lundi 28 février 2011

UK: Level of far-right support could outstrip that in France or Holland, says poll for Searchlight

Huge numbers of Britons would support an anti-immigration English nationalist party if it was not associated with violence and fascist imagery, according to the largest survey into identity and extremism conducted in the UK.

A Populus poll found that 48% of the population would consider supporting a new anti-immigration party committed to challenging Islamist extremism, and would support policies to make it statutory for all public buildings to fly the flag of St George or the union flag.

Anti-racism campaigners said the findings suggested Britain's mainstream parties were losing touch with public opinion on issues of identity and race.

The poll suggests that the level of backing for a far-right party could equal or even outstrip that in countries such as France, the Netherlands and Austria. France's National Front party hopes to secure 20% in the first round of the presidential vote next year. The Dutch anti-Islam party led by Geert Wilders attracted 15.5% of the vote in last year's parliamentary elections.

Anti-fascist groups said the poll's findings challenged the belief that Britons were more tolerant than other Europeans. "This is not because British people are more moderate, but simply because their views have not found a political articulation," said a report by the Searchlight Educational Trust, the anti-fascist charity that commissioned the poll.

According to the survey, 39% of Asian Britons (middle east, india, pakistan), 34% of white Britons and 21% of black Britons wanted all immigration into the UK to be stopped permanently, or at least until the economy improved. And 43% of Asian Britons, 63% of white Britons and 17% of black Britons agreed with the statement that "immigration into Britain has been a bad thing for the country". Just over half of respondents – 52% – agreed with the proposition that "Muslims create problems in the UK".

Jon Cruddas, the Labour MP who fought a successful campaign against the British National party in his Dagenham and Rainham constituency in east London, said that the findings pointed to a "very real threat of a new potent political constituency built around an assertive English nationalism". The report identified a resurgence of English identity, with 39% preferring to call themselves English rather than British. Just 5% labelled themselves European.

Earlier this month David Cameron delivered a controversial speech on the failings of "state multiculturalism". The speech was seized on by the anti-Islamic English Defence League, which said that the prime minister was "coming round" to its way of thinking. BNP leader Nick Griffin also welcomed the speech as a sign that his party's ideas were entering "the political mainstream".

The poll also identified a majority keen to be allowed to openly criticise religion, with 60% believing they "should be allowed to say whatever they believe about religion". By contrast, fewer than half – 42% – said "people should be allowed to say whatever they believe about race".

http://www.guardian.co.uk/uk/2011/feb/27/support-poll-support-far-right

Les enfants de divorcés connaissent plus d'échecs

Environ un enfant sur deux dont les parents sont divorcés double au moins une année scolaire ou se dirige vers une filière plus facile, selon des nouveaux chiffres établis par le professeur Koen Matthijs de la KU Leuven.

Près de la moitié des jeunes dont les parents sont toujours en couple ont par ailleurs un diplôme de l'enseignement supérieur, contre seulement 22% des enfants de parents divorcés, peut-on lire lundi dans De Morgen. Pour son étude, l'équipe du professeur Matthijs a analysé la situation scolaire de 1.256 adolescents en Flandre.

Dès le début du secondaire, une différence apparaît. Ainsi, 64% des jeunes dont les parents forment toujours un couple se lancent dans l'enseignement général, contre 10% de moins pour les enfants issus de familles monoparentales.

En outre, au cours de leur parcours scolaire, près de deux fois plus de filles de parents divorcés doivent doubler au moins une année. Chez les garçons, ce rapport est encore plus élevé.

L'étude montre aussi que le fait que l'un des parents se remette en couple ne limite pas les dégâts, au contraire. Ainsi, moins de 20% des enfants vivant au sein de familles recomposées réussissent des études supérieures. Dans les familles monoparentales, ce pourcentage s'élève à 24% et jusqu'à 45,6% dans les familles unies. (belga)

samedi 26 février 2011

Grande-Bretagne : Hausse record de l’immigration

"Non-EU migration to the UK is almost at record levels"

La gestion “calamiteuse” du système d’immigration du travail a été exposée hier soir par des chiffres montrant que près de 250.000 migrants se sont vus remettre le droit de rester en Grande-Bretagne l’an dernier.

Les allocations d’établissement (Grants of settlement), qui sont une courte démarche avant l'obtention d'un passeport, ont augmenté de 35 % à 238 950 dans l’année à Septembre 2010 – le chiffre le plus élevé depuis le début des relevés en 1960. Le total comprend des dizaines de milliers de personnes qui ont pleinement accès aux services publics de Grande-Bretagne en raison de l’échec catastrophique à traiter leurs demandes d’asile rapidement. Les chiffres officiels ont également montré que l’immigration a augmenté de 226.000 personnes la population du pays en 2010.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1360184/Record-UK-immigration-rise-240-000-given-right-stay-1-year.html

vendredi 25 février 2011

Alerte dans l'assiette des enfants

Le Point.fr

Effarant : 128 résidus chimiques dans le menu sur une journée d'un enfant de dix ans. C'est ce que révèle, ce mercredi, l'association Générations futures. En partenariat avec le WWF France et le Réseau environnement santé, l'association écologique est allée faire ses courses en grande surface. Dans le panier, de quoi composer trois repas et deux goûters. Les quatre laboratoires indépendants qui ont analysé les produits ont trouvé un incroyable cocktail de polluants chimiques tels que des pesticides, des PCB, des dioxines, des métaux lourds... "Les résultats dépassent malheureusement tout ce que nous pouvions imaginer et plaident pour des actions fortes de prévention environnementale dans le domaine du cancer", souligne François Veillerette, porte-parole de Générations futures. D'autant plus surprenant que la composition des repas suit scrupuleusement les recommandations du programme national "Nutrition santé".

