mercredi 14 mars 2012

Does Race Exist?


The concept of race is one of the most intellectually and emotionally charged subjects, not only in society but in science as well. NOVA Online asked two leading anthropologists, Dr. Loring Brace of the University of Michigan and Dr. George Gill of the University of Wyoming, who fall on either side of the debate about whether race exists in biologic terms, to state their points of view. Regardless of where you stand on the issue, we think you will find their arguments well-reasoned and thought-provoking.

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Slightly over half of all biological/physical anthropologists today believe in the traditional view that human races are biologically valid and real. Furthermore, they tend to see nothing wrong in defining and naming the different populations of Homo sapiens. The other half of the biological anthropology community believes either that the traditional racial categories for humankind are arbitrary and meaningless, or that at a minimum there are better ways to look at human variation than through the "racial lens."

Pro and con

Are there differences in the research concentrations of these two groups of experts? Yes, most decidedly there are. As pointed out in a recent 2000 edition of a popular physical anthropology textbook, forensic anthropologists (those who do skeletal identification for law-enforcement agencies) are overwhelmingly in support of the idea of the basic biological reality of human races, and yet those who work with blood-group data, for instance, tend to reject the biological reality of racial categories.

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Bones don't lie

First, I have found that forensic anthropologists attain a high degree of accuracy in determining geographic racial affinities (white, black, American Indian, etc.) by utilizing both new and traditional methods of bone analysis. Many well-conducted studies were reported in the late 1980s and 1990s that test methods objectively for percentage of correct placement. Numerous individual methods involving midfacial measurements, femur traits, and so on are over 80 percent accurate alone, and in combination produce very high levels of accuracy. No forensic anthropologist would make a racial assessment based upon just one of these methods, but in combination they can make very reliable assessments, just as in determining sex or age. In other words, multiple criteria are the key to success in all of these determinations.

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http://www.pbs.org/wgbh/nova/evolution/does-race-exist.html

Riches Français, "on vous trouvera une nationalité"

"Sarkozy a parlé hier soir, et aujourd'hui, à 14 heures, j'avais déjà reçu deux appels de Français installés en Suisse qui m'ont informé de leur intention d'abandonner leur nationalité française." Philippe Kenel aime bien la campagne présidentielle. Entre les propositions de François Hollande d'imposer les riches à hauteur de 75 % de leurs revenus au-dessus d'un certain seuil et celles du président-candidat de taxer les exilés fiscaux au prorata de ce qu'ils devraient acquitter en France, cet avocat fiscaliste suisse, qui exerce entre Genève et Bruxelles, voit sa clientèle augmenter. "Je délocalise vingt à trente riches par an, dont la moitié sont français. Depuis le début de l'année, j'ai déjà atteint mon quota", se réjouit-il.

Face à ce Jean-qui-rit, les exilés fiscaux seront-ils des Jean-qui-pleure devant les tentatives des candidats de leur faire rendre gorge ? "Je dis à mes clients qui s'inquiètent : Attendez que ça se passe. Ce sont sans doute des gesticulations électoralistes. En réalité, un projet comme celui de Sarkozy est quasiment impossible à mettre en oeuvre. Mais, si au final ça devait se concrétiser, on vous trouvera une nationalité. Pas suisse, bien sûr, car alors c'en serait fini de votre avantageux forfait fiscal qui n'est accordé qu'aux étrangers."

"Instabilité fiscale"

Alain Lefebvre, lui, est fataliste. "Si Sarko le fait, je payerai. Je ne prendrai pas la nationalité belge pour échapper à l'impôt. Un jour, quand je serai très, très vieux, je veux retourner m'installer en France." La France, cet ancien entrepreneur l'a quittée en 2005, lorsque, à 58 ans, il a vendu son petit groupe de presse éditant des magazines d'art de vivre. Il s'est installé à Bruxelles pour échapper à l'impôt sur les plus-values, ce qui lui a permis d'économiser "plusieurs centaines de milliers d'euros". Un argent réinvesti en Belgique, où il a fondé Juliette et Victor, un bimestriel destiné plus particulièrement... aux Français de Belgique. "Je fais travailler une dizaine de personnes de façon régulière", précise Alain Lefebvre.

