vendredi 29 juin 2007

U.S. border policies seen as threat to travel industry

Travel across the Canada-U.S. border near Niagara Falls has slowed to 1972 levels. Tourism officials blame the tighter U.S. controls on cross-border traffic.

So as the government tightens security between the United States and Canada, the longest nonmilitarized border - 3,145 miles on land and 2,381 miles over water - businesses in both countries are growing increasingly wary. A survey conducted by the Niagara Parks Commission of Ontario in 2005 showed that 36 percent of Americans and 37 percent of Canadians said they would "severely curtail" the number of times they crossed the border if a passport was required.

Starting in January, the plan - known as the Western Hemisphere Travel Initiative and suggested by the Sept. 11 Commission - will require people traveling by land or sea between the United Sates and Canada, Mexico, Bermuda and the Caribbean to present a passport, a less expensive alternative called a passport card or one of several frequent-traveler cards is already available.

Under the revised procedures, U.S. citizens will be permitted to fly to and from Canada, Mexico, the Caribbean, and Bermuda without a passport as long as they can show proof that they have applied for one.

Fewer people are crossing the border, perhaps because of the common misconception that a passport is already required to cross the border by car or boat. A study taken by the Canadian government in January showed that bridge traffic into Canada was the lightest since 1972.

source: http://www.iht.com/articles/2007/06/10/asia/canada.php

Engagez vous qu-y disaient...

un légionnaire étranger peut-il devenir français ?

Oui, un légionnaire étranger peut demander la naturalisation française au bout de trois ans de service. Celle-ci est généralement accordée, sous réserve de n'avoir eu aucun problème avec la justice et d'avoir prouvé sa volonté d'intégration à la nation française. Le légionnaire qui ne souhaite pas opter pour la nationalité française peut conserver son statut étranger et peut tout autant rester en France à l'issue de son contrat, dés lors qu'il est en possession d'une carte de résident.

Opération Paperclip (ou opération "Passeports US pour criminels")


Wernher Von Braun


Aujourd'hui avec les "green-card soldiers" en Irak, hier avec les nazis.
Quand les USA distribuent, "au nom de la liberté", des passeports US à des criminels:


Opération Paperclip

Originellement appellé Opération Overcast, l'Opération Paperclip fut menée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par l'état-major des armées des États-Unis à l'insu du Président Roosevelt afin d'exfiltrer et de recruter près de 1 500 scientifiques allemands issus du complexe militaro-industriel allemand pour lutter contre l'URSS communiste et récupérer les armes secrètes du Troisième Reich. Ces scientifiques effectuèrent des recherches dans divers domaines, notamment sur les armes chimiques ( Zyklon B), sur l'usage des psychotropes, sur la conquête spatiale sur les missiles balistiques et sur les armes à longue portée (bombes volantes V1 et V2 ).
Loin de les affecter à des postes subalternes, le Département de la Défense des États-Unis leur confia la direction de ces programmes de recherches. Ils furent affectés aux bases de White Sands dans le Nouveau-Mexique, et à Fort Bliss au Texas . Grâce en partie à l'aide de ces scientifiques, l'avancée technologique des États-Unis fut considérable pendant la guerre froide.
Le projet est stoppé en 1957, lorsque l'Allemagne de l'Ouest proteste auprès du gouvernement des États-Unis qui la dépouille de ses compétences scientifiques (et de ses nazis!) et l'opération Paperclip sera déclassifiée en 1973.

Le premier projet de la CIA est le Displaced Persons Act, une campagne d'immigration qui fait entrer un demi-million d'Européens de l'Est aux USA entre 1948 et 1952. Parmi eux, 10.000 criminels de guerre nazis: des officiers supérieurs de la Croix de Fer hongroise, de la Légion bulgare, de l'Organisation des Nationalistes ukrainiens de Stephan Bandera, de la Légion lithuanienne et de la Brigade blanc-russe. La plupart ont créé des divisions de Waffen-SS et sauvagement massacré des communistes, des juifs et d'autres citoyens.
Le Hongrois Laszlo Pasztor représentait le gouvernement du fasciste hongrois Ferenc Szalasi à Berlin pendant la guerre. En 1972, George H.W. Bush sr., alors président du conseil national des Républicains, le nomme président du Conseil républicain des Nationalités.Pasztor ouvre la porte aux criminels nazis est-européens. Comme Nicolas Nazarenko, officier des Waffen-SS en Roumanie et spécialiste des «interrogatoires» de prisonniers politiques. Ou Radi Slavoff, porte-parole d'Ivan Docheff, fondateur de la Légion bulgare. Ou Florian Galdau, aumônier de la Garde de Fer roumaine, qui se vante d'avoir aidé des milliers de criminels de guerre roumains à entrer aux USA. Walter Melianovich représente l'Association américano-belarusse, qui chante les louanges des bourreaux de la Brigade blanc-russe, une unité des Waffen-SS. Ce petit club devient en 1988 l'âme de la campagne électorale de George H.W. Bush pour les présidentielles. Slavoff est président des «Bulgares pour Bush», Galdau des «Roumains pour Bush» et Melianovich des «Ukrainiens pour Bush».

Quelques scientifiques et responsables allemands
Arthur Rudolph
Kurt Blome
Major général Walter Schreiber
Reinhard Gehlen
Alexander Lippisch
Hans von Ohain
Wernher von Braun
Bernhard Tessmann

L'opération Paperclip aboutit à la naturalisation d'un premier groupe de plus de 50 scientifiques allemands le 11 Novembre 1954 à Birmingham (Alabama). En 1955, c'est plus de 760 scientifiques allemands qui ont obtenu la citoyenneté américaine et des postes proéminents dans la communauté scientifique américaine. Nombre d'entre eux ont longtemps été membres du parti nazi et de la Gestapo, ont mené des expériences sur des humains dans des camps de concentration, ont exploité le travail d'esclaves, et commis d'autres crimes de guerre.

L'Union soviétique chercha aussi à récupérer le savoir des spécialistes allemands (surtout pour les moteurs d'avions et de fusées) encore présents sur le territoire qu'elle occupait. Ce fut le Département 7 (opérations scientifiques) qui fut chargé de l'opération. Tout d'abord, les personnels furent regroupés et purent continuer leurs recherches. Au bout d'un certain temps, ils furent tous emmenés avec leurs familles dans le cadre d'un déménagement surprise dans plusieurs villes d'Union Soviétique où tout avait été préparé pour les recevoir. Ils furent cependant renvoyés en Allemagne de l'Est à partir de 1952 lorsque les spécialistes russes qui les entouraient eurent rattrapé leur retard technologique. Le Royaume-Uni et la France menèrent des opérations similaires avec des moyens plus limités pour récupérer le savoir technologique de l'Allemagne, par exemple plusieurs installations d'essais aéronautiques furent démontées en Allemagne et reconstruites en France. Certains ex-scientifiques allemands du III e Reich participèrent à la création des premiers moteurs à réaction de la chasse française ( SNECMA Atar), du premier Airbus et des premières fusées françaises. De même, le premier hélicoptère construit dans l'usine devenue plus tard Eurocopter à Marignane , le SE 3000 était une évolution d'un modèle récupéré en Allemagne, le Focke-Achgelis FA 223 Drache.

Comme l'a écrit Vincent Jauvert dans le Nouvel Observateur paru le 11 juillet 2002 :« Quoi qu'il en soit, en ouvrant un grand nombre des dossiers secrets de la guerre froide, l'Amérique a montré sa face hideuse mais aussi son attachement à la transparence démocratique. Quelle autre nation ose mettre sur la place publique les preuves de ses compromissions ? Aucune. Ni la Grande-Bretagne, ni la Russie, ni… la France. Ces pays se sont-ils mieux comportés que les États-Unis ? Rien n'est moins sûr : le SDECE, le MI6 et le KGB ont, eux aussi, recruté bon nombre d'anciens SS et bourreaux de la Gestapo. Mais eux ne l'avouent pas. Il faut dire qu'à Paris, Londres et Moscou, personne ne les y invite, ni les parlementaires, ni les opinions. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Paperclip

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Pourtant encore aujourd'hui pour entrer aux USA il vous faudra attester sur la fiche que l'on vous donnera ds l'avion que vs n'êtes pas un ancien criminel nazi.

il semblerait pourtant que ce fut un critère de sélection...

jeudi 28 juin 2007

La triple frontière

Au premier abord, "la triple frontière" (située au sud du Brésil, au nord du Paraguay et à l'est de l'Argentine) est un joyeux foutoir.

Voir ici , un jour plutôt soft:
http://www.youtube.com/watch?v=HSl7HcHl4tw

Mais, mais... il ne faut pas croire pour autant comme on le raconte sur certains forums que vous pourrez y renouveler votre visa de touriste pour le Brésil si vous êtes déjà resté plus de six mois! Et oui, au Brésil, le tourisme, c'est six mois par an et pas plus... Vous devrez ensuite passer six mois ailleurs avant de pouvoir revenir - tous les postes-frontières vous refuseront l'entrée avant cette date.

mercredi 27 juin 2007

Jackpot baby!

Anchor baby is a pejorative term used to refer to a child born in the United States to illegal aliens or other non-citizens. Such a child is legally a citizen of the United States. The term refers to a resident alien's child's role in facilitating "chain migration" under the provisions of the Immigration and Nationality Services Act of 1965. Immigration reductionists claim that the baby would become the "anchor" of a chain by which its family may receive benefits from social programs and by which the parents may themselves eventually become lawful permanent residents or citizens of the United States.
A US-born child cannot in fact sponsor his/her parents for legal immigration to the United States until he/she becomes an adult, and illegal immigrant parents do not gain any additional legal rights based solely on the fact that they have had a child born in the US. However, illegal immigrant parents of US-born children often avoid deportation by immigration judges because they are the biological parents of minors, who have every right to be in the US as citizens. Deporting the illegal parents of US-born children causes the legal breakup of families, and judges are often unwilling to do this until the child is an adult, at which time the child can apply to sponsor their foreign-born parents for US citizenship.
The term "anchor babies" is also used to refer to children born to women who are legally in the US on temporary visas (for example a visitor’s visa) when the child's birth is specifically intended to obtain citizenship for the child under US law; however, this is more precisely described as birth tourism. Sometimes the term jackpot baby is used interchangeably with the term anchor baby. This use is also pejorative.

Birthright citizenship
Main article: Birthright citizenship in the United States of America
Under current United States federal law and most interpretations of the Fourteenth Amendment to the United States Constitution,which was ratified in 1868, to assure citizenship to freed slaves and their descendants. The majority of American born, tribal indians continued to live legally within the borders of the nation, as non-U.S. citizens, until legislation changed their status in 1924, under the Indian Citizenship Act of 1924 Any other individual born within the United States (except for a child of foreign diplomats) have long been considered a citizen of the United States, regardless of the legal status or citizenship of that individual’s mother or father.

mardi 26 juin 2007

Les empreintes des dix doigts seront requises pour entrer aux USA

Les Etats-Unis vont accroître de nouveau les mesures de sécurité aux frontières. Washington va exiger de toute personne souhaitant entrer dans le pays en provenance de l'outre-mer de donner ses dix empreintes digitales.
Des scanners d'empreintes digitales de meilleure qualité que ceux qui sont en service actuellement, vont être testés dans dix aéroports américains dont l'aéroport John F Kennedy de New York, l'aéroport O'Hare de Chicago et l'aéroport Dulles International de Washington, pour remplacer le système actuel de contrôle qui combine une photographie et deux empreintes digitales.
Le nouveau système sera également expérimenté dans plusieurs ambassades américaines dont celle de Bruxelles, a déclaré lundi un haut responsable américain de la sécurité.
Cette nouvelle exigence concernera aussi bien les ressortissants de l'Union européenne - qui bénéficient actuellement, avec d'autres pays, d'un régime particulier - que les ressortissants des autres pays, qui ont besoin d'un visa pour entrer aux Etats-Unis.
Les contrôles aux frontières pourraient par ailleurs être renforcés bientôt pour inclure des données biométriques concernant le visage et la rétine, a également indiqué ce responsable.(ats / 26 juin 2007 00:22)

source: http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20070626002250370172194810300_brf001.xml

lundi 25 juin 2007

La nationalité luxembourgeoise

Olivier Besancenot en rêve, Arlette aussi..alors pourquoi pas vous?

Normalement, la nationalité luxembourgeoise s’acquiert par la naissance.
Chaque année, on compte entre 500 et 800 ressortissants étrangers qui obtiennent la nationalité luxembourgeoise soit par voie d’option, soit par voie de naturalisation.
L'option
Selon la loi du 24 juillet 2001,
les personnes ayant déjà des attaches au Luxembourg, que ce soit par le sol ou par le sang, peuvent acquérir la nationalité luxembourgeoise par une déclaration d’option qui doit être faite à partir de l’âge de 18 ans révolus. Sont notamment éligibles pour l’acquisition de la nationalité luxembourgeoise par voie d’option:
les enfants nés au Luxembourg de parents étrangers;
les personnes étrangères mariées à un ou une Luxembourgeois(e);
les enfants ayant accompli l’ensemble de leur scolarité obligatoire au Luxembourg.
Conditions à remplir par les intéressé(e)s:
avoir résidé au Luxembourg pendant l’année antérieure à la déclaration d’option et pendant au moins cinq années consécutives;
perdre sa nationalité d’origine;
posséder une connaissance active et passive suffisante d’au moins une des trois langues du Luxembourg (allemand, français et luxembourgeois) ainsi qu’une connaissance de base de la langue luxembourgeoise.
La naturalisation
Les ressortissants étrangers peuvent acquérir la nationalité luxembourgeoise par voie de naturalisation s’ils ont atteint l’âge de 18 ans révolus et s’ils ont résidé au Luxembourg pendant cinq années consécutives précédant leur demande.
Ils doivent par ailleurs avoir une connaissance active et passive d’une des trois langues du Luxembourg (allemand, français et luxembourgeois) et une connaissance de base certifiée du luxembourgeois. Ainsi, un étranger qui maîtrise parfaitement le français devra néanmoins prouver qu’il dispose de connaissances de base en luxembourgeois, cette dernière langue justifiant d'une intégration suffisante. En revanche, une personne qui maîtrise le luxembourgeois ne doit pas nécessairement avoir des connaissances en français ou en allemand pour être éligible.

source: http://www.gouvernement.lu/tout_savoir/population_langues/natiolux.html

samedi 23 juin 2007

Cuba, n'y allez pas!