Ainsi le petit-déjeuner, composé de thé au lait, pain de mie, beurre, jus de raisin et confiture, contient pas moins de 24 cancérigènes et 19 perturbateurs endocriniens. Le déjeuner, lui aussi parfaitement équilibré avec salade, tomates, thon, haricots verts, steak haché, raisins, baguette de pain, eau du robinet, aligne 33 cancérigènes ou perturbateurs endocriniens. Au dîner - scarole, saumon, riz basmati, citron, fromage fondu, pêche et pain complet -, 37 cancérigènes ou perturbateurs endocriniens sont au menu. Les goûters ne sont pas épargnés. La pomme brésilienne de dix heures affiche six pesticides, dont un banni en Europe, et le quatre-heures (un smoothie fraise-framboise), cinq fongicides, dont un interdit en France.

Inquiétudes

"Le plus souvent, la limite légale de chacun de ces contaminants n'est pas dépassée, hormis pour quelques produits interdits en France. Les pouvoirs publics peuvent donc rassurer le consommateur en expliquant que la réglementation est respectée. Le problème est que l'on ne prend pas en compte les effets de synergie induits par l'ingestion de tous ces contaminants", prévient François Veillerette. Au nom du principe de précaution, les trois associations demandent donc l'interdiction des pesticides, additifs et plastiques soupçonnés d'être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens. "Il ne faut pas attendre que des études prouvent de manière irréfutable leur dangerosité."

Selon le dernier sondage réalisé par l'Union européenne, 78 % des Français se disent inquiets des résidus de pesticides présents dans les fruits, les légumes ou les céréales, et des polluants que peuvent contenir le poisson et la viande. 48 % d'entre eux estiment que les autorités publiques de l'Union européenne ne prennent pas assez de mesures pour protéger le consommateur de ces risques

jeudi 24 février 2011

Au travail, ne vous forcez pas à sourire

VIE DE BUREAU - Une étude américaine souligne les effets néfastes des expressions hypocrites sur la santé et la productivité des salariés.

Vous vous êtes levé du pied gauche, mais cherchez à dissimuler vos états d'âme derrière un masque de bonne humeur ? Vous n'adoptez pas nécessairement la bonne stratégie. Selon les conclusions d'une étude américaine publiée dans l'Academy of management Journal, les sourires forcés seraient nuisibles à la santé des personnes intéressées, de même qu'à à leur productivité.
Cette enquête menée auprès de conducteurs de bus montre que ceux qui se contraignent à être aimables voient leur humeur peu à peu se détériorer en même temps qu'ils tendent à se désinvestir de leur tâche. Elle confirme les conclusions d'études précédemment menées sur le sujet. «Les employés qui expriment leurs vrais sentiments jouissent d'une meilleure santé, ont un sentiment de réalisation personnelle plus fort et sont plus attachés à leur travail», affirmait la chercheuse canadienne Ursula Hess dans une étude publiée en 2003.

«Toutes les émotions ont un rôle fonctionnel. Elles servent à optimiser le bien-être du corps, à le réguler, explique Christophe Haag, professeur de ressources humaines à l'EM Lyon et auteur de Génération QE (pour «quotien émotionnel»). Un salarié qui nie ses émotions s'expose à les voir s'exprimer d'une autre façon : insomnie, mal de dos, manque de concentration… Comme un sportif, un salarié doit être à l'écoute de son corps et agir pour remédier à ce qui le perturbe».

Dans certaines professions très exposées au public: conducteur de bus, commercial, caissier…, les individus sont plus que d'autres amenés à composer avec leurs émotions. Un vendeur est sommé d'être aimable avec ses clients, un steward ou une hôtesse de l'air d'afficher calme et sérénité en dépit de turbulences, un médecin de se montrer empathique s'il annonce une mauvaise nouvelle…

«Ces professions requièrent de savoir de jouer un rôle, de la même façon qu'un acteur. Le salarié doit en être conscient et s'y entraîner. Même si maîtriser ses émotions demeure une activité psychiquement épuisante», explique Christophe Haag. Pour ne pas friser le «burn-out», une seule solution : se connaître et faire des pauses quand la fatigue psychologique se fait sentir.

«L'open-space est un tue-l'émotion»

D'une manière générale, l'émotion demeure une denrée précieuse dans l'entreprise, de plus en plus appréciée des managers. Si l'enthousiasme ou la joie sont évidemment stimulantes, certaines émotions jugées négatives, telles la colère, possèdent aussi certaines vertus. Dans son dernier ouvrage, Petit chef ou vrai patron, Robert Sutton, professeur à Stanford, souligne que «quelques coups de gueules épisodiques créent l'impression que celui qui s'exprime sait de quoi il parle».

Mais curieusement, alors même que nombre de managers prônent un usage raisonné de l'émotion au travail, la prolifération des open-spaces tend au contraire à l'en bannir ! «L'open-space, adopté par près de 60% des grandes et moyennes entreprises, est un véritable «tue-l'émotion». Il créé des comportements factices, des attitudes de façade», estime Christophe Haag. L'entreprise a conscience qu'il faut laisser les individus s'exprimer, mais se dote de structures qui l'en empêche. Intéressant paradoxe.

http://www.lefigaro.fr/vie-entreprise/2011/02/24/09008-20110224ARTFIG00642-au-travail-ne-vous-forcez-pas-a-sourire.php

mardi 22 février 2011

"Moi métis" : et vous ?

L'article "Moi métis" , publiée le 3 février dans Le Nouvel Observateur et sur Nouvelobs.com, a suscité de nombreuses réactions et témoignages.

"Grosd" nous fait ainsi remarquer qu'il est "bien content de voir aborder cette question", car, estime-t-il, "il n'y a que des Blancs dans les médias. Dans ma famille, il y a plein de mélanges sur plusieurs générations; sale Arabe, sale Juif, sale Chinois: j'entends cela souvent. Ça fait mal mais je regarde autour de moi et dans la rue je vois des gens de tous horizons et ça me redonne espoir." Voici, en vrac, quelques témoignages.

