mardi 13 novembre 2012

Immigration en France: les vrais chiffres

Les chercheurs notent que le parcours scolaire des enfants d'immigrés sont différenciés selon le pays de naissance des parents.
Les enfants d'immigrés venus de Turquie, d'Algérie d'Espagne et d'Italie sont surreprésentés parmi les non-diplômés du second cycle secondaire. 
Pour le baccalauréat, les fils et les filles turques sont en situation de sous-réussite au contraire des descendants des migrants du sud-est asiatique. Les descendants d'immigrés africains, moins diplômés, occupent plus souvent des emplois précaires.
Globalement les descendants d'immigrés d'Afrique sont pénalisés sur le marché de l'emploi.
Mais l'écart avec les autres populations se réduit largement quand le niveau scolaire s'élève.

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les hommes et les femmes venus du Portugal et d'Afrique Subsaharienne sont les plus actifs sur le marché du travail (80%). Leur participation dépasse même celle des non-immigrés (78%). A l'opposé, les immigrés issus du Maghreb (66%), de L'Espagne (66%), de l'Italie (61%) ou de Turquie (58%) sont les immigrés les moins actifs. 

Le taux de fécondité des femmes immigrées est supérieur à celui des autres.  (2,6 contre 1,9) 

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http://www.lexpress.fr/actualite/societe/immigration-ce-qu-il-faut-retenir-des-chiffres-de-l-insee_1172299.html?xtmc=cout_immigration&xtcr=7

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Michèle Tribalat, le 22 novembre 201
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Et sur le coût de l’immigration, on a pu lire dans le dernier numéro de L’Express des informations très contradictoires… Qu’en sait-on ?
Sur le coût de l’immigration, la France est assez ignorante. Les calculs qui sont faits par Xavier Chojnicki et Lionel Ragot, dont L’Express se fait l’écho, portent sur les immigrés au sens strict, leurs enfants nés en France étant comptés du côté des natifs. Beaucoup d’hypothèses sont nécessaires pour avoir une idée de leur coût et de leur apport aux comptes publics. D’après les auteurs, les immigrés dégageraient un très léger surplus qui ne repose que sur l’âge des migrants. Cette relative jeunesse ne tient qu’à un apport migratoire permanent car un immigré vieillit, lui aussi, et coûte beaucoup plus cher qu’un natif sur l’ensemble de sa vie. L’immigration, si tant est qu’elle contribue aux finances publiques positivement, est donc un médicament à vie.
http://www.bvoltaire.fr/micheletribalat/immigration-le-grand-renoncement,4121

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