vendredi 8 avril 2016

Les visages incontestables du racisme anti-blanc et la xénophobie anti-française

Ils existent : Libération les a rencontrés ! Le titre du journal est prudemment allusif : ces visages contestés de l'anti-racisme. Le mot "anti-raciste" n'a pas grand chose à faire ici. Sa seule justification tient au fait que ces militants "anti-racistes" sont arabes ou noirs. Notre titre est plus juste parce qu'il dit simplement la vérité. 
La liste de ces frénétiques comprend des organisations et des noms. Le Comité français contre l'islamophobie, le Conseil représentatif des associations noires, les Indigènes de la République, la Ligue des droits de l'homme dans le rôle peu glorieux de compagnon de route.
Des noms aussi. Sihame Assbague engagée corps et âme dans un combat contre le "racisme d'état" et pour le voile. Fateh Kimouche, fondateur du site Al Kanz, pour lequel l'islamophobie est le crime des crimes. Fania Noël auto-définie comme "afro-féministe" et qui pour rien au monde ne voudrait frayer avec des "meufs blanches". 
Au-delà de leurs différences d'origines ils ont le même adversaire en commun : la France. La France telle qu'ils la voient ou plutôt telle qu'ils la caricaturent. La France colonialiste et anti-noirs : colonialiste un jour, colonialiste toujours.. La France anti-arabes et anti-islamiques à laquelle la guerre d'Algérie ne sera jamais pardonnée. 
L'anti-racisme quand il n'est pas dévoyé suppose de la fraternité, de l'empathie et de l'amour. Chez eux, il n'y a que de la haine et du ressentiment. Le Français, à les entendre, n'a qu'un chemin étroit pour mériter une rédemption : se convertir à l'islam ou s'en rapprocher. Le blanc, lui, doit faire encore plus : comme devenir noir lui est impossible, il doit battre sa coulpe et quémander pardon pour l'esclavage. 
Ils sont les héritiers abâtardies de Frantz Fanon, glorifié en son temps -les années 1960- par Jean-Paul Sartre. Dans Les damnés de la terre, il écrivait que le colonisé devait prendre la maison du colon, du blanc et coucher dans son lit avec la femme du colonisateur, du blanc. Un viol légitimé en tant que vengeance nécessaire contre le colonisateur qui aurait usé de son pouvoir pour abuser des filles noires. 
Tout leur est permis : ils sont les dominés. Tout est bon contre nous : nous sommes les dominants. Nous avons des choses à expier jusqu'à la nuit des temps. Ils sont français. Nous aussi. Mais peut-être pas tout à fait comme eux. C'est pour cela qu'ils nous haïssent. Et ça porte un nom : le racisme. 

 http://www.atlantico.fr/decryptage/visages-incontestables-racisme-anti-blanc-et-xenophobie-anti-francaise-benoit-rayski-2653730.html

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