S'il paraît évident aux Occidentaux d'aller et venir à travers le monde, il ne faut pas oublier que des millions de personnes n'ont toujours pas ce droit: de nombreux pays exigent encore des visas de sortie de leurs ressortissants. Par exemple, Cuba: on dit toujours que tout Cubain (et autres ressortissants de pays communistes) arrivant aux Etats-Unis obtient facilement la nationalité américaine, mais on oublie trop que les Cubains ne peuvent que très difficilement quitter l'île librement, même temporairement.
Une fois le fameux sésame de sortie obtenu (à grand renfort de pistons bureaucratiques et de dollares), impossible de rester plus de onze mois à l'étranger sous peine de ne plus pouvoir revenir. Pour les touristes (comprenez vaches à lait, dollars sur pattes) le visa n'est que de 30 jours, renouvelable une fois dans un bureau des plus antipathiques. Mieux vaut éviter d'accoucher pendant ce laps de temps: vous aurez le plus grand mal du monde à faire quitter le pays à votre bébé, car il sera cubain et donc soumis aux mêmes règles dictatoriales...
Malgré ça, les touristes à Cuba (quelle idée!) rencontreront sûrement des dizaines de Cubains endoctrinés qui ont vécu à l'étranger grâce à leurs privilèges du Parti, sont revenus (sic) et vantent encore les mérites de ce prétendu paradis tropical où même trouver du riz demande la journée et où les libertés individuelles n'existent pas -sans parler de la liberté de la presse bien entendu.
Ils rencontreront des centaines de prostitué(e)s (bien qu'on parle hypocritement de "jineteras" c'est-à-dire "cavaliers") prêts à tout pour un dîner ou mieux un mariage avec un gringo aveuglé qui pense que son ventre plein de bière a charmé une superbe Cubaine de 18 ans!
A ceux qui se demandent pourquoi je dis que faire du tourisme est une mauvaise idée, voilà quelques arguments vécus:
-si vous croyez vous mélanger aux habitants, vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Etant donné les risques que fréquenter des étrangers fait courir aux Cubains, les seules personnes qui vous approcheront n'en voudront qu'à votre argent. Les arnaques commencent dés l'arrivée avec les taxis et ne s'arrêteront plus:
-bus 20 fois plus cher
-soirées cubaines, où, parce que vs êtes étranger on vs reservera un traitement "particulier": comprenez: "ben, vous êtes un "Gringo" donc FORCEMENT milliardaire...alors "passez a la caisse!"
" Tout ceci à grand renfort de sourires hypocrites voire même de l'agressivté, refuser de commander une boisson aprés s'être fait entuber à l'entrée passe trés mal (ne pas hésiter a les envoyez chier, c'est un rapport de force et il n'est pas absurde de leur rappeler que celui qui a l'argent c'est vous!)
Voila de quoi irriter (héhéhé) les tiers-mondistes prêts a tous les aveuglements: "ben oui, faut comprendre".
Désolé! mais quand on se fait entuber du matin au soir la "compréhension" a ses limites!

Il y a bien sur des cubains sympas, mais au final, force est de constater qu'il y a eu une relation business avec vous!

Les hôtels bon marché n'existent pas et le logement chez l'habitant vous fera constater la misère de médecins qui n'ont eau et électricité qu'à temps trés partiel (mais qui vous demanderont quand même 40 dollars par nuit...). Quant au Che (en réalité un tyran http://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara#Controverses), vous ne pourrez plus le voir en peinture à votre retour (sauf sur votre rouleau de PQ!) tant vous aurez vu son visage imprimé tous les deux mètres (idem pour José Marti). Quant à l'ambassade américaine qui ne dit pas son nom, ne vous avisez pas d'y mettre les pieds ou vous serez pris en photo sous toutes les coutures par les soldats cubains postés sur le toit voisin.
Là-bas, vous découvrirez d'ailleurs que tout le monde croit l'invasion américaine imminente, ce qui aide grandement à maintenir le régime.
Quant au prétendu "blocus", il n'est qu'économique! car il suffit d'avoir de l'argent pour pouvoir acheter des produits américains en toute hypocrisie (ex: Coca-Cola venu du Mexique, billets d'avions (pour les USA, si ça vous chante, tj via Mexico) ou encore utiliser Western-Union pour envoyer de l'argent!)
Sans parler de tous les américains en vacances, eux aussi venus par un pays tiers(côté célébrités: Di Caprio, Schwarzenegger... ont eux aussi pu contourner le "blocus".)
Ce blocus, cet embargo est un mythe, si la population ne peut pas s'offrir du Jack Daniels ou des médocs, c'est tout simplement parce que le régime place la barre des prix trop haut.

Castro ne semble pas souffrir fortement de cet "embargo" ou alors Nike comme tant d'autres font une exception...?


Le pire est que la situation n'est pas prête de s'arranger, contrairement aux idées reçues: avec ou sans Fidel (ou les Américains, autant haïs), la culture cubaine est désormais profondément corrompue et ne changera pas de si tôt.

Si vous voulez en savoir plus, je vous recommande notamment l'excellent livre de Jacobo Machover, "Cuba, totalitarisme tropical".

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A lire:

« La face cachée du Che »
Par Jacobo Machover

Quarante ans après sa mort, le Che continue à fasciner. De nombreux étudiants arborent avec fierté des tee-shirts à son effigie. Pour de nombreux intellectuels il reste un objet d'admiration ; la seule faillite de l'idéologie communiste ne suffit pas à faire taire nombre de ses thuriféraires. Et pourtant, qui connaît vraiment Ernesto Che Guevara ?

Alors que bien des biographes du guerillero argentin ont occulté ou maquillé certaines des périodes de sa vie, Jacobo Machover met au jour nombre de ses impostures. Ernesto Guevara était-il vraiment médecin ? Nul n'a jamais vu son diplôme. Ses stages n'ont jamais été validés. Plus encore : « C'est Castro qui intronisa le jeune Ernesto comme médecin à part entière ». Au surplus, ce dernier ne pratiqua jamais la médecine de manière sérieuse. C'est sur les champs de bataille plus que dans les hôpitaux qu'il se fait rapidement connaître.

Et c'est alors que l'auteur, professeur cubain exilé en France, démasque « l'autre » Che Guevara, celui de la violence et de la cruauté quotidiennes. Celui qui, fraîchement arrivé auprès de Castro, déclare « Me voici dans la jungle cubaine, vivant et assoiffé de sang ». Le jeune combattant joue un rôle de premier plan dans le jugement des « traîtres », pour lesquels il ne juge pas nécessaire la recherche de preuves – il s'agit là, pour lui, de méthodes « bourgeoises ». Puis, lorsque vient le moment de l'exécution, il préfère ne pas déléguer la tâche à d'autres. Après avoir abattu froidement un homme, il écrit dans l'un de ses carnets : « J'ai résolu le problème en lui tirant sur le côté droit du cerveau une balle de pistolet calibre 32. »

Enfin, on trouve également une analyse de la dimension mythique du Che. Pourquoi un meurtrier peut-il être admiré, vénéré, tant par certaines des personnes qui ont connu la révolution cubaine que par les plus jeunes générations qui ignorent tout du combattant argentin ? Sa carrière supposée de médecin engagé aux côtés des déshérités, ses combats dans plusieurs pays (outre Cuba, Che Guevara s'est battu au Congo et en Bolivie) au service d'une même cause peuvent faire rêver quelques naïfs en quête d'idéal. Certains regardent également son « refus du pouvoir » avec bienveillance. En réalité il en a été écarté rapidement par Fidel Castro. Sa mort, enfin, d'une rafale de balles tirées en dessous de la poitrine, fait de lui un martyr.

Quarante ans plus tard, il est bon de déconstruire un mythe toujours solidement ancré dans les esprits. Jacobo Machover fait vivre l'ouvrage avec de nombreux témoignages et écrits. Un essai bref, incisif, salvateur.
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voici qques artciles intéressants:

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Pour le quotidien espagnol El País, le "Che" est décidément devenu un fétiche. "Un féti-Che"… Rien d'autre. Lui qui se décrivait comme "une froide et implacable machine à tuer" est devenu l'icône indispensable à toute manifestation pacifique. Lui qui méprisait l'argent est aujourd'hui tatoué sur l'épaule de Maradona et de Mike Tyson, ou pend au cou de Johnny Depp, sous forme de médaillon. Lui qui détestait l'Amérique a été récupéré par Hollywood et interprété par Omar Sharif, Antonio Banderas, ou encore dernièrement Benicio del Toro.

La marchandisation du "Che", ajoute El País est le signe le plus tangible de la défaite politique et culturelle d'une certaine gauche radicale. Une défaite qui se lit, par exemple, dans les yeux des Européens de l'Est lorsqu'ils voient, médusés, des jeunes Occidentaux si riches, si bien nourris, se balader insouciants avec des tee-shirts à l'effigie de celui qui, pour eux, signifie quarante-cinq ans d'oppression.

Et puis lorsque le temps aura passé, que restera-t-il du "Che" ? Le quotidien londonien The Independent rappelle que Guevara avait lui aussi une idole : un révolutionnaire charismatique, dont les cheveux longs, le béret rouge et la geste héroïque l'ont inspiré. Il était italien et s'appelait Giuiseppe Garibaldi. Lui aussi était adulé. Lui aussi a sa légende, ses chansons, ses statues. Après tout, il est le père de l'unité italienne et les Italiens ne l'ont pas oublié, c'est certain. Mais saviez-vous que nous commémorons cette année le 200e anniversaire de sa naissance ? Non ? Et bien moi non plus, je l'ai appris en lisant cet article… Alors, le Che ? Dans cent soixante ans ?

Anthony Bellanger
Oct 2007
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Sept 2007.
CUBA • Le peuple invité à s’exprimer

Est-ce un signe réel de changement ? Raúl Castro, chef de l’Etat par intérim, a invité les Cubains à organiser des débats sur les changements à venir. Les critiques du système fusent, ce qui n’est pas habituel…

DE LA HAVANE
Pourquoi un Cubain ne peut-il pas descendre dans un hôtel même s’il possède des dollars obtenus honnêtement ? Pourquoi faut-il faire jouer la solidarité en matière de santé avec d’autres pays, alors que les services médicaux se sont nettement détériorés dans le pays en raison même de cette collaboration ? Peut-on résister à la corruption tout en continuant à toucher des salaires infimes ? Pourquoi l’Etat stimule-t-il la création de coopératives et de petites entreprises privées dans des domaines où sa gestion s’est avérée inefficace ?
Il n’y a pas si longtemps, nul n’aurait osé remettre en cause ouvertement les politiques officielles. On discute pourtant aujourd’hui de tels sujets dans des réunions et des assemblées organisées à travers le pays.
Il ne s’agit pas d’une révolte populaire spontanée. Bien au contraire. Ce sont les cellules de base du Parti communiste cubain (PCC), les centres de travailleurs et les Comités de défense de la révolution (CDR) qui ont commencé à débattre du discours prononcé par Raúl Castro le 26 juillet dernier. Le numéro deux du régime y annonçait des changements “structurels” et de “conceptions” pour régler les problèmes économiques, ouvrant ainsi la boîte de Pandore.
Autant dire que les Cubains sont invités par les autorités à exprimer librement toutes leurs doléances et suggestions.( il était temps!) On assiste à une véritable catharsis collective : les uns se plaignent des mille obstacles et vaines interdictions qui empoisonnent leur vie de tous les jours, les autres s’inquiètent du faible pouvoir d’achat des salaires, des problèmes de transport et de logement, devenus inextricables. Certains, enfin, mettent le doigt sur les contradictions les plus flagrantes, à commencer par la dualité monétaire et les prix élevés des articles de base qu’on ne peut se procurer qu’en devises, alors que la majorité de la population touche de tout petits salaires en monnaie nationale.“Le message majoritaire est qu’à Cuba il faut des changements et que le plus tôt sera le mieux”, résume un avocat qui a participé à l’une des assemblées de quartier. Les plaintes face aux difficultés quotidiennes prédominent, mais dans certaines instances elles ont donné lieu à des analyses plus poussées.
A la cité universitaire José Antonio Echeverría (CUJAE), l’institut supérieur polytechnique de La Havane, les militants des Jeunesses communistes ont conclu à la nécessité de remettre à plat “les rapports de propriété” dans le socialisme. Comme dans d’autres universités, les participants ont abordé des problèmes comme celui de l’excessive “étatisation”, qui entrave le développement économique. Ils se sont déclarés favorables à la création de coopératives et estiment qu’on devrait autoriser les petites entreprises privées afin de stimuler la production.