Simone : "J'étais institutrice dans une école de la banlieue parisienne. Nous avions des enfants d'origine maghrébine, africaine, antillaise, pakistanaise, turque, vietnamienne, coréenne...Que de patience il nous aura fallu pour éviter les conflits entre tous ces gamins ! Les plus mal lotis étant justement les métis. (...). Dans la cour, les "vrais" maghrébins faisaient la chasse aux "faux", c'est-à-dire les métis, ou encore les kabyles (souvent blonds), à qui on rappelait qu'ils " n'étaient pas arabes". Les petits Noirs se faisaient traiter de fils d'esclaves. Une fois, un petit gamin noir, plutôt foncé, vient en pleurant me voir : "Là bas, le garçon m'a dit que j'étais un sale noir et que ma mère m'avait pas lavé". Surprise : l'insulteur était noir lui aussi, mais plus clair. Il venait de Martinique alors que son souffre douleur venait lui du Gabon. Une autre fois, un autre petit garçon me dit qu'il voudrait être blanc. Parce que "vous les Blancs vous avez tous les droits". Pendant les cours, j'essayais évidemment de leur enseigner le respect de l'autre, éviter les préjugés raciste, insister sur l'apport des civilisations étrangères. Peine perdue quand dans les familles le discours est autre ! Combien de fois des parents m'ont demandé de ne pas faire voisiner leur enfant avec un Arabe ou un Noir. Seuls les vietnamiens et les coréens trouvaient grâce aux yeux de parents blancs...Je me rappelle d'une année où j'ai eu une tête de classe extraordinaire : six gamins d'origine maghrébine ou métis. Je devais pour qu'ils ne s'ennuient pas trop leur faire travailler le programme supérieur, leur donner des exercices en plus. Eh bien cette année là, j'ai eu des histoires (réglées depuis au tribunal) avec une mère qui a écrit à l'inspectrice que 'je ne m'occupais que des Arabes'... "

"Je suis d'origine malgache et je suis marié avec une blonde d'Aquitaine. Nous avons deux bambins mignons comme tout. Le problème est qu'ils ont la peau café au lait, du coup c'est très dur pour eux de s'intégrer dans leur classe parce qu'ils ne sont ni blanc ni noirs."

"Je suis une métis caramel (chocolat noir + chocolat blanc = caramel au beurre salé:). Et il m'a fallu deux décennies pour voir cela sous un jour positif. En France, c'était dur, mais vivre en Allemagne, où tout ce qui évoque le monde latino, caraïbe, samba etc... a la cote, cela m'a fait un bien fou. Le regard des gens peut faire beaucoup de bien, ou beaucoup de mal. Le dépaysement aide à sortir des ornières. Maintenant, de retour en France, je suis très heureuse de ce que je suis et ne changerais de peau pour rien au monde."

"Voici mon expérience avec mes 'enfants topazes'. Ma fille plus typée a conscience de son origine indienne au contraire mon fils de type caucasien pensait dès l'école primaire que sa soeur était d'origine indienne mais pas lui. Je leur ai apporté une éducation très française. De ce fait, mes enfants n'ont aucune ambiguïté sur leur nationalité. Je suis persuadée qu'au-delà de l'apparence, l'attitude influence la perception extérieure. Il ne faut pas développer à mon sens la culture "cul entre deux chaises" car nos enfants ne sont pas là pour porter un message politique: une totale immersion dans le milieu dominant leur assure un équilibre salutaire."

"Je suis métis. Mes parents sont eux-mêmes métis, ma mère est franco-espagnole et mon père espagnol et de mère indienne d'Amérique du Sud. Cet heureux mélange fait que ma soeur et moi avons des enfants avec ces mélanges (brun, peau légèrement bronzée et yeux clairs ou très bleus). Pour un non métis, la construction de soi est plus aisée car elle est un héritage d'une communauté avec une identité propre. Etre métis, c'est plus compliqué.. Le seul héritage est celui des parents et une construction sans héritage dominant fait souvent que l'on se définit par opposition aux autres. On se construit souvent en opposition à cause du rejet des autres mais aussi parce que l'on peut ne pas se sentir en phase avec ceux qui désirent nous intégrer (ou nous assimiler). Etre métis c'est remettre en cause très régulièrement son identité; parce qu'il faut la justifier, voire la mettre en avant (ou en retrait). Bref, c'est difficile mais à l'arrivée c'est une autonomie et une force de caractère pour qui y arrive."

lundi 21 février 2011

Marine Le Pen a accusé le gouvernement de cacher les chiffres de l'immigration

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a accusé lundi le gouvernement de cacher les chiffres de l'immigration (...)

Devant la presse, réunie au siège du parti à Nanterre, Marine Le Pen a parlé de chiffres "savamment cachés" que "des fonctionnaires républicains écoeurés" auraient transmis au Front national, en lançant un parallèle avec l'icône de la Résistance Jean Moulin.

Selon ces données, 198.604 titres de séjour ont été accordés en France, soit 13,2% de plus qu'en 2009. "L'immigration professionnelle a progressé de 4,8% à 25.432", "l'immigration familiale de 7,5% à 81.237" et le nombre de naturalisations a "grimpé de 7,8% sur un an, pour atteindre 116.610", a déploré la patronne du parti d'extrême droite.

"Le ministre a-t-il fait connaître ces chiffres et ces tendances aux Français' Non", a-t-elle lancé.(...)

http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/marine-le-pen-accuse-le-gouvernement-de-cacher-les-chiffres-de-l-immigration_964668.html

dimanche 20 février 2011

Paris est la 2ème ville sur Airbnb

Imaginez un instant que vous partez à New York pour une semaine. Mais contrairement à l’habitude, vous ne souhaitez pas rester dans un hôtel. Peut-être en avez-vous marre et que vous êtes enfin décidé à lutter contre les cocas à 10$. Ou peut-être voulez-vous avoir une vraie expérience new yorkaise chez une famille locale. Alors, que faites-vous pour trouver l’hébergement que vous cherchez ? Un tour sur les appartements de Craigslist ? Ou peut-être regarder les offres sur Couchsurfing, qui fonctionne un peu comme un réseau social pour les voyageurs à la recherche d’un lit ou d’un canapé pour la nuit ? Mouais…

Entre le Couchsurfing gratuit et l’hôtel classique se trouve Airbnb. La plateforme permet de réserver (et de payer) une nuit chez un particulier dans tous les types de logement que vous pouvez imaginer ; un appartement, une maison, un bateau, un château, un igloo. Blague à part, le site permet de filtrer par de nombreux critères afin de vous aider à trouver l’hébergement idéal. Vous pouvez même trouver un hôte ou une hôtesse qui parle une langue particulière !