Cet exilé fiscal regardait TF1, lundi soir. "Ma première réaction en entendant Sarkozy a été : Tiens, il fait du Mélenchon !" Alain Lefebvre déplore la nouvelle saillie fiscale du président-candidat : "C'est très inquiétant car, une fois encore, on nous en remet une couche. On ajoute de l'instabilité fiscale. Or, ce qui pousse les gens à partir, plus que le montant de l'impôt, c'est le fait de ne jamais savoir sur le moyen terme à quelle sauce on sera mangé. En France, on ne le sait pas. L'été dernier, on a eu une vague de taxation de l'immobilier secondaire. Cette instabilité, c'est une maladie franco-française." Bruxelles s'est imposé à lui comme aux quelques milliers d'exilés français qui profitent de son immobilier bon marché, de son art de vivre. Et du Thalys qui met Paris à moins d'une heure trente du centre de Bruxelles.

Salariés contre capitalistes

Philippe Kenel leur propose un autre raisonnement : "Au-delà de 7 millions de capital, je leur conseille l'expatriation vers la Suisse, qui impose un forfait fiscal de 100 000 euros au minimum. Sous cette barre, la Belgique, qui ne connaît ni impôt sur la plus-value, ni ISF, est intéressante."

La capitale de l'Europe va donc sans doute s'enrichir de quelques exilés fiscaux supplémentaires dans les mois à venir. Ce qui laissera de marbre les salariés belges, qui, eux, sont écrasés d'impôts (qui atteignent rapidement 50 % de retenues à la source) par un système fiscal moyenâgeux. Mais Philippe Kenel en est persuadé : "Le fortuné français fuira toujours un gouvernement de gauche, mais, plus encore, un gouvernement de droite qui fait une politique de gauche."

http://www.lepoint.fr/economie/riches-francais-on-vous-trouvera-une-nationalite-13-03-2012-1440872_28.php

mardi 13 mars 2012

Anglais au travail : abus dangereux

Parfois inspirée par une supposée logique de nécessité, plus souvent par contagion mondialiste ou simple conformisme, la pratique de l'anglais est devenue la règle dans de nombreuses entreprises de pays francophones à vocation internationale.

Ce "tout-anglais", pourtant, n'est pas sans conséquences sociales et psychologiques sur les salariés contraints - quand ils la savent - d'user d'une langue qu'ils ne peuvent maitriser comme la leur, perpétuellement jugés et jaugés dans cette situation d'infériorité.

Organisé à l'initiative du syndicat français CFE-CGC et placé sous le haut patronage de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) un colloque sur le "tout-anglais" dans l'entreprise apporte pour la première fois des constats et des analyses inédits. 

Do you speak globish ?

13.03.2012Par Pascal HérardStress, angoisse, perte de performance professionnelle, problèmes de concentration, sensation de dégradation de ses compétences… les témoignages projetés en vidéo sur écran géant ou ceux des personnes présentes dans la salle sont édifiants. Les cadres expriment leur désarroi face à l'obligation de devoir travailler en anglais. La maîtrise de l'anglais, même quand elle est bonne, place les employés des entreprises internationales en situation d'infériorité et amoindrit leurs performances. "On ne peut pas être pointu, précis en anglais comme en français. Convaincre un auditoire, rester concentré dans une langue étrangère, ce n'est pas la même chose que dans sa langue maternelle. On a parfois l'impression d'être nuls, de ne pas faire correctement notre travail. Il y a une frustration, une sensation d'incompétence difficile à gérer", témoigne l'un d'entre eux.

De nombreux documents sont en anglais au sein des entreprise et la concentration que requiert cette lecture pèse elle aussi dans la balance : la peur de se tromper, de ne pas bien interpréter certain détails l'emporte sur la performance. La hantise de commettre des erreurs à cause de l'anglais est réelle chez les cadres des entreprises françaises, particulièrement celles qui travaillent à l'international : bancaire, informatique et télécommunications, automobile. Ce phénomène, loin d'être marginal, devient une souffrance au travail, cause de dépression et de démotivation pouvant même mener dans certains cas extrêmes à des suicides. 