“La révolution, c’est changer tout ce qui doit être changé”

Le CDR de La Puntilla, dans le quartier chic de Miramar, à La Havane, a tenu son assemblée en septembre. On a d’abord expliqué aux gens qu’ils pouvaient exprimer n’importe quelle opinion et qu’à l’issue de la réunion un procès-verbal serait remis au comité municipal du PCC, où une équipe est chargée de recevoir les rapports et de transmettre les plaintes et les suggestions aux instances supérieures.
Après la lecture du discours – qui a duré une heure –, les premières interventions ont eu lieu. La réunion, tiède au départ, s’est animée peu à peu. “Certains ont même contesté la politique consistant à envoyer les jeunes dans des écoles à la campagne, les moyens étant insuffisants, y compris en ce qui concerne l’alimentation, commente un habitant du quartier. D’autres ont reproché aux autorités de s’en prendre aux retraités qui exercent n’importe quelle activité pour subsister, comme de vendre des cacahuètes grillées, alors que les vraies causes de la corruption sont ailleurs. A commencer par le fait qu’on ne puisse pas vivre décemment avec un salaire.” Un passage du discours de Raúl Castro a très souvent été cité lors des réunions : “La révolution, c’est le sens du moment historique, c’est changer tout ce qui doit être changé…” Par ces mots, le 26 juillet, le chef de l’Etat par intérim a suscité certaines attentes. Sur un mode réaliste et autocritique, il a évoqué les problèmes qui accablent la population, en particulier “les salaires manifestement insuffisants pour vivre”, et a reconnu qu’il fallait “transformer certaines conceptions et méthodes”. (De l'art de l'euphémisme)
A en croire les rumeurs, ce serait le président par intérim qui aurait lui-même proposé le débat et qui aurait demandé qu’on ne maquille pas les points de vue qui s’y exprimeront(ah bon? on nous aurait donc mentis?) si durs soient-ils. Les discussions s’étendront à tout le pays dans les prochaines semaines. D’après les premiers résultats, les gens ne ménagent pas leurs critiques. Le quotidien Granma [organe du Parti communiste], gardien de l’idéologie, a mis en avant une question qui inquiète beaucoup de Cubains : la détérioration de la santé publique en raison de l’envoi de médecins et de moyens au Venezuela, une politique jusqu’alors jamais remise en question. Et, dans certains centres universitaires, on a réclamé de plus grands espaces de participation, afin d’influer sur la prise de décisions politiques.
Quelle sera la portée de ces débats ? Certains se rappellent qu’au début des années 1990 la grande île a connu un processus similaire. “Les gens ont parlé tant et plus, mais concrètement il n’en est pas sorti grand-chose”, assure un ancien militant communiste. Comme lui, beaucoup sont sceptiques et attendent de voir. D’après une personnalité politique favorable à la ligne actuelle, “ce qu’on entend [dans les assemblées], c’est ce que disent les gens dans la rue et chez eux”. Conscient du fait que l’idée maîtresse du débat qui émerge est le changement, il parle de “créer des consensus” et affirme : “Ou nous accompagnons les changements, ou c’est l’histoire qui les fera.”

Mauricio Vicent
El País

ah bon? une seconde révolution est necessaire? ben moi je croyais stupidement que le Che, Fidel et toutes ces conneries c'était super?
on nous aurait caché des "trucs"?


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voici un article de L'express sur la farce du Che:

Avec sa gueule d'ange et son béret à étoile, l'Argentin Ernesto «Che» Guevara incarne à lui seul la pureté originelle de la révolution cubaine. Son effigie de héros populaire a acquis, depuis une quarantaine d'années, l'aura d'une icône. Quelque 20 millions de personnes, à travers le monde, posséderaient un tee-shirt à l'image du «rebelle éternel», assassiné le 9 octobre 1967 dans un village de Bolivie (lire le témoignage de Felix Rodriguez). La mythologie aurait-elle faussé notre perception de la réalité? Ceux qui l'ont connu aux premières heures de sa fulgurante carrière portent, en tout cas, un autre regard sur le «guérillero romantique». Anciens compagnons d'armes ou victimes, ils brossent le portrait d'un être froid. Brutal. Autoritaire. Et aux mains tachées du sang de nombreux innocents.


Luciano Medina, d'abord. A 81 ans, robuste, volubile et enjoué, il reste ce guajiro (paysan) qu'il fut au temps de la révolution quand il était le facteur personnel de Fidel Castro. Dans la sierra Maestra, en 1957 et 1958, c'est lui qui acheminait les messages du comandante en jefe à travers les lignes ennemies aux autres comandantes: Raúl Castro, Camilo Cienfuegos ou encore Ernesto «Che» Guevara. «C'est simple, je les ai tous connus», lance l'ex-coursier, dont la voix rocailleuse retentit dans le deux-pièces exigu de Miami (Floride) qu'il occupe depuis les années 1970. «Guevara? Il traitait mal les gens. Très mal», insiste Medina. Les deux hommes se sont fréquentés, deux mois durant, en avril-mai 1958, dans le campement de La Otilia, près de Las Minas de Bueycito. «Un jour que je lisais Sélection du Reader's Digest, peinard dans mon hamac, le Che, furieux, m'arrache la revue des mains et s'écrie: "Pas de journaux impérialistes ici! " Mais surtout, il tuait comme on avale un verre d'eau. Avec lui, c'était vite vu, vite réglé. Un matin, vers 9 heures, nous déboulons au Rancho Claro, une petite exploitation de café appartenant à un certain Juan Perez. Aussitôt, le Che accuse le fermier d'être un mouchard à la solde de la dictature de Batista. En réalité, le seul tort de ce pauvre homme était de dire haut et fort qu'il n'adhérait pas à la révolution.» Une heure plus tard, le malheureux caféiculteur est passé par les armes devant sa femme et ses trois enfants de 1, 3 et 4 ans. «Les voisins étaient traumatisés, indignés. Et nous, la troupe, nous étions écoeurés. Avec trois autres compañeros, nous avons ensuite quitté le Che pour rejoindre un autre campement.» A l'image de Juan Perez, 15 «traîtres», «mouchards», ou supposés tels, devaient pareillement être liquidés sur ordre de Guevara, entre 1957 et 1958. Et ce n'était qu'un début.

Aujourd'hui retraité en Floride, mais autrefois capitaine au sein de la fameuse colonne n° 8, celle de Che Guevara, Eduardo Perez, 71 ans, conserve, lui aussi, un souvenir pour le moins mitigé de son supérieur hiérarchique. Selon cet ex-comptable devenu révolutionnaire, le guérillero argentin se montrait hermétique à l'esprit de camaraderie qui régnait à tous les échelons de l'armée rebelle. Il en veut pour preuve ce récit édifiant: en novembre 1958, le Che envoie 30 de ses hommes, dont Eduardo Perez, en première ligne. Leur mission: tendre une embuscade à l'armée du dictateur Batista, dont une colonne, partie de Fomento, se dirige alors vers le massif de l'Escambray, où se trouve le Che. «Après une minutieuse préparation, nous lançons l'assaut vers 14 heures. Mais, deux heures plus tard, notre position n'est plus tenable en raison de la puissance de feu adverse. Du coup, nous décidons de nous replier d'un kilomètre. Mais, quand le Che a pris connaissance de notre recul, il nous a coupé les vivres!» Une journée passe, sans rien à se mettre sous la dent. Puis deux, puis trois...

Finalement, après soixante-douze heures de diète forcée, le détachement est à nouveau ravitaillé grâce au commandant Camilo Cienfuegos, qui, venu du nord, passait dans le secteur avec ses hommes pour livrer une cargaison d'armes à Guevara. «Ayant appris notre sort, Camilo nous a fait livrer d'autres rations. Plus tard, il a, paraît-il, sermonné le Che: "Que nos hommes soient tués par ceux de Batista, d'accord; mais qu'ils meurent de faim, non! "»

Au fond, même si les portraits géants du Che jalonnent leur île, ce sont sans doute les Cubains qui sont les moins sensibles au «charme» de l'icône planétaire de la révolution. Tel est l'avis d'Agustin Alles Sobreron, toujours fringant malgré ses 81 ans et qui rédige, ces jours-ci, ses Mémoires de guerre. En mars 1958, ce journaliste, accompagné d'un photographe, fut le premier reporter cubain à rencontrer, pendant de longs mois, successivement, Che Guevara et Fidel Castro dans la sierra Maestra. Un scoop publié sous la forme d'un article-fleuve dans la prestigieuse revue cubaine Bohemia (aujourd'hui disparue), où le Che s'offusque qu'on lui prête des sympathies communistes: «Je suis un militaire, rien de plus!»

A la Cabaña, il exécute les basses oeuvres du régime
«En arrivant dans le campement du Che, raconte l'ancien reporter, j'ai été frappé par sa remarquable organisation. Le bivouac possédait son propre four à pain, un petit hôpital et un émetteur de la clandestine Radio Rebelde. Tout était beaucoup mieux tenu que chez Fidel... Mais j'ai, aussi, vite remarqué que le Che ne comprenait rien à la mentalité des Cubains. Ils sont blagueurs, conviviaux et, soyons francs, un peu bordéliques; lui était réservé, intériorisé, rigide. Pas vraiment antipathique mais imbu de lui-même et un peu arrogant. En un mot, c'était l'Argentin typique!»

Quoi qu'il en soit, le 1er janvier 1959, jour du triomphe de la révolution cubaine, Che Guevara est célébré en héros. C'est lui qui, par la prise stratégique de la ville de Santa Clara, située dans le centre du pays, a fait sauter le dernier verrou et ouvert la voie de la victoire vers La Havane (dans l'ouest du pays). Dans la capitale, c'est la liesse. Et pour «el Che», une nouvelle vie commence. Fidel Castro le nomme commandant de la Cabaña, prison qui domine le port de la capitale. Derrière les hauts murs de cette ancienne forteresse coloniale, le guérillero argentin va écrire, au cours de l'année 1959, les pages les plus ténébreuses de la révolution cubaine - et de sa propre histoire.

Minimisée par de nombreux biographes de Che Guevara, cette période restera pourtant gravée à jamais dans la mémoire collective des Cubains. Tandis que Castro chauffe à blanc la population par ses discours enflammés, Guevara prend en charge les basses oeuvres. Selon Armando Lago, vice-président de l'institut de recherches Cuba Archive, 164 personnes sont envoyées au paredon (peloton d'exécution) de la Cabaña entre le 3 janvier et le 26 novembre, date à laquelle Guevara quitte la carrière pénitentiaire (1). Cette célérité fait de lui le plus grand meurtrier de l'histoire de la révolution cubaine (216 meurtres au total), devancé seulement par Raúl Castro, responsable, directement ou non, de 551 exécutions. Quant à Fidel, sans doute plus calculateur et soucieux de la postérité, il n'a jamais commis l'imprudence de se tacher les mains de sang.

En ce début d'année 1959, à la Cabaña, où s'entassent 900 détenus, on fusille tous les jours, généralement le soir. Pour partie, les condamnés à la peine capitale sont des membres de la dictature déchue, coupables de crimes avérés. Mais dans le couloir de la mort se trouvent aussi de simples opposants politiques et nombre d'innocents. C'est le cas de l'agent de police Rafael Garcia, 26 ans, de la Section radio-motorisée de La Havane. Accusé, à tort, d'avoir participé à l'assassinat d'un membre du Mouvement du 26 juillet, le parti de Castro, ce simple flic est condamné à mort, le 13 mars, à l'issue d'un simulacre de procès vite expédié. Son exécution est programmée pour le 18. Mais sa famille remue ciel et terre, réunit les preuves de son innocence et produit des témoignages à décharge. Le tribunal, en appel, n'en tient aucun compte. Sergio Garcia, frère du condamné, obtient un rendez-vous avec Che Guevara. «Je lui ai dit: "Regardez le dossier, il y a erreur, vous verrez par vous-même." Alors Guevara m'a regardé et, l'air narquois, il a lâché: "Votre frère est peut-être innocent, mais il portait l'uniforme bleu. Alors il doit mourir." Puis il m'a congédié.» Quarante-huit ans plus tard, dans son appartement du quartier de Little Havana, à Miami, Sergio Garcia tient à lire, à voix haute, la dernière lettre que son frère adressa à sa jeune épouse. La voix est blanche, ses mains tremblantes, ses yeux soudain humides: «Mon amour adoré, ceci est la dernière lettre de ma vie. Nos quatre mois de mariage furent les plus beaux du monde. Je suis fier de ma famille. Je vous aime à la folie. La seule chose qui me peine est que je meurs innocent. Je dois te laisser, mon amour, car je crois qu'ils viennent me chercher. Rendez-vous dans l'autre vie où nous nous retrouverons, ma chérie. Rafael.»

«La révolution exigeait qu'il tue, il tuait»
Témoin clef de cette période, le père Javier Arzuaga, aumônier de la prison de la Cabaña, aura mis près de cinq décennies à rompre le silence. Dans Cuba 1959: La Galera de la Muerte (Cuba 1959. Le couloir de la Mort ), publié l'année dernière à Porto Rico, celui qui recueillait les confessions des condamnés et les accompagnait dans leurs derniers instants affirme que des dizaines d'entre eux étaient innocents. «Le Che n'a jamais cherché à dissimuler sa cruauté, souligne-t-il. Bien au contraire. Plus on sollicitait sa compassion, plus il se montrait cruel. Il était complètement dévoué à son utopie. La révolution exigeait qu'il tue, il tuait; elle demandait qu'il mente, il mentait.» A la Cabaña, lorsque les familles rendent visite à leurs proches, Guevara, comble du sadisme, va jusqu'à exiger qu'on les fasse passer devant le mur d'exécution, maculé de sang frais...

«Je crois qu'en définitive cela lui plaisait de tuer des gens», estime Huber Matos, qui, en qualité de commandante de la revolucion fut l'alter ego du guérillero argentin, avant d'être condamné à vingt ans de cachot, à la fin de 1959, pour avoir dénoncé la dérive autoritaire du mouvement (2). «Au début, dans la sierra Maestra, nous avons noué une amitié qui reposait sur des affinités intellectuelles. Comme lui, j'avais une formation universitaire. Mais, quand j'ai su ce qu'il faisait à la Cabaña, j'ai pris mes distances. Tout le monde savait ce qui se passait là-bas...»