La société issue du programme de Y Combinator en 2009 a commencé son internationalisation en novembre de la même année. Aujourd’hui, Airbnb couvre plus de 8.000 villes à travers le monde dans plus de 170 pays. Et c’est Paris qui est la 2ème ville la plus populaire selon les utilisateurs du site (juste derrière New York). Certes, ce n’est pas très étonnant pour la première destination touristique mondiale. Pourtant, le site compte plus de 1.500 offres sur Paris actuellement et la France représente l’un des marchés avec le plus fort taux de croissance pour la société. En revanche, les offres chez des particuliers ne représentent qu’une partie de l’activité de la société (environ 40%) ; il est également possible de louer un appartement ou trouver un logement plus “traditionnel” sur Airbnb.com.

http://fr.techcrunch.com/2011/02/15/paris-est-la-2eme-ville-sur-airbnb

vendredi 18 février 2011

Le racisme au Brésil

Une série de télégrammes de l'ambassade américaine publié par Wikileaks hier, montre que le racisme contre les noirs a été souligné par les américains comme une source de honte pour le pays.

"Beaucoup prétendent que le racisme n'existe pas, malgré les preuves accablantes du contraire" écrit un des télégrammes. "La discrimination contre les afro-brésiliens ternit la réputation internationale du Brésil comme pays tolérant et foyer accueillant des centaines de groupes indigènes et immigrants des 4 coins du monde"

http://cartacapitalwikileaks.wordpress.com/2011/02/18/racismo-no-brasil/

mercredi 16 février 2011

GB: étrangers à hauts salaires bienvenus

AFP

Les étrangers venant travailler au Royaume-Uni avec un salaire annuel de plus de 150.000 livres (près de 180.000 euros) seront exclus des nouveaux quotas migratoires afin de ne pas priver le pays des "meilleurs talents", a annoncé mercredi le gouvernement.

La mesure, qui répond à une demande pressante du monde économique, s'appliquera aux immigrants pouvant justifier d'un contrat de travail, a précisé le secrétaire d'Etat chargé de l'immigration Damian Green. Elle permettra aux avocats, banquiers ou chercheurs étrangers de haut niveau d'échapper aux règles mises en place à compter d'avril pour juguler l'immigration, à condition toutefois que leur casier judicaire dans leur pays d'origine soit vierge. La Grande-Bretagne doit attirer pour son économie "les meilleurs talents et les professionnels les plus brillants", a expliqué M. Green, tout en estimant que "cela ne doit pas se faire au détriment des travailleurs déjà présents".

Le Premier ministre conservateur britannique David Cameron a promis de faire chuter d'ici à 2015 le chiffre net d'immigrants hors Union européenne de 200.000 par an à "quelques dizaines de milliers". Pour tenir l'objectif, le gouvernement avait annoncé cet automne une baisse de 20% des visas accordés en 2011 aux travailleurs non originaires de l'UE. Il avait déjà tenu compte des réticences des milieux économiques en prévoyant certaines dérogations, en particulier pour les mutations en Grande-Bretagne au sein des multinationales. Celles-ci pourront ainsi faire venir librement, pendant cinq ans, leurs employés payés plus de 40.000 livres (47.000 euros) par an.

Le nouvel assouplissement annoncé mercredi a été salué par un dirigeant des Chambres de commerces britanniques (BCC), Adam Marshall, selon lequel "le gouvernement est en train de mieux prendre en compte les inquiétudes du monde économique". L'annonce a coïncidé avec un début de polémique lancée par un inspecteur de l'Agence britannique des frontières, John Vine, selon lequel le suivi administratif est insuffisant à l'égard des étrangers dont le visa de travail a expiré et qui restent en fait au Royaume-Uni.
M. Green a admis que le "système a besoin d'être amélioré" et promis de s'y atteler.

mardi 15 février 2011

A propos de la discrimination positive de Sciences-Po Paris...

(...)

Problème du réseau

Autres oubliés de Sciences-po : les ruraux. "Il n'existe pas de lycée prioritaire dans le Cantal, la Haute-Loire et la Lozère. Or, on y trouve aussi des familles modestes", remarque Alain Cadix. De fait, si l'on regarde la liste des lycées signataires, la très grande majorité se trouve en zone urbaine. "L'importance du taux de pauvreté dans les quartiers difficiles tend à occulter le fait que 85 % des ménages pauvres ne vivent pas dans les quartiers sensibles. Cette jeunesse-là ne fait l'objet d'aucune attention particulière", s'offusque le géographe Christophe Guilluy, auteur de Fractures françaises

(...)

http://www.lepoint.fr/grandes-ecoles-de-commerce/le-succes-inacheve-du-concours-reserve-aux-zep-14-02-2011-1295419_123.php

Retour volontaire des immigrés : l’Espagne déchante

Le plan de retour volontaire des immigrés en Espagne n’a bénéficié qu’à 7500 immigrés chômeurs depuis son lancement en 2008. Pourtant lors de sa mise en œuvre, le gouvernement espagnol estimait que quelques 100.000 immigrés, pour la plupart en provenance du Maroc, d’Équateur et de Colombie, étaient concernés par cette mesure.

Le programme de retour, qui n’avait attiré que deux Marocains entre septembre 2008 et mars 2009, semblait pourtant bien parti avec 6000 demandes à fin 2009. Mais en 2010 ce chiffre a nettement baissé avec à peine 1500 adhérents pour tout le pays.

Le plan de retour volontaire d’immigrés chômeurs avait été mis en place par l’Espagne en pleine crise économique. Les participants bénéficient d’une compensation financière équivalente à 40% de leur indemnité chômage .