L'anglais induit souvent un meilleur salaire

L'anglais : un "plus" pour l'économie ?


Pour le salarié, il apparaît que la maîtrise d'une langue étrangère engendre un revenu plus élevé. Une étude effectuée auprès d'un panel d'employés du même âge avec des compétences, des expériences professionnelles et un niveau d'éducation équivalents indique un niveau de salaire supérieur de 18% au Canada pour les bilingues, de 14% en Suisse et  de 18% en France. Une autre étude a voulu calculer ce qu'engendrerait une "amnésie subite de toute langue étrangère" : avec la maîtrise seule de la langue maternelle dans les entreprises. L'impact économique de la perte de maîtrise des langues étrangères sur l'économie serait considérable, autour de 10 points de PIB (Produit intérieur Brut).

De façon étonnante, et d'un point de vue macro-économique, l'hégémonie de la langue anglaise peut grever la compétitivité économique, engendrer des coûts. Il y a par exemple une économie de la traduction des langues européennes vers la langue anglaise qui produit un transfert de valeur de l'ordre de 10 à 17 milliards d'euros vers les pays anglophones. Les brevets déposés par des entreprises européennes sont à 50% en allemand, puis en français, en italien, les pays anglophones n'étant qu'en cinquième position. Le coût d'accès à la protection de la propriété intellectuelle est de 22% et passe à 25% dans le cadre du "tout-anglais". L'anglais dans l'entreprise comme facteur de performance économique ne semble pas parfaitement établi. 

15 % des salariés européens maitrisent l'anglais

Une langue n'est pas seulement un code


Alors que la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne stipule l'égalité des langues, que la commission européenne indique une maîtrise de langue anglaise dans l'union de 56%, la réalité est toute autre : il n'y aurait en réalité dans l'union que 13,5% des salariés avec une maîtrise de l'anglais et 15% se considérant comme "bons" en anglais. Une discrimination sur la maîtrise des langues, et plus particulièrement de l'anglais existe et pose de plus en plus problème. Comme un conférencier le rappelle "commander un café en anglais n'est pas la même chose que parler avec son chef. Une langue n'est pas seulement un code, elle est une façon de transmettre des liens affectifs et psychologiques. Comment voulez-vous vous en sortir stratégiquement dans une négociation d'affaire ou d'évaluation si vous êtes dominé ? Et si vous devez le faire en anglais, avec des anglophones en face de vous, vous l'êtes obligatoirement !"

L'anglais managérial n'est pas le même que l'anglais "first-aid", cet anglais de dépannage utilisé dans beaucoup de rencontres informelles internationales. Le contexte de pouvoir, d'inégalités que créé le "tout-anglais" est réel : des stratégies d'exclusions, d'impositions d'idées, de prises d'intérêts par ce biais existent comme les confusions qu'il peut engendrer. "Un formulaire en anglais ne sera pas compris exactement de la même manière à Milan qu'à New-York", explique un intervenant, "et pourtant il y a exactement les même mots, je sais par exemple que sur le harcèlement, la compréhension du sujet étant très différente entre les pays, il est dangereux de ne pas passer par une traduction pointue.

Quand la complexité des langues est niée…


La fracture linguistique peut s'avérer dévastatrice, même si il y a nécessité d'utiliser épisodiquement l'anglais dans le cadre de certaines situations bien précises. Des études neurophysiologiques indiquent la mobilisation de beaucoup plus de circuits neuronaux lors de l'utilisation d'une langue étrangère, abaissant par la même les autres facultés intellectuelles du locuteur. Mais le problème d'une hégémonie linguistique est encore plus vaste et touche à des notions sociologiques, psycho-affectives qui ne doivent pas être écartées : le tout-anglais produit des situations très étranges et négatives. Les exemples sont nombreux : l'entreprise-monde, comme elle est appelée par plusieurs conférenciers met des dispositifs en place en dehors de toutes réalités : "Outil lead" allié à un projet "performing" se mêlent à des "nine box" pour au final générer un environnement professionnel où la culture n'existe plus, avec un personnel pris dans une sorte d'environnement qui ne correspond plus à rien de connu. Le problème de la nuance dans la langue est bien entendu lui aussi posé : comment s'exprimer dans la complexité avec une langue étrangère réduite à un "globish" (global english, anglais de bas niveau utilisé un peu partout sur la planète, ndlr) uniquement destinée à fabriquer un espace de communication minimal ? 