L'express-Sept 2007

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BOLIVIE • L'assassin du Che soigné par les Cubains

Quarante ans après la mort du Che, son exécuteur – le sergent Mario Terán – fait à nouveau la une de l'actualité. Il vient en effet de se faire opérer de la cataracte gratuitement... par des médecins cubains.


Retenez bien ce nom : Mario Terán. Demain personne ne s'en souviendra plus, comme cela s'est déjà produit il y a quarante ans après qu'il eut fait la une des médias. Mais je vous demande de bien garder ce nom en mémoire, un instant seulement, pour que personne n'oublie et que nous puissions tous juger. Le fils de ce monsieur s'est présenté dans les bureaux du quotidien El Deber, à Santa Cruz, Bolivie, pour demander au journal de publier un mot de remerciement aux médecins cubains qui avaient opéré son père de la cataracte dans le cadre de l'"Opération miracle" [nom donné aux missions médicales cubaines qui soignent gratuitement la population dans plusieurs pays d'Amérique latine] et lui ont rendu la vue.

Le père de ce Bolivien reconnaissant n'est autre que Mario Terán. Ce nom dira peut-être quelque chose aux plus âgés d'entre nous. Les plus jeunes n'en auront sans doute jamais entendu parler. Mario Terán est le sous-officier qui a assassiné le commandant Ernesto Che Guevara le 9 octobre 1967 dans la petite école de La Higuera. Lorsqu'il a reçu l'ordre de ses chefs, Terán a dû avoir recours à l'alcool pour trouver le courage de l'exécuter. Il a lui-même raconté à la presse plus tard qu'il tremblait comme une feuille lorsqu'il s'est retrouvé face à cet homme qu'il a vu à ce moment-là "grand, très grand, immense".

Héctor Arturo
Granma
Sept 2007

le "journaliste" en rajoute un peu à la fin...?
c'est marrant mais le Che ne parait pas si grand sur les rouleaux de PQ?!


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Les ruines de la révolution

LE MONDE | 30.12.08 |


Diez de Octubre, quartier sud de La Havane, est le triste reflet de la déchéance de l'ancienne plus belle ville d'Amérique latine. Au coin de la rue Santos Suarez, une vingtaine de personnes attendent la guagua (autobus). Cinquante ans après l'entrée triomphale des "barbudos" dans La Havane, ses deux millions d'habitants n'ont pas l'esprit à la célébration. Leur seule et unique préoccupation est celle de toujours : comment affronter les pénuries alimentaires.

Tout près, un bâtiment Art déco attire l'attention. C'est l'Apolo, un des rares cinémas qui a survécu à l'animosité révolutionnaire pour ce "divertissement bourgeois". Comme la plupart des salles de quartier, il ne présente plus de films depuis longtemps, mais il n'a pas été transformé en parking, en entrepôt ou en atelier de réparation, comme le Shangai, le Majestic, le Campoamor et tant d'autres.

"Le projecteur est tombé en panne et ils ne l'ont plus jamais rouvert, soupire un mulâtre. C'était un beau cinéma, avec sa cafétéria et sa machine à pop-corn." Une femme, dans la soixantaine, renchérit : "Ils l'ont laissé mourir, comme ils l'ont fait avec tout le reste." Le ton monte avec l'intervention d'une jeune femme : "Cette révolution nous a fait reculer de cinquante ans. Elle a détruit tout ce qu'avait construit le capitalisme, elle a séparé les familles et elle a corrompu les Cubains, qui survivent désormais grâce au mensonge et à la combine." Personne ne proteste, pas même le milicien en uniforme. La conversation se poursuivra, très animée, durant tout le trajet à bord d'un des nouveaux autobus chinois Yutong, qui ont amélioré l'exécrable service de transport en commun.

Plusieurs grands peintres, dont René Portocarrero et Amelia Pelaez, vécurent dans ce quartier dans les années 1950. L'extraordinaire chanteuse Celia Cruz y passa son enfance avant de s'exiler aux Etats-Unis. La prospère colonie espagnole et la classe moyenne y établirent leurs résidences, modestes ou prétentieuses, mais toutes au goût de l'époque, avec colonnes et barreaux de fer forgé. La meilleure pâtisserie de Cuba, La Gran Via, y avait ouvert ses portes en 1952, à deux pas de l'Apolo. Et les cinéphiles avaient le choix entre plusieurs dizaines de salles pour voir des films américains, la majorité, mais aussi français et italiens.

La Havane est un cimetière de cinémas

Avec la révolution, la classe moyenne s'est prolétarisée. Les maisons se dégradent faute d'entretien et des hordes de chiens faméliques fouillent les ordures ménagères qui s'amoncellent dans les rues défoncées, où bringuebalent encore les grosses Ford ou Chrysler des années 1950. La Gran Via a été nationalisée et ne vend plus que des gâteaux infects. Les cinémas ont quasiment tous fermé leurs portes. Sur les 135 salles que comptait La Havane - plus que Paris et New York -, il n'en reste plus qu'une vingtaine. Avec la nationalisation, dès 1960, de toutes les activités commerciales, industrielles et culturelles, les cinémas fermèrent un à un leurs portes, faute d'entretien, de films ou d'électricité.

La Havane, se lamentent les Cubains, est un cimetière de cinémas. C'est aussi un cimetière de librairies, de marchés, de commerces... Comme le reste de l'île, où les vestiges rouillés de l'industrie sucrière surgissent au milieu des champs en jachère permanente. Cuba est, enfin, un cimetière d'espérances. Il ne reste plus que l'humour noir, qui se nourrit des rumeurs sur la mort, toujours démentie, de Fidel Castro, le principal responsable du naufrage selon la plupart des commentaires recueillis sur place. "Ils le soutiennent avec des étais, comme les bâtiments de la vieille Havane", ironise Ernesto, qui est né avec la révolution et doit son nom à "l'admiration qu'éprouvait (sa) mère pour Che Guevara".

Ernesto déteste le Che et l'adulation dont il est l'objet. "J'ai perdu cinquante ans de ma vie à cause de ce régime et mon salaire d'ingénieur me donne tout au plus de quoi m'alimenter dix jours par mois." L'immense majorité des Cubains travaillent pour l'Etat et reçoivent un salaire en pesos (15 euros par mois en moyenne), qui sont acceptés uniquement pour l'achat des aliments de base et des vêtements recyclés, pour les autobus et dans les restaurants bas de gamme.

Les prix du supermarché sont deux à quatre fois plus élevés qu'aux Etats-Unis ou en Europe


En revanche, la viande de boeuf, dont le trafic est considéré comme un des plus graves délits du code pénal, ainsi que la majorité des médicaments, les vêtements de qualité et une longue liste de produits ne peuvent être acquis qu'en CUC, le peso convertible créé en 2004 et qui vaut 24 pesos nationaux (un peu moins de 1 euro). "Avec ce système, s'insurge Ernesto, le gouvernement te soutire jusqu'au dernier "kilo" (sou) si ta famille t'envoie des dollars ou des euros depuis l'étranger."

Les "magasins de récupération de devises", selon la terminologie officielle, profitent de l'absence totale de concurrence pour vendre le plus cher possible. Les supermarchés Palco et les établissements gérés par Trasval sont les plus représentatifs, en particulier le grand magasin de deux étages récemment rouvert dans la rue Galiano, qui fut avant la révolution la principale artère commerciale de La Havane et s'est convertie depuis en un champ de ruines en plein coeur de la ville. Il faut déposer sacs et pièce d'identité à la consigne avant d'entrer.

Le Trasval se donne des airs de luxe, avec ses néons abondants, ses escaliers mécaniques - qui fonctionnent - et son personnel pléthorique. Le contraste est saisissant avec les commerces voisins, tous plongés dans l'obscurité, comme le Bazar Inglés, qui vend des vêtements recyclés pour quelques pesos. Le Trasval, en revanche, offre des marchandises importées, la plupart de Chine : jouets, outils, bicyclettes, pneus, appareils électriques... Les prix sont exorbitants et les visiteurs regardent sans acheter.


Les prix du supermarché Palco, affichés en devises, sont deux à quatre fois plus élevés qu'aux Etats-Unis ou en Europe : 9,45 dollars pour un demi-litre d'huile végétale Mazola ; 3,17 dollars pour un litre de lait ; 4,27 dollars pour une boîte de thon de 170 grammes ; 1 424 dollars pour un ordinateur Dell bas de gamme (le même se vend 350 dollars aux Etats-Unis). "C'est du vol à main armée", se plaint amèrement Martha, qui sait de quoi elle parle puisqu'elle administra l'ancien Ten Cents de Woolworth (un magasin bon marché) lorsqu'il fut confisqué en 1960. "C'est d'autant plus hallucinant que le Trasval occupe exactement le même local que le Ten Cents, dont la philosophie était de baisser les prix le plus possible pour que les classes populaires puissent acheter, et on y trouvait de tout." A 75 ans, Martha conserve un discours révolutionnaire et antiyankee qui lui a permis d'occuper une situation privilégiée, mais elle avoue ne pas comprendre pourquoi l'Etat socialiste vend plus cher qu'une entreprise capitaliste.

La frustration des Cubains est palpable sur les marchés, où les étals sont vides et où s'exprime ouvertement leur obsession pour la nourriture. Lisette en est à son troisième marché ce matin et elle n'a pas encore réussi à remplir un seul des sacs en plastique qu'elle a toujours sur elle, comme tout le monde, "au cas où" elle trouverait quelque chose. "Il n'y a que de la patate douce, comme hier, avant-hier et sans doute demain. La papaye est jaunâtre, les carottes noires et les tomates vertes. Il n'y a pas de laitue mais j'ai trouvé quelques feuilles de blette." Une fois de plus, il faudra recourir à la bolsa negra, le marché noir, où les prix sont plus élevés et où on ne trouve plus grand-chose depuis que la police multiplie les arrestations. "On nous a toujours dit que les pénuries étaient dues au blocus américain, et maintenant c'est aussi à cause des cyclones. C'est toujours la faute des autres."

Le marché de la rue 19 est un peu mieux fourni que les autres mais les trois quarts des éventaires sont vides. On y trouve quelques aubergines très fatiguées, des petits concombres grisâtres, des gousses d'ail minuscules et trois bottes d'épinards. Le seul étalage qui donne une impression d'abondance offre du cresson, mais les clients ne s'y bousculent guère. Pas de poisson frais ni de viande, sauf dans les supermarchés en devises.

Jusqu'en 1958, Cuba était un grand pays agricole et produisait près de 80 % de ses besoins alimentaires. C'était aussi le premier fournisseur des Etats-Unis en légumes. La situation s'est inversée : l'île importe plus de 80 % de ses aliments et son premier fournisseur n'est autre que... les Etats-Unis. Après avoir été la troisième puissance économique en Amérique latine, Cuba est tombée à l'avant-dernier rang et l'île survit grâce à l'aide massive du Venezuela, qui a remplacé les gigantesques subventions soviétiques, interrompues en 1991.

"Les choses ne changeront pas tant que les frères Castro seront là", entend-on partout, y compris chez les révolutionnaires, qui critiquent l'immobilisme de leurs dirigeants. "Le pire, c'est la démoralisation et la trahison idéologique", déplore Gustavo, qui patiente depuis des heures avec plusieurs amis pour entrer chez Coppelia, le grand glacier ouvert en 1966 sous la bannière de l'égalité sociale. "Si tu payes en pesos, tu fais la queue et on te donne une glace infecte, mais si tu as des devises, tu passes devant tout le monde et t'as droit à une glace de meilleure qualité." Quand la révolution détruit ses propres symboles, elle n'a effectivement plus rien à célébrer.

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Cuba: un livre révèle la vie cachée, très luxueuse, de Fidel Castro



Il a été garde du corps du dirigeant de Cuba pendant 17 ans. Juan Reinaldo Sanchez livre les secrets de Fidel Castro, aujourd'hui retiré de la vie publique, en collaboration avec le journaliste Axel Gyldén, dans un livre à paraître fin mai aux éditions Michel Lafon.
Le Monde et The Guardian livrent quelques éléments du contenu de ce livre, "La vie cachée de Fidel Castro".
Juan Reinaldo Sanchez, membre de la garde rapprochée du Lider maximo avant d'être jeté en prison pour avoir voulu prendre sa retraite, et de fuir aux Etats-Unis, explique ainsi que beaucoup de Cubains n'avaient pas la moindre idée que Fidel Castro menait un train de vie bien au-delà de ce que eux pouvaient même rêver, et en totale contradiction avec les sacrifices qu'ils leur demandaient. "Contrairement à ce qu'il a toujours dit, il n'a jamais renoncé au confort du capitalisme ou choisi de vivre dans l'austérité", explique le Cubain, cité par The Guardian.