Les immigrés qui acceptent ce retour volontaire, doivent renoncer à leur carte de séjour et attendre trois ans avant d’être autorisés à revenir pour vivre et travailler en Espagne.

vendredi 11 février 2011

Les animaux inconnus d'Amazonie


Entre 1999 et 2009, 1200 espèces ont été identifiées dans cet immense territoire, soit trois découvertes par jour en moyenne.
L'Amazonie regorge encore d'animaux inconnus. Un gigantesque poisson-chat a, par exemple, été signalé en 2005 dans le fleuve Amazone. Deux ans plus tard, un spécimen de 32 kg était capturé au Venezuela. Parmi les reptiles, une nouvelle espèce de tortue, 28 de serpents et 26 de lézards ont été inventoriées. Un dauphin de rivière, sept singes, deux porcs-épics, huit souris et cinq rats font partie des espèces de mammifères identifiées. Et pas moins de 40 000 plantes jusque-là inconnues ont été repérées dans cette région de 6,5 millions de km². A ce jour, une grande partie de ce territoire menacé par la déforestation reste encore inexplorée.

http://www.20min.ch/ro/news/infographies/story/Les-animaux-inconnus-d-Amazonie-26340151

ARMÉNIE • L'exode continue

L'Arménie ne cesse de se vider de ses habitants selon le ministère de l'Aménagement du territoire. "Depuis 1992, 1,3 million de personnes [soit un tiers de la population] ont quitté le pays, dont des personnes hautement qualifiées. Cela a compromis le développement du pays", rapporte le site Kavkazski Ouzel. "L'émigration est l'un de nos problèmes les plus épineux et sa prévention est notre priorité", confie le ministre de l'Aménagement du territoire Vatché Terterian. La majorité des émigrés arméniens (65 %) s'installe en Russie.

http://www.courrierinternational.com

jeudi 10 février 2011

"M. Hessel, vous ne m'apparaissez pas fidèle à l'universalité de nos valeurs"

LEMONDE.FR

Cher compagnon de combat,

Je suis, M. Hessel, votre aîné de trois ans, ancien engagé volontaire des Forces françaises libres avec Leclerc. Nous avons mené la même lutte contre le nazisme. Vous avez été "témoin" (je cite une interview) de l'élaboration de la Déclaration universelle des droits de l'homme. René Cassin, en fut le maître d'œuvre et vous lui rendez hommage. J'ai eu moi-même le privilège de l'associer à certaines actions mémorielles alors qu'il était président de l'Alliance israélite universelle. A ma modeste mesure, je milite en suivant sa voie.

A travers l'ample succès rencontré par votre opuscule, c'est notre combat pendant la guerre qui est honoré. Comment ne pas vous en savoir gré ? Oui, vous faites bien avec votre enthousiasme d'éveiller les consciences des jeunes face à tous les pouvoirs sans contrôle, souvent en quête de boucs émissaires. Nous ne sommes pas en 1929, mais les engrenages peuvent aller si vite… Face à la résignation, il faut toujours préparer une culture de résistance. Mais je suis rassuré, car les jeunes, devançant votre livre, ont témoigné d'"indignations" multiples ces dernières années.

Vous avez publié dans une collection qui porte un fort beau titre : "Les hommes qui vont contre le vent". Nous le fûmes comme résistants et, permettez-moi cette pointe d'humour, je le serai encore en n'allant pas totalement "dans le vent" d'unanimité qui a accueilli votre livre. Je note que votre propos, lui, est largement "dans le vent" de ces dernières années. Certains résistants partageront vos options, d'autres ne se reconnaîtront pas dans votre "nous" collectif.

Mais ce qui devrait "nous" unir c'est un combat pour que "tous les Etats s'engagent à respecter les droits universels" de l'homme (sic). Et là, vous me voyez perplexe. Car vous n'évoquez dans votre livre que la situation en Palestine, votre "principale indignation". Il y a, qui ne le sait, matière à s'indigner tant du côté palestinien qu'israélien. Mais pourquoi "principale" ? Il est des lieux où le malheur est, ou a été, plus grand qu'en Israël et en Palestine : la Tchétchénie, le Tibet colonisé et opprimé depuis soixante ans, le Darfour avec ses populations noires massacrées par des milices arabes, le Kurdistan… Ne méritaient-ils pas au moins une mention ? Les victimes y sont cent, mille fois plus nombreuses qu'en Palestine. Que de Münich aujourd'hui, contre lesquels nous nous sommes dressés hier ! Prônerez-vous le boycott de la Chine, de la Russie, de l'Iran qui pend ses opposants ou lapide ?

Rien sur ce qui devrait être pour vous une indignation majeure : la présidence de la commission des droits de l'homme de l'ONU confiée… à la Libye tortionnaire des infirmières bulgares et d'un Palestinien. Au lieu de vouloir présider un nouveau colloque en faveur du boycott d'Israël, n'y a-t-il pas urgence à réfléchir, avec mesure, à la double légitimité qui anime les peuples israélien et palestinien ? Et au moins autant, au statut des minorités en terres d'Islam après les massacres récents de chrétiens dont vous n'avez pas (ou peu ?) parlé, tout comme de la situation dans les pays arabes contre laquelle se sont "indignés" les jeunes en Tunisie, et qui ne semble pas vous avoir fortement mobilisé. Pas un mot sur la conférence de Durban confisquée par nombre d'Etats (dont nous avions prôné l'indépendance) au profit de la seule cause palestinienne, écran de fumée devant leurs exactions.

JE NE VOUS RECONNAIS PLUS

Ah, si vous aviez mis votre nom et votre plume au service de toutes ces victimes qui ne sont pas des "nanties" médiatiques, vous seriez véritablement allé "contre le vent" de la raison d'Etat et des intérêts économiques. A vous lire, "universel" me semble être devenu "univoque". A Déclaration universelle, indignation universelle, pour tous les "damnés de la terre" et pas sélective pour la Palestine. Sur cette question, je ne vous reconnais plus : omissions, faits tendancieux, discours manichéen. Ce qui me navre c'est que ces excès risquent de décrédibiliser aux yeux des jeunes votre fidélité à nos idéaux et nuire à notre cause pour la paix en crispant les bonnes volontés en Israël.