Sortir du tout-anglais


Si le problème de la maîtrise de l'anglais ne concerne pas l'ensemble des salariés de langue francophone il touche tout de même entre 25% et 37% d'entre eux. Il existe des lois nationales et européennes censées encadrer l'utilisation des langues étrangères, comme la loi Toubon en France, loi offrant un droit imprescriptible à s'exprimer en français et recevoir une réponse en français. Les intervenants du colloque rappelle qu'une langue commune est considérée comme un outil d'égalité, créé une exigence de respect, de dignité, et même s'il ne faut pas exagérer le phénomène de l'imposition de l'anglais dans les entreprise françaises dont 80% utilisent la "langue de la république", il est indispensable de ne pas sous-estimer le phénomène et ses conséquences.

Des propositions sont en cours de la part des syndicats, des CHSCT, pour pallier aux problèmes et souffrances engendrés par le "tout-anglais" dans l'entreprise. Celles-ci pourraient être par exemple la gestion et la valorisation des compétences linguistiques dans l'entreprise, avec un recensement et des évaluations précises de celles-ci. La création de médiateurs linguistiques, l'imposition d'une formation à l'anglais pour les personnels ayant des obligations à travailler avec cette langue, le déploiement de traducteurs automatiques informatiques…

Pour conclure, le linguiste et maître de conférence, Michael Oustinoff apporte lui aussi sa pierre à l'édifice  : "il n'y a pas de solution simple à un problème complexe, mais nous savons que la promotion du multilinguisme est essentielle. La Lingua franca qu'est l'anglais aujourd'hui n'est pas vouée à perdurer éternellement et certains spécialistes annoncent même sa disparition (comme Lingua franca, commune à la planète) en tant que telle au milieu du XXIème siècle à cause, ou grâce à l'importance des pays émergents comme l'Inde, le Brésil cumulée la perte d'influence des USA. Et puis il ne faut pas oublier qu'on peut avoir une connaissance d'une langue sans la parler et communiquer chacun dans la sienne propre : je ne parle pas l'italien mais le comprend très bien, comme beaucoup de Français, et les italiens me comprennent eux aussi facilement. Le multilinguisme à promouvoir est complexe, mais si il est organisé de façon intelligente, avec des systèmes d'entraides entre salariés par compétences linguistiques il pourrait permettre cette sortie du "tout-anglais" sans empêcher les échanges entre partenaires de langues différentes". 

Les paradis fiscaux ont toujours la cote

ENQUÊTE - Malgré la guerre lancée par Sarkozy contre les paradis fiscaux, rien n’a changé.

Cela fait trois ans que Nicolas Sarkozy a déclaré la guerre aux paradis fiscaux et la bataille est loin d’être gagnée. Surnommés les trous noirs de la finance, ils ont été épinglés par le G20 en 2009 dans deux listes noire et grise. Sur les 42 pays répertoriés, seuls onze restent officiellement aujourd’hui listés par l’OCDE, dont la Suisse et le Liechtenstein.

Les pays sortis des listes ou en passe d'en sortir ont, eux, signé des accords de coopération avec douze autres Etats - le minimum pour sortir de ce fichage -. Ils se sont notamment engagés à fournir des informations sur les contribuables suspects. Mais dans la réalité, très peu d’Etats sont capables de répondre aux demandes des pays comme la France.

"Quand la France a demandé des informations à un certain nombre de pays avec lesquels elle avait signé (un accord, ndlr), elle n’en a eu seulement que 30%", note au micro d’Europe 1 Mathilde Dupré, spécialiste des paradis fiscaux pour l'ONG CCFD Terre solidaire. Selon elle, cela montre "qu’aujourd’hui, c’est très difficile de demander de l’information à la Suisse, à l’Andorre ou encore à Monaco".