Cuba: un livre révèle la vie cachée, très luxueuse, de Fidel Castro
Cuba: un livre révèle la vie cachée, très luxueuse, de Fidel Castro - © Tous droits réservés
Selon lui, loin de l'image qu'il donnait en public, Fidel Castro, possédait une île privée sur laquelle il se rendait à bord de son yacht luxueux. Seuls quelques personnes triées sur le volet y étaient invités, comme l'écrivain colombien récemment décédé Gabriel Garcia Marquez.
Le Líder Máximo possédait aussi d'autres biens immobiliers, comme une propriété à La Havane avec un bowling, un terrain de basket, et un centre médical tout équipé.
Autre révélation: Fidel Castro ne se déplaçait jamais sans au moins dix gardes du corps, dont deux "donneurs de sang".
Juan Reinaldo Sanchez explique que pendant près de 20 ans, il a plus vu Fidel Castro que sa propre famille. "C'était un Dieu. Je buvais ses mots, croyais tout ce qu'il disait, le suivais partout et je serais mort pour lui", écrit-il. Tout ça avant de se rendre compte que Cuba lui "appartenait", "comme à un propriétaire terrien du 19e siècle".
Selon Le monde, l'ouvrage détaille également les enregistrements et la surveillance constante auxquels Fidel Castro soumettait son entourage.
D'après The Guardian, le journaliste de l'Express Axel Gyldén, affirme avoir vérifié l’histoire relatée par le garde du corps.
Fidel Castro a annoncé en 2008 son retrait de la tête de l'Etat au profit de son frère, Raul, qui détenait en fait ses pouvoirs depuis 2006, à la suite d'une opération chirurgicale du Lider. Depuis, il se tient en retrait de la vie publique...
RTBF

Multiple citizenship or multiple nationality,

Some countries consider multiple citizenship undesirable and take measures to prevent it; this may take the form of an automatic loss of a citizenship if another citizenship is acquired voluntarily (China, Japan or Singapore) or criminal penalties for exercising another citizenship (e.g. carrying a foreign passport in Saudi Arabia). Others may allow a citizen to have any number of nationalities. However, since each country decides for itself who its citizens are, based solely on its own laws and generally without regard for the laws of other countries, it is quite possible for a given individual to be considered a citizen by two or more countries even if some or all of these countries forbid dual or multiple citizenship.
Many countries, even those which "permit" dual or multiple citizenship, do not "recognize" dual or multiple citizenship under their laws: individuals are treated either as citizens of that country or not, and their citizenship with respect to other countries is considered to have no bearing. This can mean, for example, that consular officials abroad may not have access to their citizens if they also hold local citizenship (eg. Iran, Mexico, many Arab countries, former Soviet republics.)

Citizenship of multiple countries
Each country has different requirements for citizenship, as well as different policies regarding dual citizenship. An Australian study estimated that 4-5 million Australians (up to 25% of the Australian population - by far the largest group at 1.6 million of these, from the UK) had dual citizenship in 2000. An estimated sixty percent of Swiss nationals living abroad in 1998 were dual citizens. Approximately 89 countries in the world officially allow some form of dual or multiple citizenship. In the United States it is estimated that millions of Americans are also citizens of other countries. Although Germany has a very restrictive nationality law, it does allow dual citizenship under certain circumstances and the number of dual-citizens was estimated at 1.2 million in 1994 .
Sub-national citizenship
Under the U.S. Constitution, all persons born or naturalized in the United States, and subject to the jurisdiction thereof, are citizens of the United States and of the State wherein they reside.
Switzerland has a three tier system of citizenship - Confederation, canton and commune (municipality).
The Hong Kong and Macao Special Administrative Regions of the Peoples Republic of China make a distinction in their immigration laws between Chinese citizens with the right to reside in the territory and those without. Chinese citizens with right of abode in these territories can hold a different type of Chinese passport which gives more favourable travel rights internationally.

Supra-national citizenship
In European Union law there is the concept of EU citizenship which flows from citizenship of a member state.
The Commonwealth of Nations has a Commonwealth citizenship for the citizens of its members. Some member states (such as the UK) allow non-nationals who are Commonwealth citizens to vote and stand for election while resident there. However, other member states make little or no distinction between citizens of other Commonwealth nations and citizens of non-Commonwealth nations.

Issues
Being a citizen of more than one country can have many advantages as it allows to draw various citizenship benefits from multiple sources. This includes the rights to establish residence, to work, and to acquire property, educational opportunities, eligibility for various government subsidies, including healthcare and retirement, etc. However, it is prudent to realize that each citizenship carries also responsibilities and obligations and that being a citizen of another country may be a liability. There are a number of categories where potential problems call for caution or even for obtaining professional legal counsel.

Taxation
In a some cases, multiple citizenship can create additional tax liability. Countries that impose tax will generally use a combination of three factors when determining if a person is subject to taxation: Residency - they tax anyone who lives there, regardless of citizenship; source - they tax income earned there; or citizenship - they tax their citizens. Most countries use residency and/or source when determining if a person should be subject to taxation. A few countries, such as the Philippines and the United States, do use citizenship, as one of the determining factors for tax liabiliity.
A person with multiple citizenship may have a tax liability to his country of residence and also to one or more of his countries of citizenship; or worse, if he was unaware that one of his citizenships created a tax liability, then that country may consider him to be a tax evader. Many countries and territories have contracted tax treaties or agreements for avoiding double taxation. Still, there are cases, where a person with multiple citizenship will owe tax solely on the basis of holding one of those citizenships.
Example: A person who holds both Australian and United States citizenship, lives and works in Australia. He would be subject to Australian taxation, because Australia taxes its residents, and he would be subject to US taxation because he holds US citizenship. In general, he would be allowed to subtract the Australian income tax he paid from the US tax that would be due. Plus, the US will allow some parts of foreign income to be exempt from taxation; for instance, in 2006 the foreign earned income exclusion allowed up to US$ 82,400 of foreign salaried income to be exempt from income tax. This exemption, plus the credit for foreign taxes paid mentioned above, often results in no US taxes being owed, although a US tax return would still have to be filed. In instances where the Australian tax was less than the US tax, and if there was income that could not be exempted from US tax, the US would expect any tax due to be paid.

Other
There may be also problems with conscription, travel restrictions, embargoes and sets of laws issued by multiple governments governing one's behaviour domestically and while travelling abroad. In extreme cases, such as when the countries of citizenship are at war with each other, a dual citizen's international status can be very complicated, and historically, often led to incarceration of the 'enemy' citizen, notwithstanding his actual loyalties. If someone faces problems resulting from multiple citizenship, they may choose to resolve them by renouncing the undesirable citizenship(s).
The number of multiple citizens is large and increasing. Millions of people in the world are now citizens of more than one country.
After the events of September 11, 2001, the security issue was raised of persons with multiple citizenship travelling under different names - having passports under their old and new names from different countries - and using one kind of passport to exit a country, while travelling on another passport in a different name abroad, and not disclosing this travel upon return. Legislation is being prepared in Canada to end this practice, and to identify persons travelling abroad under different names and passports, and identify security threats from such individuals.
source: http://en.wikipedia.org/wiki/Multiple_citizenship

Foreign-born Japanese

Foreign-born Japanese
From Wikipedia, the free encyclopedia

A foreign-born Japanese is a person who was originally born outside Japan and later acquired Japanese citizenship . This category encompasses persons of both Japanese and non-Japanese descent. The former subcategory is considered because of intricacies of national and international laws regarding the citizenship of newborn persons.

Further information: Japanese nationality law
By Japanese laws, adult persons generally cannot hold both foreign citizenship and Japanese citizenship (dual nationality)
those who have acquired dual nationality before age 20 must choose a single nationality before reaching age 22.
those who have acquired dual nationality after age 20 must choose a single nationality in 2 years.
Many who naturalize as Japanese also adopt a Japanese name, although this is not required.
No law forbids a foreign-born Japanese to be elected as a member of Diet (as Marutei Tsurunen in fact became one). Theoretically, therefore, a foreign-born Japanese can become the Prime Minister of Japan. If this were to happen, it would repeat what happened in France in 2005, when Moroccan-born Dominique de Villepin, was appointed Prime Minister.
Probably because of the difficulty of gaining citizenship and because of cultural difference, foreign-born Japanese people account for a very small percentage of the demography in Japan. Unlike some countries where people born natively are automatically given a citizenship, many who are born and live in Japan permanently, particularly Korean and Chinese, tend to maintain their citizenship. There has been a constant discussion among the government and lawmakers whether to give them some status similar to that of a permanent resident in the United States.

Exemption de visa USA

Les citoyens des pays suivants peuvent participer au Programme d'Exemption de Visa:

Allemagne, Andorre, Australie, Autriche, Belgique, Brunei, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grande Bretagne, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Lettonie, Lichtenstein, Lithuanie, Luxembourg, Malte, Monaco, Norvège, Nouvelle Zélande, Pays-Bas, Portugal, République de Corée, République tchèque, Saint Marin, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.

Une autorisation ESTA ainsi qu’un passeport biométrique (contenant une puce) sont obligatoires pour ces ressortissants.


source: http://french.belgium.usembassy.gov/vwp_countries3.html

ESTA

ESTA est un système automatisé pour établir si les citoyens des pays participant au Programme d’Exemption de Visa pourront se rendre aux Etats-Unis sans visa. Ces voyageurs doivent être en possession d’une autorisation électronique d’ESTA avant d’embarquer pour les Etats-Unis sans visa, que ce soit par mer ou par avion.

Depuis le 12 janvier 2009, ESTA est obligatoire pour tous les pays participant au Programme d’Exemption de Visa.

https://esta.cbp.dhs.gov/esta/esta.html?_flowExecutionKey=_c75E8A32F-2C00-0A6B-6735-5A3DB34B9430_k6ECC53BD-8A76-1055-8DE9-6E0AEA56B139

ETA visa Australia

Les passeports qu'il vaut mieux avoir pour aller en Australie:

Travellers holding the following passports may apply for an ETA :

Andorra
Austria
Belgium
Brunei
Canada
Denmark
Finland
France
Germany
Greece
Hong Kong SAR

Iceland
Ireland
Italy
Japan
Liechtenstein
Luxembourg
Malaysia
Malta
Monaco
Netherlands
Norway

Portugal
San Marino
Singapore
South Korea
Spain
Sweden
Switzerland
United Kingdom
United States Of America
Vatican City
Holders of UK British National (Overseas) (GBN) passports are not eligible to apply for ETAs through this site.


What is an ETA?
An ETA is equivalent to a visa, but there is no stamp or label in your passport and there is no need for you to visit an Australian diplomatic office to submit an application. Applications for ETAs can be submitted through travel agents or airlines.
When you arrive at an airport for check-in on a flight to Australia, the airline check-in staff can electronically confirm that you have authority to board the flight to Australia.

source: http://www.eta.immi.gov.au/ETAAus1En.html

jeudi 21 juin 2007

Les premiers passeports

Il y a peu de moments de plus grande frénésie, lorsque vous préparez un voyage à l'étranger, que celui d'aller chercher votre passeport. Vos rêves de voyage deviennent réalité dès que vous voyez votre nom et votre visage dans ce petit livret.
Pour le touriste occasionnel, il s'agit vraiment du passeport vers le romantisme et l'aventure; pour le voyageur d'expérience, c'est un gage de sûreté et de sécurité. Quelque chose de rassurant se dégage de ce document que l'on conserve sur soi dans les endroits exotiques ou étrangers.

Les premiers passeports

Une des premières allusions au passeport remonte aux environs de l'an 450 avant Jésus-Christ, alors que Néhémie, fonctionnaire auprès du roi Artaxerxès de la Perse ancienne, demande la permission de se rendre en Judée. Le roi acquiesce et remet à Néhémie une lettre à l'intention « des gouverneurs de la province au-delà de la rivière », les sollicitant de lui assurer un sauf-conduit durant son passage sur leurs territoires.

Il faut attendre le règne de Louis XIV de France pour que ces « lettres de sollicitation » deviennent populaires. Le roi lui-même signe des documents en faveur de ses courtisans. Toute lettre du genre est appelée « passe port », ce qui signifie littéralement « passer dans un port », la plupart des voyages internationaux se faisant par bateau. D'où le mot « passeport ».
Au cours des cent années suivant le règne de Louis XIV, presque tous les pays d'Europe mettent sur pied un système leur permettant de délivrer des passeports. En plus d'un passeport provenant de leur propre pays, les voyageurs doivent obtenir un visa délivré par le pays où ils désirent se rendre, tout comme notre visa d'aujourd'hui.
Au milieu du XIXe siècle, la popularité grandissante du chemin de fer donne lieu à une explosion du tourisme dans toute l'Europe faisant éclater le système de passeports et de visas. En 1861, la France réagit à cette crise en abolissant le passeport et le visa. Les autres pays européens en font autant et, en 1914, le passeport est éliminé presque partout en Europe. Cependant, la Première Guerre mondiale ravive les inquiétudes touchant la sécurité internationale et les passeports et les visas sont à nouveau requis, en tant que mesure «temporaire».

Source: Passeport Canada, www.ppt.gc.ca/about/history.aspx?lang=f

double nationalité japon/canada

Le Canada accepte la nationalité double ou multiple. Cependant, conformément à la loi en vigueur au Japon, un citoyen japonais ayant une nationalité étrangère doit faire un choix entre les deux nationalités avant l'âge de 22 ans (ou dans les deux années qui suivent l'acquisition de la seconde nationalité si cette acquisition a eu lieu après l'âge de 20 ans).
Les personnes qui ont à la fois la nationalité canadienne et japonaise et qui désirent renoncer à la nationalité canadienne doivent faire une demande de renonciation à un bureau de la citoyenneté au Canada ou à un bureau diplomatique canadien à l'étranger. Cette renonciation n'est pas accordée automatiquement et peut parfois demander un an pour être traitée. Lorsqu'une personne choisit la nationalité japonaise, elle doit en faire la demande à un bureau de quartier ou à la municipalité ou encore à un bureau diplomatique japonais à l'étranger.
Les personnes qui ont la double nationalité canadienne et japonaise et qui désirent renoncer à la nationalité japonaise doivent en avertir la Direction générale des affaires juridiques ou le Bureau des affaires juridiques de district de leur région de résidence ainsi que le bureau de quartier ou la municipalité de cette région.

Source: Ministère des affaires étrangères du Canada - http://geo.international.gc.ca/asia/main/japan/citizenship-fr.asp

nationalité japonaise

La nationalité au Japon est basée sur le droit du sang.

Jusqu’en 1984, le Japon avait un système patriarcal, ce qui signifie que la citoyenneté était basée sur un père japonais et non sur une mère japonaise. C’est grace à des amendements faits sur la loi sur la nationalité en 1984 qu'est désormais également japonais un enfant né d'une mère japonaise et d'un père étranger.
     
