dimanche 15 avril 2012

Les Français face aux inégalités : une inquiétante hallucination collective

"Salauds de pauvres !" lançait souvent Coluche pour fustiger ceux qui méprisent le prolétariat. En rupture totale avec la pensée dominante, "Salauds de riches !" de Frédéric Georges-Tudo ne cherche pas à défendre les riches mais à combattre les arguments de ceux qui font d'eux les parfaits boucs-émissaires de tous les maux du monde. Extraits

Le désir d’État Papa si rassurant s’accompagne d’une vraie passion pour l’égalité, voire l’égalitarisme. Forcément, cela ne joue pas en faveur de ceux qui cherchent à s’élever dans la société. Qui sont donc ces empêcheurs de vivoter en rond qui se piquent de vouloir habiter dans des grandes maisons et rouler dans de grosses voitures ? Ceci alors que notre gouvernement nous garantit qu’il y aura des maisons et des voitures pour tout le monde…

La promesse étant de plus en plus intenable, on aurait espéré que les Français acceptent enfin de croire dans les vertus de la responsabilité indivi­duelle. Ou tout au moins qu’ils commencent à s’intéresser d’un peu plus près aux alternatives permettant de s’en sortir par soi-même. Par exemple, l’entrepreneuriat. Arrêtons là le misérabilisme et notons que certains courageux s’engagent dans cette direction. Plus dynamiques que leurs aînés, ils croient davantage au dicton « aide-toi et le ciel t’aidera ».

Las, une autre frange de la population emprunte le chemin inverse. Moins tolérante que jamais envers les inégalités inhé­rentes à toute société basée sur la méritocratie, elle refuse de prendre son destin en main. Encouragée par Mélenchon et consorts, elle se réfugie dans la revendication du « toujours plus ». Toujours plus de services publics. Toujours plus d’égalité à travers la redistribution verticale. Toujours plus d’intervention publique pour régler les problèmes écono­miques. Toujours plus de droits. Droits au travail, au logement, à la retraite à 60 ans, au bonheur même…

Pour le sociologue François Dubet, ce refus exacerbé des disparités est lié avant tout à une déception. « La France était un État providence qui avait construit toutes sortes de protections sociales contre les aléas de l’existence, explique-t-il dans Le Nouvel Observateur du 12 mai 2011, pour les cheminots, les paysans, les professeurs… Un modèle efficace en période de croissance et de plein emploi. Or, depuis vingt ans, avec la crise, ce sentiment de sécurité s’est fissuré. Les Français ont l’impression que l’école ne garantit plus les droits, que les grandes entreprises ne défendent plus les emplois. Le désen­gagement de l’État est vécu comme un abandon. » Et comme il faut bien passer cette déception sur quelqu’un, les riches font figure de coupables idéaux.

C’est l’un des principaux reproches adressés à Nicolas Sarkozy : on l’accuse de se préoccuper davantage des intérêts des riches que de ceux de la masse. Oubliées les mesures prises afin de limiter les effets de la crise sur les ménages modestes (crédit d’impôt égal aux deux tiers pour la première tranche, prime de solidarité active de 200 euros versée au début de l’année 2009 aux foyers allocataires du RMI, prime exception­nelle de 150 euros versée aux familles éligibles à l’allocation de rentrée scolaire pour la rentrée 2008, etc.). Évacuées les vingt-deux hausses d’impôt ayant frappé les hauts revenus depuis son arrivée (sur les stock-options, les revenus du capital, les retraites chapeaux, les indemnités de départ, les plus-values immobilières, etc.). Seul le bouclier fiscal reste dans les esprits. Véritable sparadrap du capitaine Haddock pour le « président des riches », le dispositif n’aura pourtant coûté que 550 millions d’euros par an au cours du quinquen­nat. À rapprocher des 822 milliards d’euros de prélèvements obligatoires en 2010…

A l’instar de l’appauvrissement généralisé dont ils s’estiment victimes, les Français demeurent désarmants quant à leur perception des inégalités. L’exceptionnelle prodigalité de notre mécanisme de redistribution ? La moindre des choses ! Notre première place mondiale en matière de protection sociale rapportée à la richesse produite ? Peu importe ce que font les autres ! La réduction continue des différences de revenus sur le long terme ? Le passé, c’est le passé ! Selon une enquête du ministère de la Santé réalisée par l’institut BVA en octobre 2010, 78 % des sondés estiment que la société fran­çaise est « plutôt injuste ». Une étude réalisée par le Crédoc durant l’été 2011 parvient aux mêmes conclusions : 83 % des personnes interrogées considèrent vivre dans un pays où « la cohésion sociale n’est pas forte ».