La raison ? "En général, il faut connaître le nom de la personne sur lequel on veut des informations et le nom de la banque. Ensuite, il faut envoyer une requête et il faut que cette requête soit jugée ‘raisonnable’", détaille Mathilde Dupré. "En réalité, c’est très difficile et on ne mesure pas d’avancées concrètes", conclut-elle.

C’est pourquoi, en France, le gouvernement a décidé d’utiliser une nouvelle tactique : sanctionner à la source. Tout Français qui ouvre un compte à l’étranger, sans payer d’impôts sur cette somme, est passible d’un million d'euros d'amende et de sept ans d'emprisonnement.

Reste que la fraude des particuliers reste marginale par rapport à celles des entreprises. Les paradis fiscaux accueilleraient ainsi près d'un quart des filiales des cinquante plus grandes entreprises européennes.

http://www.europe1.fr/Economie/Les-paradis-fiscaux-ont-toujours-la-cote-967697/

La Belgique, paradis des exilés fiscaux

Les Français sont nombreux à s’installer en Belgique… pour payer moins d’impôts.

Banquiers et avocats belges font le même constat : ils ont de plus en plus de clients français. La Belgique semble être devenue, ces derniers mois, l’une des destinations privilégiée des Français pour sa qualité de vie, mais aussi pour sa proximité avec Paris. Mais pas seulement. Les habitants de l’Hexagone s’installent de l’autre côté de la frontière pour une autre raison : la fiscalité avantageuse.

"Une fiscalité nulle en Belgique"

"En France, lorsque vous vendez une société, ça vous coûte globalement un tiers" qui part en impôt immédiatement", explique sur Europe 1 Florian. Et c’est loin d’être le cas en Belgique, confie-t-il : "en 1h20 de Thalys de Paris, vous avez une fiscalité qui est nulle". L’homme a quitté la France quand la vente de son entreprise lui a rapporté plusieurs millions d’euros. Cet argent, il l’a aujourd’hui "réinvesti dans des entreprises de nouvelles technologies, en Belgique". Il a également créé des emplois dans trois entreprises belges.

Comme Florian, 200.000 Français vivent aujourd’hui en Belgique et nombre d’entre eux sont des exilés fiscaux. La raison ? Pour les riches, vivre au sein de l’autre côté de la frontière est psychologiquement plus facile. C’est en tout cas ce qu’assure Alain Lefevre, qui y vit depuis six ans. "Il y a une espèce de pesanteur en France qui fait qu’on se sent pourchassé et pas aimé quand on a réussi ou que l’on gagne de l’argent en France. C’est très désagréable", déplore l’ex-éditeur du magasine Coté sud.

Les exilés de Bruxelles ne sont pas prêts de retraverser la frontière. Ils s’attendent à un nouveau tour de vis fiscal en France et conseillent leurs amis français de venir les rejoindre.

http://www.europe1.fr/International/La-Belgique-paradis-des-exiles-fiscaux-967707/

L’impôt proposé lundi par Nicolas Sarkozy ne sera pas facile à mettre en place.

Après les bénéfices des grands groupes, Nicolas Sarkozy s’attaque aux exilés fiscaux. Le président-candidat a proposé lundi la création d’un impôt sur les revenus du capital des exilés fiscaux. Le principe : ceux-ci devront payer au fisc français la différence entre l’impôt payé à l’étranger et celui qu’ils auraient versé en France. Mais cette mesure, simple en apparence, risque d’être compliquée à appliquer.

Nicolas Sarkozy a prévenu que rien ne changerait pour les deux millions d’expatriés français "qui partent pour travailler, pour créer une entreprise". Sa cible, ce sont les exilés fiscaux, "partis à l’étranger dans le seul but d’échapper à l’impôt français", a précisé le président-candidat, qui n’entend toucher que "les contribuables très aisés".

D’après Philippe Crevel, économiste et spécialiste de la fiscalité, les exilés fiscaux seraient entre 200.000 et un million. "Le souci, c’est la définition de l’exilé fiscal", explique-t-il à Europe1.fr.