Dans votre texte, vous vous indignez de ce que des "juifs (les Israéliens) puissent perpétrer eux-mêmes des crimes de guerre", en vous basant sur le rapport Goldstone, contesté tant par les Israéliens que par le… Hamas ! Vous avez raison. Mais vous ne dites pas que des condamnations ont été prononcées en Israël. On attend la même chose du Hamas accusé lui aussi, vous omettez de le dire, de "crimes de guerre" dans ce rapport. Equité ?


Pas un mot sur le sort de Gilad Shalit, qui a ému la ville de Paris, pris en otage pour être échangé contre des gens qui ont tué ou voulu tuer délibérément et exclusivement des civils. Il est réduit au secret depuis cinq ans, sans recevoir la moindre visite de la Croix Rouge ou colis. Tout cela est-il conforme au droit humanitaire ? J'aurais aimé lire qu'en rencontrant le Hamas vous aviez obtenu au moins une visite.

Enfin, comment pouvez-vous sérieusement écrire que "le Hamas n'a pas pu éviter d'envoyer des rockets" (par centaines) sur les civils israéliens (que vous ignorez) ? Hamas impuissant à Gaza ? Vous prônez la non-violence, mais contre Israël vous "comprenez" le terrorisme au nom du "désespoir", rhétorique commode de tous les fanatismes. Il ne semble pour vous "inacceptable" que parce qu'il est "inefficace". Avons-nous délibérément visé des civils dans des contextes autrement désespérants ? Martin Luther King, qui mit en garde contre les dérapages antisémites de l'antisonisme, n'eut pas recours au terrorisme, ni Gandhi.

M. Hessel, ne vous méprenez-pas : il n'est pas question ici de défendre le gouvernement israélien, durement critiqué dans son propre pays par des journalistes (qui, eux, ne seront pas torturés). Mais Israël comme la Palestine doivent être jugés avec la même rigueur au regard des droits de l'homme. Car ils sont les mêmes en Palestine, au Tibet ou en Israël.

Enfin, M. Hessel, le nazisme que nous avons combattu a voulu détruire les juifs. Cela ne vous gêne-t-il pas de vous trouver aux côtés de gens dont les manifestations sont ponctuées de "mort à Israël" (voire "mort aux juifs" ), d'aller saluer des responsables du Hamas qui nient la Shoah et visent dans leur charte la destruction d'Israël, refuge des rescapés ? Pas un mot d'indignation ni d'appel à la vigilance sur le fait qu'en France de nouveau on agresse des Juifs.

Je voudrais vous dire, M. Hessel que le jour où j'ai libéré avec mon unité un des camps de Dachau, moi le Juif farouchement français, et plutôt critique du sionisme, j'ai compris la légitimité pour les Juifs d'avoir un foyer national, un Etat refuge. S'il avait existé en 1933… ! C'est ce foyer juif qu'Hitler avait promis de détruire au Grand Mufti de Jérusalem, leader des Arabes de Palestine. Il le rencontra à trois reprises.

Aujourd'hui, l'Iran et le Hamas négationnistes le désavoueraient-ils ? Et précisément, le sionisme et la création de l'Etat d'Israël ne sont-ils pas nés de l'indignation des Nations (ONU) après la Shoah et de la révolte des Juifs face à leurs terribles persécutions ? La Déclaration universelle des droits de l'homme et la Déclaration d'indépendance d'Israël datent de 1948, trois ans après Auschwitz. Coïncidence (?).

Je regrette d'avoir à vous le dire, ancien camarade de combat : par vos silences, vos indulgences militantes, vous ne m'apparaissez pas fidèle à l'universalité de nos valeurs. De ce point de vue, le conflit israélo-palestinien peut nous intéresser dans la mesure où, eu égard à sa complexité historique et éthique, il met à l'épreuve notre capacité à appliquer équitablement cette universalité. J'en suis désolé, je ne trouve pas cette équité dans votre livre mais matière à m'"indigner"…

Sidney Chouraqui, avocat honoraire, engagé volontaire des Forces françaises libres

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Dans un  entretien publié dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung du 21 janvier 2011, Stéphane Hessel y explique comment il a pu survivre aux internements successifs à Buchenwald, Dora et Rottleberode, et en arrive au dernier paragraphe (les 19 dernières lignes) à cette conclusion :


Aujourd'hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d'occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d'ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d'écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j'affirme ceci: l'occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l'occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d'éléments d'exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d'oeuvres d'art. Tout cela était terrible. Mais il s'agissait d'une politique d'occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistants le travail si difficile." 

Cet article sorti en 2011 reprend en réalité presque mot pour mot un entretien remontant à 2008, de l'historien Jörg Wollenberg (Université de Breme) avec Hessel.

Le texte de cet entretien de 2008, a été publié dans un supplément à la revue "Sozial Geschichte Zeitschrift für historische Analyse des 20. und 21. Jahrhunderts".

Du mauvais sort fait aux Juifs, il n'est pas question. Jean Marie Le Pen n'est plus seul à considérer que la période de l'Occupation ne fut pas si terrible... sauf pour certains.

Jacques Tarnero

(...)

Le 18 novembre 2010, dans une interview publiée par l’hebdomadaire d’extrême gauche Politis, Hessel a fini par avouer qu’il n’avait pas participé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 : « On peut donc dire que j’ai assisté à sa rédaction de très près et de bout en bout. Mais de là à prétendre que j’en ai été le co-rédacteur ! Bref, (…) René Cassin [aurait] eu un rôle mineur, et j’aurais tout fait ! Cela commence à me peser ! ». Il serait plus exact de dire que certains de ses mensonges historiques commençaient à « peser » lourd, au point de menacer sa réputation, surtout dans la perspective de sa candidature au prix Nobel de la paix en 2011. Mais, non sans cynisme, il ne reconnaissait pas avoir lui-même menti, il faisait comme s’il avait été la victime d’une rumeur. Or, quelques jours plus tôt, dans une interview publiée le 11 novembre 2010 par Médiapart, Hessel affirmait encore qu’il avait été « l’un des participants à la rédaction de cette Déclaration universelle ». N’était-ce pas mentir effrontément, une semaine avant son aveu ? Malgré les puissantes digues élevées pour protéger la légende dorée de l’« icône », celle-ci, afin de ne pas sombrer, a dû faire des concessions à la vérité historique (...)