Enfin, dans un sondage Ipsos de novembre 2011, lorsqu’on leur demande ce qui « menace le plus aujourd’hui la capacité à bien vivre ensemble en France », nos compatriotes répondent en priorité « l’ac­croissement des inégalités sociales ». Bien avant « la crise économique », « les extrémismes politiques » et « les extré­mismes religieux ». Des résultats tout simplement sidérants.

La campagne de désinformation méticuleusement orches­trée par certains médias, associations et partis politiques n’est sûrement pas étrangère à cette hallucination collective. Mais elle ne peut suffire à justifier un tel décalage entre la réalité et la perception. De toute évidence, les causes de cette croyance erronée sont plus profondes. Sur le plan conjonc­turel, il faut sans doute y voir les angoisses liées à la crise économique. Reste que le phénomène est avant tout culturel. La terre promise de l’égalitarisme ne s’est jamais départie de sa passion pour l’uniformité, le nivellement, l’homogénéité, l’aplanissement, l’équité, l’alignement…

Du « liberté, égalité, fraternité » inscrit au fronton de nos mairies, seul le terme central semble avoir droit de cité. Comment expliquer, par exemple, que l’Inde, terre d’immense iniquité sociale, soit si peu obnubilée par la question ? Dans notre chère République, elle fait figure de cause nationale perpétuelle. Puisque ce sentiment d’injustice ne repose sur rien de tangible, il est d’ail­leurs très improbable qu’une baisse drastique des écarts de gains suffise à éteindre les frustrations…

« Quand mon voisin s’achète une grosse voiture, mon niveau de vie relatif baisse, souligne avec malice l’économiste Michel Godet dans Le Figaro du 30 avril 2010. Cette remarque fait toujours sourire. On aurait cependant tort de ne pas la prendre au sérieux, car elle permet de comprendre une partie du mal-être actuel de la société française. L’herbe du pré voisin paraît toujours plus verte et l’envie nous taraude. Au lieu d’être satisfait de ce que l’on a et de ce que l’on est, on est frustré de ce que l’on n’a pas. L’amélioration du niveau de vie de 50 % par habitant et le gain de cinq années de vie en plus depuis 1980 en France n’ont pas suffi à rendre les gens plus heureux. »

Que le chômeur en fin de droits souffre de ne pouvoir partir en vacances est concevable. Que le SDF invisible aux yeux des passants indifférents en veuille à la terre entière, rien de plus logique. Beaucoup plus étonnante est la douloureuse amertume ressentie à tout bout de champ par l’immense majorité. Par exemple, lorsqu’elle découvre que l’héritière de L’Oréal partage son temps entre son vaste hôtel particu­lier de Neuilly-sur-Seine et son île privée des Seychelles. En effet, quelques-uns possèdent une immense fortune. L’argent appelant l’argent, elle ne cessera jamais de croître.

Cette réalité a-t-elle une incidence sur le quotidien du plus grand nombre ? Pas la moindre. Hormis peut-être un bref ressenti­ment à imaginer ce qu’est l’existence de ces 2 000 personnes, dont le sort devrait donc nous laisser froid. Toujours avec le même bon sens, Michel Godet note que « ce sont surtout les inégalités entre riches qui se sont accrues. Les petits riches sont devenus relativement pauvres par rapport aux grands riches. Mais convenons que c’est un problème au sein des 10 % de ménages les plus riches qui ne concerne pas vraiment les 90 % restants. »

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Extraits de Salauds de riches ! BOURIN EDITEUR (20 avril 2012)

http://www.atlantico.fr/decryptage/egalitarisme-passion-francaise-salauds-riches-frederic-georges-tudo-330275.html
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mardi 3 avril 2012

"On va vers toujours plus de métissage"

Denis Podalydès explique à Richard Millet qu"on va vers toujours plus de métissage". Podalydès ne se rend pas compte que cette idéologie soi-disant dominante n'est en fait dominante que chez une minorité de personne, plutôt de gôôôche et habitant les beaux quartiers. Quant aux journalistes du 11è qui sont à plus de 90% de gôche  et qui souhaitent eliminer le mot "race" de la constitution (tellement pratique, plus de races donc plus de racisme) ne comptez pas trop sur eux pour vous donner un éclairage objectif des réalités.