"C’est compliqué de faire la distinction" entre les deux catégories, relève l’économiste. Un expatrié travaillant dans une entreprise française ne pose pas problème, mais s’il travaille pour une entreprise étrangère à l’étranger, une question se pose : "est-il un exilé fiscal ou un expatrié ? Est-il parti pour améliorer sa situation fiscale ou pour trouver un travail ?", s’interroge Philippe Crevel. Quant à l’exilé fiscal, "il cherchera à devenir expatrié", tout simplement "en trouvant un travail sur place", échappant ainsi à l’impôt français.

Pas de déchéance de nationalité

"La seule solution, c’est le système américain", affirme-t-il. Les États-Unis sont en effet le seul pays du monde, avec les Philippines, à taxer ses ressortissants y compris à l’étranger. Sans faire de distinction entre les catégories de personnes installées à l’étranger. Outre-Atlantique, le système fiscal est aussi généralement plus avantageux pour les contribuables, et prévoit une déduction spéciale pour les expatriés.

Aux États-Unis, les fraudeurs sont en outre menacés d’être déchus de leur nationalité. Rien de tel dans le projet de Nicolas Sarkozy, a précisé sa porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet. "S’il ne paie pas, il est poursuivi par le fisc […] En revanche, s’il veut échapper à la mesure, il est bien sûr libre de prendre une autre nationalité".

D’un point de vue législatif, la mesure proposée par Nicolas Sarkozy passera, comme la taxe "Total" proposée la semaine dernière, par une "renégociation des conventions fiscales" avec les pays concernés. "On prendra les pays où il y a beaucoup d’exilés fiscaux et où la fiscalité sur les revenus du capital est plus avantageuse qu’en France", résume l’entourage du chef de l’Etat.

Ce travail "prendrait beaucoup de temps", note Philippe Crevel. Mais pour le camp du président-candidat, "ce n’est très sincèrement pas un problème", puisque les États-Unis l’ont fait.
Sauf que la France risquerait alors de s’attirer les foudres de l’Europe, souligne dans Le Monde Philippe Bruneau, président du Cercle des fiscalistes. "Changer les règles pour les seuls Français les désavantageraient par rapport aux autres Européens et poserait un problème de discrimination", ce qui est interdit par la Convention européenne des droits de l’homme. En clair, résume Philippe Crevel, la mesure proposée par Nicolas Sarkozy "ne se fera pas d’un coup de baguette magique".

http://www.europe1.fr/Politique/Quel-impot-pour-les-exiles-fiscaux-987311/

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"Changer les règles pour les seuls Français les désavantagerait par rapport aux autres Européens et poserait un problème de discrimination, ce que l'article 14 de la Convention européenne des droits de l'homme interdit", a déclaré au Monde, mardi 13 mars, le président du Cercle des fiscalistes, Philippe Bruneau. "Il faudrait également renégocier et resigner plus de 110 conventions fiscales. Cela ne va pas de soi car les Etats concernés y perdraient en recettes et ne sont nullement obligés de l'accepter", analyse-t-il.

Le président du Cercle des fiscalistes n'en estime pas moins nécessaire de "proposer des solutions alternatives", comme le renforcement des règles anti-abus avec l'"exit tax" – dont on attend le décret d'application –, l'élargissement de la notion de résidence fiscale (183 jours actuellement) et l'accroissement des contrôles.

Depuis l'annonce par Nicolas Sarkozy de la suppression du bouclier fiscal, il y a un an, et l'alourdissement de la taxation des revenus du capital en 2011, le nombre des exilés fiscaux s'accroît.

La proposition de M. Hollande d'instaurer une tranche marginale d'imposition à 75 % au-delà d'un million d'euros, amplifiera ce mouvement. En tenant compte des prélèvements sociaux sur les revenus du capital (15,5 %), sa proposition aboutit à un taux d'imposition de 90,5 %. C'est pourtant un gouvernement, socialiste (celui de Michel Rocard) qui avait instauré en 1988 le premier bouclier fiscal. Il plafonnait l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les grandes fortunes à 70 % des revenus pour éviter, disait-il, une fiscalité "confiscatoire".