REGISTRE DE FAMILLE

Comme cela se fait en Chine et en Corée, le Japon recueille les informations familiales dans un registre de famille appelé « koséki ». Y sont enregistrées naissance, mariage, divorce, changement d’adresse etc .. auprès du registre municipal (« kuyakusho »). Le registre de famille est ouvert aux seuls Japonais. Une épouse (Gaijin) de Japonais est enregistrée comme telle dans le registre de famille, mais au niveau de la section « mibun-jikoran ».
Tout comme le cas d’un enfant né d’un couple japonais, un enfant né dans les liens du mariage entre un parent japonais (père ou mère) et un parent étranger (père ou mère) sera listé dans le registre de famille du parent japonais. Un enfant légitimé à travers le processus « junsei » pour obtenir la nationalité japonaise, pourra également être listé dans le registre de famille des parents japonais. En revanche, pour un enfant légitimé par le système « taiji ninchi » et né d’un père japonais et d’une mère étrangère (non mariés), l’enregistrement dans le registre de famille des parents japonais ne sera pas accepté. Un nouveau registre de famille sera spécialement créé pour lui/elle.
Dans le cas où un père japonais régularise le cas de son enfant par le « taiji ninchi » l’enregistrement de cet enfant se fera dans le registre de famille des parents du père, mais dans la section « mibun-jiko-ran », tandis qu’un enfant né hors des liens du mariage entre une mère japonaise et un père étranger sera enregistré dans le registre de famille des parents de la mère.
 
Note. Les termes « nationalité » et « citoyenneté » sont utilisés tout au long de cet article, par contre, le terme « citoyenneté » n’existe pas en tant que terme légal dans la langue japonaise. En japonais, le concept de citoyenneté renvoie uniquement à la nationalité (国籍­­kokuseki). Soyez prévenus que le terme citoyenneté est utilisé pour se réferer à la nationalité dans cet article.

Source: Nagoya International Center
 
 

mercredi 20 juin 2007

Acquisition de la nationalité française

Acquisition par déclaration
Acquisition par mariage

Vous pouvez accéder à la nationalité française si votre conjoint est français et que vous pouvez justifier de cinq ans de mariage et de communauté de vie ou quatre ans de mariage si le conjoint français est immatriculé depuis au moins quatre ans dans un Consulat général de France. Vous devez également avoir une bonne conaissance de la langue française, parlée et écrite.
S'adresser au greffe du tribunal d'instance de son domicile ;
Fournir les pièces suivantes : une copie de l'acte de mariage, une attestation sur l'honneur des deux époux certifiant la réalité de la communauté de vie, un certificat de nationalité française du conjoint français et un extrait de casier judiciaire.
La déclaration est enregistrée par le ministre chargé des naturalisations, et le juge d'instance en délivre un récepissé à l'intéressé.
Le juge d'instance saisit le préfet du lieu de résidence du déclarant qui procède à une enquête afin de vérifier la continuité de la communauté de vie entre les époux.
Attention : la communauté de vie doit se prolonger un an après l'enregistrement de la déclaration, sous peine de fraude.
Le gouvernement peut s'opposer à l'acquisition pour indignité ou défaut d'assimilation. La décision est prise sous forme de décret dans un délai d'un an à compter de la date du récépissé.

Acquisition par naissance et résidence en France
L'acquisition est de plein droit pour :
les enfants nés en France de parents étrangers qui résident en France et justifient avoir résidé en France pendant une période discontinue ou continue d'au moins 5 ans depuis l'âge de 11 ans. Ils acquièrent la nationalité française à leur majorité. Il est possible de décliner la qualité de Français dans les 6 mois qui précèdent la majorité ou dans les 12 mois qui la suivent sous réserve, pour les jeunes, de prouver qu'ils ont la nationalité d'un Etat étranger ;
les mineurs nés en France de personnes étrangères et effectuant leur service.
A noter : il est créé un titre d'identité républicaine, valable 5 ans renouvelable, pour les enfants nés en France de parents étrangers titulaires d'un titre de séjour et n'ayant pas encore la nationalité française. Il est délivré sur présentation du livret de famille.

L'acquisition par déclaration :
tout enfant né en France de parents étrangers peut, dès l'âge de 16 ans, demander la nationalité française si, lors de sa déclaration, il a en France sa résidence principale et s'il a eu sa résidence habituelle en France pendant au moins 5 ans depuis qu'il a 11 ans ;
les parents étrangers d'un enfant né en France, peuvent réclamer la nationalité française pour l'enfant dès que celui-ci atteint 13 ans, à condition que l'enfant donne son accord et qu'il réside en France depuis au moins 5 ans depuis l'âge de 8 ans.

Acquisition par réclamation
Cette forme d'acquisition concerne les enfants recueillis ou adoptés (adoption simple).
S'adresser au greffe du tribunal d'instance de son domicile ;
fournir les pièces suivantes : extrait de l'acte de naissance de l'enfant, pièce justificative de résidence en France, certificat de nationalité de la personne qui a adopté ou recueilli l'enfant, extrait du jugement d'adoption ou certificat de "recueil" délivré par l'organisme ayant confié l'enfant.

Acquisition par naturalisation
Qui peut en bénéficier ?
Toute personne répondant aux conditions suivantes :
être âgée au minimum de 18 ans ;
résider en France depuis plus de 5 ans (ce délai peut être réduit pour certains, se renseigner à la préfecture) ;
être de bonnes vie et moeurs et ne pas avoir été condamné à certains peines ;
justifier de son assimilation à la communauté française, en particulier par une connaissance suffisante de la langue française. Que faut-il faire ?
adresser au ministre chargé des naturalisations une demande rédigée sur papier libre ;
la déposer en préfecture (à la préfecture de police à Paris) ;
joindre les actes d'état civil et les pièces justificatives qui sont réclamés (identité, situation de famille, profession, attestation de moralité, de la durée du séjour en France...).
Dans un délai maximal de 18 mois (après la date de remise du récépissé constatant la validité du dossier), le ministre chargé des naturalisations fait savoir si la demande est acceptée ou non. Ce délai peut être prolongé une fois, pour 3 mois par décision motivée.
La naturalisation est prononcée par décret. Les décisions de rejet ou d'ajournement doivent être motivées. Elles sont susceptibles de recours devant le Juge de l'excès de pouvoir (tribunal administratif).

Quels sont les frais ?
La demande est gratuite ; si la naturalisation est obtenue les frais sont de 3 000 F (remise totale ou partielle possible).

Effets de l'acquisition de la nationalité française
La personne ayant acquis la nationalité française, jouit des mêmes droits que tout Français de naissance. L'enfant célibataire âgé de moins de 18 ans, dont l'un des parents a acquis la nationalité française devient français de plein droit s'il a la même résidence que ce parent ; à condition que son nom soit mentionné dans le décret de naturalisation ou dans la déclaration de nationalité.
Il peut, cependant, à partir de l'âge de 16 ans, répudier cette qualité s'il n'est pas né en France. Il doit faire une déclaration devant le juge d'instance dans les 6 mois qui précèdent sa majorité ou dans les 12 mois qui la suivent.

source: francepratique.

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Pour les bruleurs de voitures:


Les jeunes gardent bien entendu la possibilité de refuser la nationalité française, afin de ne pas devenir français sans le vouloir. Ils disposent pour cela d'un délai de réflexion d'un an et demi (entre dix-sept ans et demi et dix-neuf ans).

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La loi du 16 mars 1998 marque un retour à la tradition d'une France véritable creuset d'intégration, fondé sur le principe d'une intégration progressive des populations immigrées et d'une conception large du droit du sol.

Entrée en vigueur dès le 1er septembre 1998, elle pose le principe de l'acquisition de plein droit de la nationalité française à la majorité pour tout enfant né en France de parents étrangers. Ce principe est assorti d'une double condition, garantie d'une intégration réussie de l'enfant: le jeune doit résider en France à sa majorité et doit y avoir résidé pendant cinq ans au moins depuis l'âge de onze ans.

L'obtention de la citoyenneté australienne

L'obtention de la citoyennenté australienne peut être considérée par beaucoup, sur le plan administratif comme moral, comme l'étape ultime de votre processus d'intégration en Australie. Mais à quoi ça sert vraiment au juste de devenir officiellement australien? Est-ce si difficile d'obtenir la nationalité australienne ? Dois-je abandonner ma nationalité actuelle? Toutes les réponses à vos questions dans cet article...

Quelle est la différence entre les statuts de résident permanent et de citoyen australien ?
En Australie, un résident permanent bénéficie de la plupart des droits et avantages des citoyens australiens. Cependant, il doit renouveler son visa tous les 5 ans.
Un citoyen australien a les privilèges suivants :
- il peut voter aux élections australiennes,- il peut se présenter à des élections fédérales, étatiques ou locales,- il peut se porter candidat à certains postes administratifs réservés aux citoyens australiens,- il peut obtenir un passeport australien et entrer en Australie sans visa,- il peut intégrer les forces militaires australiennes,- il peut déclarer ses enfants comme citoyens australiens même s'il sont nés à l'étranger,- il peut bénéficier de la protection des consulats et des missions diplomatiques australiennes,- il ne peut pas être expulsé ou déporté d'Australie.

Les conditions d'obtention

Pour être éligible à la citoyenneté australienne, il faut :
a) être résident permanent depuis au moins 2 ans,
b) avoir vécu en Australie au moins 2 ans au cours des 5 dernières années ET au moins 12 mois au cours des 2 dernières années,
c) être "de bon caractère", concept australien qui signifie grosso modo être une personne bien sous tous rapports, sans casier judiciaire, etc.
d) être capable de parler l'anglais au moins de manière basique (à noter que cette condition ne s'applique pas si vous avez plus de 50 ans !),
e) avoir conscience des responsabilités et des privilèges qu'apporte l'obtention de la nationalité australienne (à noter que cette condition ne s'applique pas si vous avez plus de 60 ans !),
f) avoir l'intention de vivre en Australie, ou au moins de garder un lien étroit et continu avec le pays.
A noter : la nationalité australienne n'est pas une nationalité exclusive, ce qui signifie que la loi australienne n'impose pas d'abandonner sa nationalité d'origine pour devenir citoyen australien.

source: francedownunder.

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ATTENTION: la loi a changé, dorénavant si vous avez obtenu votre visa permanent avant le 1er juillet 2007, pas de problème mais pour tous les autres kangourous, ce sera 4 ans d'attente!

Australia passes new Citizenship Laws

Australia has approved laws that will force people to wait longer before they can apply for citizenship, and are aimed at tightening national security.

The Australian Citizenship Bill was approved by Parliament on Monday (26/02/07), marking the biggest overhaul of citizenship laws in almost 60 years. Under new legislation migrants to Australia will now have to spend four years in Australia before becoming eligible for citizenship, double the current two, and the exemption age for passing basic English test has been raised from 50 years to 60.

http://www.networkmigration.co.za/news/australia/australia-australia-passes-new-citizenship-laws/

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Si votre enfant nait en Australie il n'obtiendra la nationalité australienne QUE si l'un des parents a un visa de RESIDENT PERMANENT!

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Between 26 January 1949 and 19 August 1986 any person born in Australia acquired Australian citizenship by birth automatically. The only exceptions concerned children born to diplomats.

From 20 August 1986 a person born in Australia only acquired Australian citizenship by birth if at least one parent was an Australian citizen or permanent resident.

A child born in Australia (and who is not otherwise an Australian citizen) who lives in Australia until age 10 automatically acquires Australian citizenship on his or her 10th birthday, if the child has not been granted or otherwise acquired Australian citizenship in the meantime. This occurs automatically by operation of law, and applies irrespective of the immigration status of the child or his/her parents.

source: wikipedia

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Children born in Australia 'can be deported'

By Meaghan Shaw
Canberra
September 10, 2004


Children born in Australia to parents who are not citizens are "aliens" and can be deported, the High Court ruled yesterday.

Tania Singh, 6, and her family were preparing to leave the country after the ruling, although the Immigration Department was considering their case last night.

Tania was born in Mildura in February 1998 to Indian asylum seekers. Her parents, Milkat and Sarabjeeb, and her brother Navjot, 10, are Sikhs who fled the Punjab in 1997 but failed to gain refugee visas in Australia.

The case also involved Mazhar Bakhtiyari, who was born in detention in October last year to prominent asylum seekers Ali and Roqia Bakhtiyari.

Tania's lawyers argued that despite her lack of Australian citizenship, her birth in Australia necessarily meant she was not an alien, and treating her as such was beyond Parliament's scope.

Lawyers for both children hoped that if their challenge succeeded, it would prevent them and their families from being removed.

But the High Court, in a 5-2 ruling, held that the constitution empowered Parliament to remove someone in Tania's position.

The Citizenship Act from 1948 conferred citizenship to people born in Australia.

But the law was changed in 1986 so that children born in Australia were granted citizenship only if one parent was an Australian citizen or a permanent resident. The children could also gain citizenship once they had lived in Australia for 10 years.

http://www.theage.com.au/articles/2004/09/09/1094530766172.html

Nationalité brésilienne - option de nationalité - Vie au Brésil - (Régulièrement MAJ)


"Le Brésil est bien plus qu'un pays, c'est une blague"
"O Brasil é muito mais que um pais, é uma piada"


"Le Brésil demeure le seul pays du cône sud-américain qui n'a pas encore jugé les crimes de la dictature"



"Le Brésil ne respecte aucune échéance, tout est en retard. Faudra-t-il attendre la fin du prochain carnaval ?" http://bit.ly/nI2sPa













Rendez-vous avec un brésilien ? Voilà comment ça va se passer: https://www.youtube.com/watch?v=ckm9fTNd_cA&t=190s


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Né en France, j'ai passé des années au Brésil (en plusieurs fois).

Point positif: Je n'ai subi aucune agression. Il faut dire que je me ballade constamment en bermuda, tongs, t-shirt, sans montre et avec un (trés) vieux portable.