Pierre-André Taguieff

samedi 5 février 2011

Make Britain ‘a lot less’ tolerant towards Islamic extremists who whip up hatred against the West.

'We need to be a lot less tolerant towards Islamic extremists': Cameron calls for immigrants to respect British core values

David Cameron today pledged to make Britain ‘a lot less’ tolerant towards Islamic extremists who whip up hatred against the West.

In a major speech on terrorism, the Prime Minister argued that Britain has been too ‘passive’ towards organisations and preachers who poison the minds of young Muslims.

Mr Cameron said Britain needs to be less tolerant and more judgemental when faced with ideologies that threaten the country’s basic values.

Signalling a major departure from Labour’s softly-softly approach, he suggested that to ‘belong’ in Britain, individuals must sign up to core values such as freedom of speech, the rule of law and democracy.

In a barely-concealed attack on the opposition, he will say: ‘It’s time to turn the page on the failed policies of the past.’
The Prime Minister pledged to end all public funding for groups which give succour to extremist views. And he called for action to ban extremists from radicalising young people in universities, prisons and internet chat rooms.

At a security conference in Munich today, Mr Cameron said: ‘Frankly, we need a lot less of the passive tolerance of recent years and much more active, muscular liberalism.’
His warning comes just days after Britain’s independent reviewer of anti-terrorism laws, Lord Carlile, said that human rights rulings had made Britain a ‘safe haven’ for suspected foreign terrorists.

The Prime Minister also hit out at Labour’s experiment with multiculturalism – calling it a failure.
He says society has failed to provide a strong sense of what it means to be British, making it easier for extremists to prey on youngsters seeking something to identify with.
He added: ‘We have even tolerated these segregated communities behaving in ways that run counter to our values.

So when a white person holds objectionable views – racism, for example – we rightly condemn them.
‘But when equally unacceptable views or practices have come from someone who isn’t white, we’ve been too cautious, frankly even fearful, to stand up to them.’

Mr Cameron pledged to end the state funding of groups that help foster extremist views, even if they are not directly linked to terrorism. He warned that there is a ‘spectrum’ of dangerous groups, ranging from those advocating suicide bomb attacks to those who ‘may reject violence, but who accept various parts of the extremist world view, including real hostility towards western democracy and liberal values’.

He said: ‘As evidence emerges about the backgrounds of those convicted of terrorist offences, it is clear that many of them were initially influenced by what some have called “non-violent extremists” and then took those radical beliefs to the next level by embracing violence.’

Shami Chakrabarti, director of civil liberties and human rights campaign group Liberty, said: 'I don't know how the Prime Minister defines multiculturalism, but I agree with every fundamental right and freedom set out in his speech.

'These are the values enshrined in the Human Rights Act which I hope he will now promote rather than denigrate.'

Downing Street last night declined to name the groups Mr Cameron is referring to. But controversial organisations which have received state funding in the past include Hizb-ut-Tahrir and the Muslim Council of Britain.
Mr Cameron warned fellow European leaders that they cannot tackle terrorism simply by tracking down extremists abroad in countries like Afghanistan and Pakistan and must ‘wake up to what is happening in our own countries’.

www.dailymail.co.uk

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Le Daily Telegraph parle quant à lui d'un "discours majeur" et estime qu'il signifie que l'Angleterre doit désormais "abandonner la notion que différentes communautés peuvent vivre selon leur propres valeurs et traditions, à condition qu'elles respectent la loi". L'analyste politique de la BBC, Laura Kuenssberg, estime pour sa part que "David Cameron a marché d'un pas ferme dans un débat où bien des politiciens louvoient".

Applaudissant le Premier ministre, le Times affirme que le credo multiculturel de la "tolérance" n’est plus une réponse suffisante à l’époque agitée dans laquelle nous vivons. "(Ce concept) a été exploité par les extrémistes et ce bric-à-brac d’identité à la dérive et de religiosité pervertie a donné naissance aux attentats du 7 juillet, à la fureur djihadiste et au culte du martyr terroriste. Comme le disait Edmund Burke (philosophe du XVIIIe siècle), 'la seule condition au triomphe du mal, c’est l’inaction des gens de bien', et la plupart des Britanniques l’admettent aujourd’hui."

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(...)

A l'inverse de pays comme la France qui ont fait le choix de l'assimilation, la Grande-Bretagne a opté pour le multiculturalisme, après la décolonisation qui a vu affluer de l'ex-Empire ce que d'aucuns ont appelé "le black million". Un choix dicté par "la honte vis-à-vis du passé colonial", selon le journal The
Independent.


En clair, la Grande-Bretagne a autorisé les centaines de milliers de nouveaux venus sur son sol à conserver leurs traditions et pratiques, sans chercher à les "assimiler". Les exemples de cette tolérance sont nombreux, de l'autorisation du port du voile en passant par les prêches parfois violents de certains islamistes, longtemps tolérés.

Pour le Premier ministre, il est temps de mieux contrôler les fonds publics pour éviter de subventionner des organisations musulmanes insuffisamment actives dans le combat contre l'extrémisme.

Depuis plusieurs années, la Grande-Bretagne, qui compte environ 2,4% de musulmans, est accusée d'abriter des extrémistes musulmans.

Les attaques meurtrières du 7 juillet 2005 dans les transports en commun londoniens avaient été commises par des jeunes Britanniques musulmans. Le kamikaze auteur d'un attentat à Stockholm en décembre a fréquenté un centre islamique au nord de Londres.