Lemonde.fr

lundi 12 mars 2012

Paris, 4e ville la plus compétitive

Paris s'est placée quatrième dans un classement des villes les plus compétitives du monde publié lundi, derrière New York, Londres et Singapour, et ex-aequo avec Hong Kong.

Ce classement, commandé par la banque Citigroup et réalisé par une antenne de l'hebdomadaire The Economist, The Economist Intelligence Unit (EIU), note quelque 120 villes sur "leur capacité reconnue à attirer les capitaux, les entreprises, les talents et les touristes", a expliqué Citi dans un communiqué.

"Il est certain que le dynamisme économique est en progrès ailleurs, particulièrement dans les villes asiatiques, mais les villes américaines et européennes ont des atouts historiques qui leur donnent un solide avantage concurrentiel", a souligné le directeur des prévisions européennes, Leo Abruzzese, cité dans le communiqué.

New York, Londres et Singapour en tête

Derrière Paris et Hong Kong, le top 10 des villes les plus compétitives du monde comprend Tokyo, Zurich, Washington, Chicago et Boston. Au total onze villes européennes se classent dans le top 30, dont Francfort (11e), Genève (13e ex-aequo), Amsterdam (17e) et Stockholm (20e ex-aequo). Dix villes américaines sont dans le top 30, notamment San Francisco (13e ex-aequo), Los Angeles (19e) et Houston (23e ex-aequo).

Quinze des 20 villes considérées comme faisant preuve du plus de "force économique" se trouvent en Asie: douze villes chinoises, dont notamment Tianjin, Shenzhen et Dalian en tête de liste, mais aussi Singapour, Bangalore (Inde), Ahmedabad (Inde) et Hanoi. La première ville latino-américaine du classement global est Buenos Aires, à la 60e place, devant notamment Sao Paolo (62e) et Santiago (68e). L'Afrique du Sud truste les premières places accordées au continent africain, avec Johannesburg (67e), Le Cap (73e) et Durban (94e), devant Le Caire (113e), Nairobi (115e), Alexandrie (116e) et Lagos (119e).

Au Moyen-Orient, Dubaï est la mieux classée (40e), devant Abu Dhabi (41e), Doha (47e), Tel Aviv (59e), Koweït (80e) ou encore Mascate (86e), tandis que Beyrouth se classe 117e, et Téhéran 120e.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/03/12/97002-20120312FILWWW00489-paris-4e-ville-la-plus-competitive-au-monde.php

vendredi 9 mars 2012

Les femmes hésitent à embaucher... des femmes!

Selon une étude menée par Business Environment, les femmes sont plus difficiles en affaires que les hommes. 25% des femmes cadres admettent qu'elles sont réticentes à embaucher une femme qui a des jeunes enfants ou qui est en âge de procréer.

Le physique aussi est passé au crible par la gent féminine. 72% des femmes ont déclaré avoir jugé des collègues féminines en fonction de leurs tenues. Seulement 60% des hommes reconnaissent l'avoir fait...
Les femmes placées à des postes à responsabilité ont plus de respect pour les hommes d'affaires. 28% prennent Richard Branson pour modèle. Seulement 16% préfèrent la femme d'affaires Karen Brady.

David Saul, le directeur général de Business Environment, juge les résultats décevants pour les femmes. "Il semble que les femmes soient toutes aussi compétitives que les hommes quand il s'agit de leur carrière."

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Sans blague ?

jeudi 8 mars 2012

La possible origine française de l’hymne "God save the Queen"

Le Royaume-Uni n'a pas d'hymne national officiel, mais le "God save the Queen" (Que Dieu protège la Reine) possède une longue histoire d'usage dans cette fonction et est utilisé par le gouvernement comme hymne national. Lorsque le souverain britannique est un homme, on utilise une version alternative qui est en fait le texte original "God save the King".
Bien que son origine soit incertaine voici les différentes thèses à son sujet :