Pour les points négatifs, voir ci-dessous:

Pour les enfants nés à l'étranger aprés 1994 d'un parent brésilien, il était jusqu'en septembre 2007 impossible de faire enregistrer sa naissance dans un consulat brésilien!!! En effet, en 1994, ces chers parlementaires, sans doute trop occupé à mater "Domingão do Faustão" sur GLOBO (grand programme culturel brésilien) ont fait passer une loi sur la nationalité avec une grosse galéjade stipulant, en gros, que si vous n'étiez pas né à "Banane Brésil" eh ben, pour vot' nationalité, c'était tant pis pour vous! résultat:

-Des milliers d'enfants apatrides! (Presque 200.000!)

Vie au Brésil:



Cette histoire résume parfaitement le Brésil, pays où l'incompétence est reine, palpable à tous les coins de rue, d'une ampleur insoupçonnée, du ministre au facteur en passant par le dentiste, le serveur, l'avocat, le pharmacien, pas un pour rattraper l'autre... Des QI de bulot!

http://tinyurl.com/bsm6bft

Combien de prix Nobel brésiliens ?

L'incompétence est un sport national, la superficialité est une manière de vivre.
TOUS LES JOURS vs devrez affronter l'incompétence! (sans parler de la bigoterie, de l'inculture, de la superstition,...etc)
On ne s'en aperçoit pas tout de suite, on se dit que c'est juste une mentalité différente et qu'on à qu'à faire un effort. C'est vrai qu'ils st sympas les bougres, pourtant tout le monde voit bien qu'il y a comme un p'ti problème, brasser du vent n'est quand même pas inscrit ds la constitution?
Et n'allez surtout pas leur mettre le nez dans leur propre incompétence, ils le prennent mal...

Vs voulez savoir si on peut compter sur un Brésilien ? OUI autant que sur du vent!

Peut-être devraient t-ils se présenter aux J.O de la bêtise ?


Il semblerait que les brésiliens "censés" (quelques dizaines dans tout le pays) aient abandonné depuis longtemps, l'effort devient vite... une galéjade.
Alors les Brésiliens se sont résignés (mot indispensable ds les dictatures et les républiques bananières).
Soit vous prenez le rythme soit vous partez, j'ai choisi de partir... (tout comme 3 millions de Brésiliens!)


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Un Brésilien en train de penser:




The Simpsons arriving in a dump:
Lisa: This is the most disgusting place i've ever been to.
Bart: What about Brazil?
Lisa: Well, AFTER Brazil!




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Revenons à nos moutons, l'option de nationalité:
-Si vous êtes né avant 1994 mais que votre naissance n'a pas été enregistrée ds les temps à l'ambassade, alors devenir brésilien est une vraie galère. (sans parler de l'amabilité et des "je sais pas" des branleurs de l'ambassade du Brésil)

Selon les cas, la personne pourra conserver sa nationalité jusqu'à ses 18 ans mais par la suite, pour la conserver:

- Il faut venir vivre au Brésil pour une période "variable".
J'ai attendu 2 ans sur place pour RIEN! Finalement au bout de 4 ans la procédure s'est close, mais sur du vent puisque j'avais quitté BBB.

Pour entamer cette procédure dite "opção de nacionalidade", un escroc avocat est obligatoire.
Voici quelques infos :

Abaixo, observamos as condições estabelecidas para a obtenção da condição de brasileiro nato aos filhos nascidos no estrangeiro, de brasileiro ou brasileira desde a época do Império, quando foi promulgada a nossa primeira Constituição.

De 25/03/1824 23/02/1.891 filho de pai brasileiro ou ilegítmo de mãe brasileira e estabelecer domicílio no Império

De 24/02/1891 15/07/1934 filho de pai brasileiro ou ilegítimo de mãe brasileira e estabelecer domicílio na República

De 16/04/1934 17/09/1946 Filho de pai ou mãe brasileira e optar pela nacionalidade após a maioridade

De 18/09/1946 23/01/1967 Filho de pai ou mãe brasileira; vier a residir no Brasil ; optar pela nacionalidade dentro de 4 anos após a maioridade

De 24/01/1967 04/10/1988 Filho de pai ou mãe brasileira e registrado em repartição brasileira é brasileiro nato e se registrado em repartição estrangeira, vir a residir no Brasil antes da maioridade e optar no prazo de 4 anos após maioridade

De 05/10/1988 06/06/1994 Filho de pai ou mãe brasileira e registrado em repartição brasileira é brasileiro nato // Se registrado em repartição estrangeira , vir a residir no Brasil antes da maioridade e optar a qualquer tempo pela nacionalidade

07/06/1994 Filho de pai ou mãe brasileiro, residir no Brasil e optar a qualquer tempo pela nacionalidade


http://www.cartorioamericana.com.br/Filhos%20de%20brasileiros%20nascidos%20no%20exterior.htm


http://www.planalto.gov.br/ccivil_03/constituicao/constitui%C3%A7ao.htm

Bien entendu, pendant cette période vous ne pourrez pas ouvrir de compte en banque, avoir une assurance médicale, monter une entreprise, etc...Car toutes ces démarches nécessitent un numéro (le RG) qui figure sur la carte d'identité. Vs deviendrez bien rapidement un "clandestino" ds votre propre pays. (et vs avez intérêt à prier pour que rien de grave ne vous arrive!) Cependant le juge vous demandera quand même de vous justifier quant à vos activités quotidiennes!???!

"We haven't had to face anything like this," Smith said. "It was a bold move to go to an emerging country. The IOC deciding to go to South America was a really important, strategic issue — but with all the associated risks."

Car les Brésiliens (tout comme bon nombre d'abrutis du Sud) s'imaginent qu'étant un "gringo" , on est (naît) forcément milliardaire et l'on pourra donc se débrouiller le temps de la démarche sans problème.

Quand vs vs rendrez au tribunal, sachez que les femmes peuvent venir habillées comme des putes mais pour les hommes, tenue correcte exigée: c.à.d chaussures fermées, pas de bermuda, pas de casquette alors que les policiers en ont...
J'ai fait le test au tribunal en France à mon retour et je suis rentré en bermuda et tongs.
Ahlalaaaa, ces républiques bananières qui se donnent des grands airs, dans un pays où tout le monde ne peut même pas se payer des Havaianas.

Anafalbetismo funcional entre universitários brasileiros chega a 38%



http://www.bbc.co.uk/portuguese/noticias/2013/10/131004_mercado_trabalho_diplomas_ru.shtml


Mais bon, il faut être clair, à part faire chier les Argentins, être brésilien, ça sert à rien!
Demandez leur de vs raconter leurs passages de frontières en Europe et aux USA avec leur super passeport:
-"os vetos a brasileiros superam os de nigerianos, chineses e indianos."
-"Brasileiros pagam até R$ 30 mil por casamentos falsos na Espanha".

Les pages de petites annonces telles Loquo en Espagne pullulent d'offres et de demandes de brésiliens désirant tels papiers, revendant tels documents afin de truander l'administration. C'est qd même marrant de les voir, tels des mexicains, trés fiers de leur pays et en même temps tout faire pour le quitter...


Vivre au Brésil, c'est vivre à la maternelle (en musique).

Tout est désorganisé, le foutoir en version tropicale (toutes classes sociales confondues!) il faut toujours repasser derrière les gens, confirmer des trucs absurdes et MEME comme ça vous n'êtes pas sur que la personne comprenne!? il faut TOUJOURS tout répéter PLUSIEURS fois et malgré ça, ils enchaîneront conneries sur conneries!!!


Le Brésil n’a pas réussi à tirer son épingle du jeu de la plus grande compétition sportive au monde


A moins d'avoir l'instinct maternel (ce que je n'ai pas) ou la patience d'un Abbé Pierre, vs constaterez que les revendications footballistiques priment sur la matière grise dans cette république bananière. D'ailleurs la couleur fétiche nationale n'est t-elle pas directement inspiré d'une BANANE?




Vous apprécierez BBB (Big-Banana-Brasil) si vous venez en vacances, si vs faites ds l'humanitaire ou si vs avez des années à perdre à chaque fois que vs entamerez une démarche...
L'incompétence et la lenteur (stupidité?) ont atteint des niveaux olympiques!
Et je ne parle même pas de la violence = Rien qu'à Rio: 25 000 morts en 3 ans, 50 000 morts par an dans tout le pays. (Au moins 60.442 des homicides commis jusqu'en 2007 au Brésil n'ont toujours pas été élucidés...) et de la misère: 74 000 enfants continuent de mourir chaque année de maladies soignables ou de malnutrition.






Ponctualité:

Vous avez rdv avec un brésilien ? Voilà comment ça va se passer:

Avant toute chose, avez vous bien pensé à confirmer le rdv 3 fois dans la semaine et surtout le jour même ? Sinon vous allez vous entendre dire:
-"ah ben je croyais que c'était annulé!?"



-1 N'oubliez pas votre portable, il va être votre meilleur ami pour les 2 prochaines heures!
-2 Vous arrivez à l'heure, votre ami n'est pas là: 1er coup de fil
-3 Ah ben, finalement, vous apprenez que votre ami s'est trompé et vous a donné une mauvaise adresse: re-coup de fil
-4 re-re coup de fil il aura 2 heures de retard, mais c'est pas grave, son ami Thiago sera là!
-5 re-re-re coup de fil: Thiago n'arrive pas.
-6 re-re-re-re coup de fil: pas grave Thais arrive.
-7 re-re-re-re-re coup de fil: Thais ne viendra pas.
-8 re-re-re-re-re-re coup de fil: Thiago n'aura "qu'une heure" de retard, chouette!
-9 Thiago arrive avec Thais 2 heures plus tard.
-10 re-re-re-re-re-re-re coup de fil: votre ami sera là dans une demi-heure
-11 votre ami arrive 1 heure plus tard, la soirée peut enfin commencer...

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Télévision:
Où que vs soyez, vs observerez ce grand peuple scotché à sa télé:
-salles d'attente, salles de sport, restos, cafés, médecins...Pas un endroit sans que ces abrutis ne parviennent à décrocher de leurs programmes de grande qualité...(PAS 1 chaine valable!)

Pourtant quand ils veulent:

En cas de match de foot ou de carnaval bizarrement, toute une nation retrouve les simples valeurs de ponctualité et d'énergie!? Mystère



Les soirs de matchs, en plein milieu de la nuit, vs les entendrez encore gueuler par la fenêtre le nom de leur équipe préférée (en cas de victoire) c'est tellement sympa pour l'ambiance et tellement pratique le lendemain (et les jours d'après) pour ne rien foutre!
aaaaah vous n'êtes pas sorti de l'auberge!
Une bonne option consiste à laisser tomber, surtout vu l'échelle des salaires. Si on vs propose 1000 reais, vous êtes priés de danser la samba.

(Et Pensez à acheter un aspirateur! En effet, les brésiliens (qui peuvent se le permettre) adorent se faire torcher le cul: Une bonne est à la disposition de toute la famille pour un salaire de merde et fera le ménage à 4 pattes, les aspirateurs semblants relever de l'absurde)



«Les gens ici doivent vivre dans la merde, au milieu des moustiques, et cohabiter avec les caïmans, dans des conditions totalement insalubres et inhumaines», s'insurge pour sa part le biologiste Ricardo Freitas Filho, coordinateur de «l'Institut Jacaré». «C'est ça la réalité de Rio de Janeiro, la ville merveilleuse des Jeux olympiques!», enrage-t-il.

Tous les Européens que j'ai croisés vivant là-bas étaient:
-soit riches
-soit des expats avec le super salaire qui suit (et une mentalité d'expats: c.à.d des têtes à claques communautaristes)
-soit des personnes aidées par leur famille. En effet, sans l'aide familiale, le "miracle brésilien" s'arrête net!

Charles Darwin est venu faire un tour au Brésil en 1832, dans son journal, il écrivait qu'il n'avait "pas connu d'autres endroits où il y avait tant d'hypocrisie, de grossièreté et d'injustice".


"Le racisme est présent dès l'école élémentaire, confie M. Pattussi. Les enfants se font traiter d'Indiens par les petits Brésiliens. Agressés, rackettés, ils préfèrent abandonner l'école et rejoindre le travail illégal."

 Indigènes: "il y a beaucoup de racisme et de rejet de la part de la population urbaine"

"Joaquim Barbosa, premier juge noir à accéder au poste de président à la Cour suprême de Brasilia, estimait, en 2012 : "Le racisme au Brésil est caché, subtil, non avoué dans son expression, masqué et sous-estimé par les médias. Il n'en demeure pas moins extrêmement violent."

Depuis, d'autres pays ont rejoint le Brésil sur ces terrains nauséabonds mais l'image d'Epinal dont jouit le Brésil a quand même tendance a m'exaspérer.



Par exemple, il suffit de regarder la télé 5 min pour compter les blondasses siliconées et autres présentateurs gras du bide, vulgaires et ignares ayant un goût vestimentaire oscillant entre Polnareff et Garcimore qui pullulent, entre autres sur TV Globo, référence culturelle majeure pour ceux en manque de nouvelles du dernier kangourou échappé du zoo, de la filmo complète de Jean-Claude Van Damme ou du dernier tube de Xuxa, reine-pétasse des enfants.

Il y aura peu de trace du "Brésilien métissé" qui représente quand même près de la moitié de la population. (sauf en cas de match ou de concert bien évidemment) Le tout avec un modernisme très 1982. Si vs expliquez qu'il y a peut-être un léger problème de discrimination, ils vs regarderont éberlués, pourtant 5 min de télé suffisent à démontrer le problème...
Les autres chaines publiques st également médiocres, seule différence: leur budget ridicule.

Il n'y a aucune chaine intéressante sauf sur le câble à la rigueur entre 2 pages de pubs.

A ce niveau il n'est même plus question de république bananière, c'est tout un régiment de bananes!