Après les émeutes raciales du début des années 80 dans plusieurs cités dont Brixton, les gouvernements successifs avaient tenté de favoriser une intégration plus soutenue des minorités dans un maximum de secteurs, dont la police.

Le nouveau gouvernement Cameron a décidé de diminuer en 2011 de 20% le nombre de visas accordés aux travailleurs non originaires de l'Union européenne, alors que le Royaume-Uni est l'une des destinations les plus prisées en Europe par les immigrés.

http://www.rtbf.be/info/monde/grandebretagne/grande-bretagne-david-cameron-lie-multiculturalisme-et-terrorisme-302584

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Sarkozy: le multiculturalisme, "un échec"

AFP

Le multiculturalisme est "un échec", a déclaré ce soir sur TF1 le président de la République, Nicolas Sarkozy, car, a-t-il dit, "on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui l'accueillait".

Le chef de l'Etat français a ainsi emboîté le pas à la chancelière allemande Angela Merkel et au premier ministre britannique David Cameron qui ont tous deux estimé au cours des dernières semaines que le multiculturalisme était un échec. "Oui, c'est un échec. Dans toutes nos démocraties, on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui accueillait", a estimé le président français, interrogé sur la problématique du multiculturalisme.

"Nous ne voulons pas d'une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côtés des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans une seule communauté, la communauté nationale. Si on n'accepte pas cela, on ne vient pas en France", a-t-il insisté. "Si on accepte tout le monde, notre système d'immigration explose", a encore estimé le président français.

Une alliance objective entre le gouvernement israélien et l’autorité palestinienne


Frederic Encel : Israël face à la révolte égyptienne
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jeudi 3 février 2011

La société se féminise


C'est ce qui ressort d'une enquête de l'Ifop réalisée pour Famille Chrétienne, qui révèle que deux tiers des français considèrent que “la féminisation de la société constitue une réalité”.

Où sont les hommes ? ” C'est le titre d'une enquête de l'Ifop, l’Institut français d'opinion publique, mettant en exergue la féminisation de la société. Commandée par l'hebdomadaire Famille Chrétienne pour sa nouvelle formule qui sortira en kiosque le 29 janvier prochain, cette étude révèle que 66% des français pensent que “la féminisation de la société constitue une réalité”. Si cette proportion monte jusqu'à 72% chez les hommes et les jeunes de 18 à 24 ans, ce n'est pas forcément le cas des femmes qui sont 41% à réfuter cette affirmation.

Autre phrase soumise à l'avis des sondés, “Les hommes devraient davantage assumer leur part masculine”. En tout, ce sont 59% des français qui sont d'accord avec cette affirmation, 65% des hommes contre 54% des femmes. Mais ce sont surtout les personnes âgées de 65 ans et plus (68%) et les ruraux (62%) qui confirment cette tendance, ainsi que les croyants, qu'il soient catholique (64%) ou musulman (72%). Enfin, ces valeurs semblent être plutôt de droite puisque 68% des sympathisants FN ou UMP sont d'accord, contre 55% des sympathisants de gauche.

mercredi 2 février 2011

L'immigration au coeur du désastre scolaire

Par Ivan Rioufol

A ceux qui persistent à penser, à gauche, que l'intégration fonctionne et que l'immigration extra-européenne ne pose pas de problèmes, sinon à la marge, je conseille le rapport du Haut Conseil à l'intégration sur "Les défis de l'intégration à l'école", dont la version définitive vient d'être publiée. Si l'on admet que l'école est le révélateur de la société, le "malaise global" qui est décrit dans ce document prudent, en dit beaucoup sur la faillite du vivre ensemble et sur les perspectives qu'ouvre cette réalité. Le plus affligeant est de constater, une fois de plus, le refus des évidences chez ceux qui défendent mordicus une constante ouverture sur l'immigration "qui enrichit la France" alors que cette donnée est au coeur du désastre scolaire. Le gourou des belles âmes, Stéphane Hessel, qui invite les jeunes à s'indigner du "traitement fait aux immigrés, aux sans-papiers, aux Roms", devrait se révolter contre cette Ecole abandonnée. Mais il est vrai qu'il en est un des irresponsables responsables.

"Le bien commun est en danger", constate (page 91) le Haut conseil qui estime: "L'Education nationale est dans une situation d'urgence". Il note: "Ces dernières années sont marquées par une affirmation de l'appartenance religieuse dans les comportements des élèves (...) Depuis plusieurs années, dans un nombre croissant d'établissements, les cours d'histoire sont le lieu de contestations et d'affrontements, de mise en concurrence de mémoires particulières qui témoignent du refus de partager une histoire commune". Parmi les observations, celle-ci (page 94) : "L'antisémitisme est souvent exprimé anonymement (...) Les tensions viennent souvent d'élèves qui s'affirment musulmans. L'antiaméricanisme est souvent lié à l'antisémitisme. La vision du monde qui semble s'opérer est binaire : d'un côté les opprimés, victimes de l'impérialisme des Occidentaux (...) et de l'autre, les oppresseurs, les Européens et Américains blancs, pilleurs des pays du Tiers-monde".

Pour l'essentiel, ces descriptions ne sont pas des révélations. Cependant, rien n'a visiblement été fait pour tenter de stopper ce massacre en règle du système scolaire, qui ne sait plus quoi transmettre. Le Haut Conseil a le mérite de sonner une fois de plus l'alarme et de proposer certaines pistes reposant notamment sur le respect de la laïcité, l'aide personnalisée aux élèves, l'apprentissage du français dès la maternelle, le refus de compromis sur le contenu des programmes, etc. Certaines de ses propositions semblent plus saugrenues, comme l'instauration de services d'interprétariat agrées, ou cette bonne initiative (page 29) visant à supprimer les enseignements des langues et cultures d'origines au nom d'une priorité à l'intégration, immédiatement contredite par l'appel à développer ces mêmes enseignements dans un cursus de langue vivante...Reste que ces rustines ne sont pas à la hauteur du naufrage. Faut-il attendre de toucher le fond?