Millet: "Une carte d'identité n'est pas une identité"

Si une carte d'identité était une identité alors il n'y aurait pas beaucoup d'anglo-saxons  avec une identité...

Elle est rigolotte la petite Brunel de nous expliquer que la présence des noirs remonte à plusieurs siècles en France. Oui c'est vrai, mais elle oublie un détail, il s'agissait de l'Empire Français...
La présence massive des noirs en France Métropolitaine ne date que de quelques décennies.

On rappelle à Podalydès et autres lecteurs de Libé que le métissage massif est un mythe. Prenez le plus connu des métissés: Obama (qui a épousé une noire) Eh bien, notre chère idole des bobos (pro-peine de mort, pro-port d'arme mais ne comptez pas sur Mediapart pour le rappeler) lors d'un recensement a coché la case "Negro". Aux oubliettes sa mère blanche, le vote massif blanc qui l'a élu, son discours post-racial...

L'idéologie du métissage, cette 'vague mondiale' n'est qu'une escroquerie. En effet de la Russie à la Chine, en passant par le Japon, le Sénégal ou le Qatar, il faudra quand même qu'on mexplique où est exactement ce métissage ?

En France, ces bobos confondent immigration explosive et métissage de masse. Dans les faits, les français épousant par ex, des algériens ou des maliens sont , en fait, dans l'immense majorité des cas, des personnes nés de parents algériens ou maliens. (Quid des mariages forcés?!)

Au Brésil, pays de tous les fantasmes de nos bobos, il n'y a qu'à regarder la TV 5 min, analyser les visages du Sénat, du gouvernement, des dirigeants de foot (religion nationale) et de n'importe quelle entreprise pour se demander où est ce fameux métissage???
Xuxa présentatrice star de la TV brésilienne

Il y a bien longtemps que le métissage se pratique de manière épisodique au Brésil. Le temps des viols d'esclaves et d'indiens est révolu. Oui, il y avait une certaine tolérance portugaise pour les unions inter-raciales MAIS c'était il y a bien longtemps, ce temps est révolu. Au Brésil, on ne se mélange qu'à la plage. Les images de la Seleçao ne reflètent en rien un pays ouvert et tolérant. Les footballeurs et autres musiciens métis, quand il s'agit de faire des enfants épousent essentiellement des blanches...

Carlinhos Brown et sa femme
Ronaldo et Daniella
Pele et Assiria


Le métissage est ultra minoritaire que ce soit aux USA, au Brésil ou en France...

"Même la société postraciale et métissée, que veut symboliser le 44e président, ne correspond pas aux réalités: un rapport révèle, ces jours-ci, le constant recul, depuis 1991, de l'intégration dans les écoles des États-Unis, où les Noirs et les Hispaniques ont de plus en plus tendance à se retrouver entre eux, confirmant l'échec de la diversité déjà décrit par le sociologue Robert Putnam."

-Quantités d'enfants issus de mariages inter-raciaux ont du mal avec une partie de leur origine. "Le juge accorde à Fatima et Mohammed le droit de changer de prénom"
-Thirty percent of British Muslims would prefer to live under Sharia (Islamic religious) law than under British law.
-Freddy Mercury se sentait plus anglais qu'indien.
-Quantités d'enfants nés français ou américains se sentent plus algériens ou mexicains.


Quid des noirs qui se prennent pour des blancs:


"Alberto Alesina, professeur à Harvard, a par exemple découvert que les villes américaines à forte diversité (culturelle, sociale) sont aussi celles où les services publics sont de moins bonne qualité. Les poubelles y sont relevées moins souvent, les bibliothèques municipales plus petites, le tout-à-l'égout déficient, les programmes d'aide sociale moins développés. Contrepartie de la diversité, l'absence de solidarité collective a parfois un prix politique : les pays les plus hétérogènes ont des gouvernements plus instables, quand ils ne sont pas plus autoritaires."

http://pass-ports.blogspot.com.es/2010/09/diversite-ou-solidarite-il-faut-choisir.html