- Dans l'ouvrage apocryphe (dont l'authenticité n'est pas établie) Souvenirs, la Marquise de Créquy évoque une origine française de l’hymne. L'ancêtre du "God save the King" serait le poème "Grand Dieu sauve le Roi", écrit en 1686 par la duchesse de Brinon, supérieure de la Maison royale de Saint-Louis (futur lycée militaire de Saint-Cyr) pour l'inauguration de son établissement en septembre par le roi, alors souffrant d'une fistule anale. Jean-Baptiste Lully le mis en musique en 1687 pour célébrer la réussite de cette opération chirurgicale, ce qui donna lieu à des festivités considérables dans tout le royaume, popularisant ainsi l'hymne. La mort prématurée de Lully au cours des répétitions a conduit à une certaine confusion sur la paternité de l'oeuvre. Celui-ci serait probablement tombé dans l'oubli à la mort de Louis XIV si le compositeur allemand Haendel ne l'avait entendu lors d'une visite à Versailles en 1714 puis plagié à son retour en Angleterre. Il l'aurait par la suite vendu à la couronne britannique pour en faire un hymne royal lui valant ainsi la paternité de l'œuvre. Le texte anglais, qui fut traduit par un certain Carrey, suit fidèlement la version française, à un ou deux adjectifs près. Le chant rencontra vraisemblablement un énorme succès et fut joué dans toutes les cérémonies officielles où le roi était présent.
Par ailleurs, traduit en latin "Domine, salvum fac Regem", il devint l'hymne royal français jusqu'en 1792, date de la dissolution de la monarchie.(...)

http://vouloirtoujourstoutsavoir.blogspot.com/2011/03/la-possible-origine-francaise-de-lhymne.html

L'hymne fut adopté naturellement par les stuartistes, partisan du roi Jacques II d'Angleterre, cousin germain de Louis XIV. Ces partisans réfugiés un temps à la cour de Louis XIV, à Saint Germain en Laye, avaient eu amplement l'occasion, grâce à Madame de Maintenon, de l'apprendre et de l'entendre comme une revendication de la légitimité catholique, une affirmation du modèle de la monarchie absolue face à la République. Lors du débarquement, en août 1745, au nom de Jacques III Stuart, les partisans de celui-ci l'entonnent à nouveau et dès le mois suivant il est repris par leurs adversaires hanovriens comme une revendication de la couronne. Selon Alexandre Dumas dans la San-Felice, Louis XIV, lors de l'exil de Jacques II en France aurait demandé à Lully de lui composer cet hymne. Wikipedia

mardi 6 mars 2012

Immigration en augmentation depuis 1995

Le nombre d'immigrés admis à séjourner légalement en France a augmenté depuis 1995, atteignant un record de plus de 214.000 personnes en 2004 avant de légèrement baisser pour se stabiliser un peu sous 200.000, selon des chiffres officiels obtenus aujourd'hui par l'Agence France presse.

Ces chiffres portent sur le nombre de visites médicales effectuées par l'Office français de l'Immigration et l'Intégration (OFII), créé en 2009 en remplacement de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), qui avait succédé elle-même à l'Office des migrations internationales (Omi) en 2007.
Les visites médicales concernent les entrées et les régularisations et sont considérées par les experts comme "l'indicateur le plus fiable pour mesurer les flux d'entrée" en France.

En 1995, année de la victoire de Jacques Chirac, 76.663 étrangers ont effectué une visite médicale. Le chiffre se stabilise l'année suivante (76.956) avant de grimper à 105.766 en 1997 après la victoire de la gauche aux législatives. Avec la régularisation exceptionnelle décidée en 1998 par Lionel Jospin, il monte cette année là à 145.014 personnes puis redescend à 122.888 l'année suivante. Le chiffre repart à la hausse en 2000 (140.319), sous un gouvernement de gauche. Une augmentation qui se poursuit en 2001 (161.873) pour atteindre 197.751 personnes en 2002, année du retour de la droite aux affaires, où Nicolas Sarkozy est nommé ministre de l'Intérieur dans le premier gouvernement du second mandat de Jacques Chirac.

La progression se poursuit en 2003 avec 206.151 visites médicales, pour atteindre 214.362 en 2004. Le chiffre retombe à 200.024 personnes en 2005 et atteint 205.714 en 2006. Depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, il est resté légèrement sous les 200.000: 193.045 en 2007, 197.942 en 2008, 183.714 en 2009 et 198.525 en 2010.

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