Brainstorming brésilien

Vous constaterez en plus, la couardise des classes sociales blanches moyennes et élevées, ils ne se posent jamais de questions:
- c'est toujours la faute des pauvres et du PT, et tant pis si la dictature ou le plan Condor par ex, étaient le fruit des Blancs riches et de droite!
Le scandale Collor? oublié!
Pour mémoire:
- Après avoir été jugé par le Sénat, Collor de Mello est suspendu pour 180 jours en septembre 1992 puis destitué. Il devenait le premier président en poste d'Amérique latine à être destitué!
ils ont la mémoire courte.

Lula:
Lula est un salaud ni plus ni moins parce qu'il n'est pas de leur monde.
La corruption n'est pourtant pas une marque déposée.

“Un tweet de Lula en 1988 : “Quand un pauvre vole, il va en prison. Quand un riche vole, il devient ministre.”


 Lula a été nommé ministre du gouvernement de Dilma Rousseff, rapportent nos confrères du HuffPost Brésil. L'ex-président brésilien était pressenti pour accepter un ministère au sein du gouvernement de Dilma Rousseff pour tenter d'éviter sa chute.
Par la même occasion, l'icône de la gauche brésilienne, qui ambitionne de revenir au pouvoir en 2018, échappe à la menace d'un humiliant placement en détention dans le cadre de l'enquête sur le scandale de corruption Petrobras. Les ministres ne peuvent en effet répondre pénalement de leur actes que devant le Tribunal suprême fédéral (STF), en charge du dossier politique de l'affaire. D'où la nécessité pour le pouvoir de le faire entrer au gouvernement, en succédant à Jacques Wagner au poste de chef de cabinet du gouvernement.

Au passage, je rappelle que Lula (team #touspourris)est le 1er président a avoir remboursé la dette du pays depuis...2 siècles!
-"La performance est historique : pour la première fois, le Brésil est devenu créditeur. Le niveau des réserves de change de la Banque centrale brésilienne a dépassé de 4 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros), en janvier, le montant de la dette extérieure des secteurs public et privé du pays." (Le Monde, Fev 2008)
-en 8 ans, 28 millions de Brésiliens sont sortis de la misère. En 2003, 12 % de la population (22 millions) souffrait de la faim, un taux ramené à 4,8 % en 2008 (10 millions). En 2008, la "bolsa familia" a coûté à l'Etat 6 milliards de dollars soit un peu moins de 2 % du budget. Mais il s'agit du plus grand programme de redistribution de richesses du monde. (Le Monde 15.09.10)
-Malnutrition en recul de 73 %. (Le Monde 14.09.10)
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/01/18/97002-20110118FILWWW00708-bresil-plus-de-25-m-d-emplois-crees.php

Mais un bon "Tucano", traduction: abruti, souvent raciste et ignare, bercé par les torchons que sont Globo ou Folha, vs expliquera sans rire que tout est dû aux "merveilleux" politiciens qui l'ont précédé.

(on se demande alors POURQUOI ils n'ont pas agi avant?!)



Vocabulaire:
Les Brésiliens, aimant tout simplifier (on peut d'ailleurs constater l'efficacité de leurs méthodes tous les jours!) ADORENT se cacher derrière un vocabulaire digne de la maternelle: pour un sujet grave comme une nouvelle loi ça va être "une petite loi" , une nouvelle règle "une petite règle", une agression à la sortie d'une banque, une "saidinha" (petite sortie), un plat qui n'arrive jamais va être fait "rapidinho" au lieu tout simplement d'être fait quand on passe commande? Pourquoi faire simple???
Jamais bien sûr, ils ne vont se demander s'ils ne sont pas: "un peu cons"?
"Já para a salinha a abrir a malinha

Les prénoms:
Les brésiliens se trainent des prénoms à coucher dehors!
Essayez de ne pas pouffer quand on vous présentera Uoshito, Roniérison, Waldisnei, Greice Kelly, Anaeldes, Sue-Ellen, Moogli ou encore Britnei (avec l'accent bien sûr: "Britchiné")
Mais là-bas un prénom est inutile vu qu'on va vous appeler par un sobriquet 365 jours sur 365!
ça pourrait être charmant s'ils étaient foutus de comprendre qu'un nouveau venu, n'étant pas forcément au courant de ces us et coutumes infantilisants, puisse avoir la MALHEUREUSE idée, par exemple, pour un RDV de boulot ou chez le medecin de demander " Roberto Machin ou Amanda Bidule" et de se retrouver devant un MUR D'INCOMPREHENSION pour avoir eu la sotte idée d'appeler Amanda ou Roberto par son nom ou prénom alors que pour eux Amanda n'est autre qu'"Amandinha" et Roberto, "Pélé ou Kaka". Le nombre de fois où vous êtes confrontés à des gens (abrutis) qui travaillent (sic) depuis des mois voire des années avec des personnes dont ils n'ont JAMAIS eu l'idée de simplement mémoriser le nom ou prénom est hallucinante...

Sachez également que si vous ne prononcez pas EXACTEMENT comme il faut, ils ne comprendront rien! et SI vous prononcez exactement comme il faut, ils vs raconteront leur vie sans se demander si, en tant qu'étranger, vous ne seriez peut être pas plus à votre aise s'ils s'exprimaient un peu plus lentement (les merveilles de l'éducation TV Globo)

Santé: (Prix de 2007. Avec l'inflation, vous pouvez multiplier...)

Important: Si vous tombez malade, attendez vous à "cracher"!

Après une analyse de sang (40 euros) PERSONNE dans le labo ne sera en mesure de vous expliquer le résultat de vos analyses, vous vous dites que ça doit être la faute à pas de chance alors vous tentez la pharmacie du coin:
-"On comprend pas"
Bon décidément c'est pas mon jour, alors vous faites une, puis deux, puis trois autres pharmacies et toujours PERSONNE pour vous expliquer un truc qui vous a quand même coûté 40 euros! Ils ne sont même pas foutus de vous expliquer OU on peut trouver un docteur !?? (Pages jaunes? "connais pas!")
Finalement on trouve (seul, par hasard) une clinique, et là, pour la modique somme de 80 euros, on vous expliquera ce qui se passe...

Bien sûr, vous pouvez toujours retourner chez votre médecin !?
S'il n'est pas au stade en train de se dire qu'il a quand même bien de la chance d'être brésilien car au moins son peuple s'est trouvé une marotte en faisant rouler une baballe qui occupe leur cerveau à longueur de journée.

Dents: Alors que j'avais besoin de me faire soigner une dent, j'ai constaté sur l'emploi du temps de mon dentiste qu'il ne pourrait pas DU TOUT me recevoir tel jour, je regarde et je lis sur l'agenda "JOGO" (match!) Toute la journée était réservée pour un con de match de 90 min!
J'aurais parfaitement compris que le bougre s'accorde 2, 3 heures pour voir son match mais toute la journée ??? WTF ??? Bravo! belle productivité! beau service rendu aux malades. J'ai donc du patienter 24h de plus en raison d'un match que ces imbéciles ont PERDU!!! c'était le fameux France-Brésil de 2006!

Un autre exemple de leur légendaire efficacité?

Vous souhaitez vous faire installer Internet ou le câble ?
Voici comment ça va se passer:

On vous impose un RDV le 1er, à 16h, jusque là, ça va.
Arrive le 1er, 16h et...OH! Surprise, PERSONNE!
Vs appelez pour gueuler:
-"ah, ben on a eu un problème"
-"vous ne pouviez pas prévenir?"
-"ben on a oublié"
Tant pis pour votre journée de travail, mais ça, tout le monde s'en fout!

Donc rebelotte, rdv est pris pour la semaine d'aprés, le 7.

Evidemment la semaine d'aprés PERSONNE ne se présentera, ben oui, vous comprenez ils croyaient que c'était le 17, à 16h.
Alors on gueule encore, vous perdez une heure à leur expliquer par A + B qu'ils sont peut-être un peu cons voire carrément incompétents (la question se pose) ça ne plaît pas, on vous raccroche au nez!

Le 17 arrive, vs avez envie d'avoir Télé-Ciné Cult et Internet, vs avez un nouveau rdv à 16h, vs êtes motivés, vous voulez simplement qu'un service que vous avez payé vous soit rendu. (chose incompréhensible au Brésil...)

VOICI COMMENT FAIRE:

-Appelez à 9h pour voir s'ils ne vous ont pas oublié.
-Rappelez à Midi pour confirmer.
-Rappelez encore à 14h pour confirmer la confirmation et là, avec un peu de chance à...18h, ils viendront. OUF! l'installation prendra 3 plombes, il leur manquera une pièce, vs avez envie de les foutre par la fenêtre et finalement à 20h30, vs aurez votre installation, si, si!
C'est-y-pas beau tout ça ? Le monde entier ne devrait-il pas être béat d'admiration devant ce spectacle QUO-TI-DIEN ? Ne suis-je pas un ingrat ? Ai-je des attentes de martiens ?
L'ingéniosité de ces prix Nobel n'est-elle pas le summum à atteindre ? Les Républiques bananières n'ont elles donc rien à nous enseigner?

Je me pose tous les jours la question. (1 seconde)



Email:

Les brésiliens adorent Internet et en particulier le site de décérébration virtuelle Orkut. (update: finalement bouffé par Facebook et débranché en juillet 2014)
Mais les brésiliens n'en sont pas pour autant des pros de la communication, bien au contraire! ils ne répondent pratiquement JAMAIS à leurs emails. Avec eux, tout se fait par téléphone, tout devra être confirmé par tel un nombre incalculable de fois et je le répète:

MEME comme ça, ça ne marchera pas!

Exil:
C'est quand même pas pour rien que plus de 3 MILLIONS de Brésiliens vivent à l'étranger! Surtout aux "Estados-Unidos" objet de toutes les fascinations de tout un peuple (il est vrai que côté "culture générale" et nationalisme mal placé, tout les rapproche!)

Les tiers-mondistes, toujours prêts à s'extasier devant tout ce qui vient du Sud, ne prendront jamais la peine d'analyser les différentes communautés de Boston, Londres ou New-York de manière objective pour réaliser que LA PLUPART des gens du Sud (quoi qu'ils en disent) RÊVENT de s'installer un peu plus au Nord et D'OUBLIER d'où ils viennent. En effet, des millions de Brésiliens (entres autres) "larguent" tout simplement leur cher pays en débarquant en visa touriste ailleurs et en préférant rester illégaux plutot que de retourner à Banana-Brasil! Bien sur, ils continueront à chanter les louanges de leur pays......mais de loin!

Même les milliardaires en short ne résistent pas:
un parmi tant d'autres,
-"Ronaldinho devient espagnol:
BARCELONE (AFP)-08-2007 — L'attaquant du FC Barcelone Ronaldinho a obtenu la nationalité espagnole, lundi, lors d'une cérémonie officielle à Gava, près de Barcelone."




Complexe:
Autre truc gonflant, les Brésiliens sont trés fiers et nationalistes et en même temps ULTRA COMPLEXES par rapport au "premier monde" (comprendre Europe et USA. Ils rêvent tous d'avoir un autre passeport!)
Ex: Les femmes s'extasient sur les cheveux des Européennes, simplement parce qu'ils sont lisses...
La peau blanche est vénérée...(et ce dans tous les pays du Sud: Regardez les télés étrangères sur le câble, regardez les mannequins des pubs, les présentateurs, du Chili au Japon, en passant par le Brésil, l'Afrique, le Moyen-Orient....des gros complexés on vous dit!)
Tout ce qui vient d'un pays "moderne" est fantastique. Pour eux, bien sûr, le Portugal n'en fait pas partie, LOOOOL.

Entendu:
-"Le Portugal est le tiers-monde du premier monde"
-"Le Portugal est la limite de la civilisation"


Les Brésiliens critiquent très souvent leur pays (en général pour s'extasier sur les USA) mais ne supportent pas qu'un "gringo" fasse de même.

Indiens:



Il pourra éventuellement vous arriver de vous prendre une leçon sur le colonialisme à propos de ces méchants "gringos" qui ont colonisé le Brésil sans que vos interlocuteurs ne fassent la moindre introspection. En effet, se prendre des leçons sur le colonialisme de la part de Mr Moreira Peres Lima da Souza ou de MME Pereira Salles Dolores Lombardi Santini a de quoi faire sourire. A croire que leurs ancêtres sont apparus ds la forêt amazonienne par enchantement et que leur "cohabitation" avec les indigènes s'est faite sans heurts...


Ces soi-disants opprimés se sont et se débrouillent encore très bien aujourd'hui pour ignorer, persécuter, discriminer, mépriser tout ce qui n'a pas la peau assez claire à leur goût.

"13 % du territoire national brésilien : c'est ce que représentent les 610 territoires indiens délimités ou en cours de délimitation."


https://www.nytimes.com/2017/05/29/opinion/the-genocide-of-brazils-indians.html

A ce sujet, un simple coup d'oeil ds le diagramme d'une entreprise est éloquent.
Les différences de mélanine ne sont acceptées que ds le sport et la musique.
Les droits des indiens, les VRAIS brésiliens, n'ont été améliorés (dans les textes) qu'en...2000
(http://www.ambientebrasil.com.br/composer.php3?base=./indios/index.html&conteudo=./indios/estatuto.html)

Les indigènes du Brésil - qui représentent aujourd'hui 0,3% de la population 

Survival International a alerté l’ONU pour dénoncer l’impact dévastateur que provoque l’intoxication au mercure sur les peuples indigènes d’Amazonie.

Langues étrangères:
Vous verrez des écoles de langues un peu partout (plutôt pour apprendre l'anglais et l'espagnol) mais pour trouver qq'un qui parle une langue étrangère: mieux vaut prendre la télé câblée!


 





Le boom du Brésil ?

Le Brésil s'est arrêté au 16è siècle, 10% des gens, plutôt blanc et pauliste, détiennent la moitié des richesses, le boom du Brésil profitent d'abord à ceux là!

L'écart de revenu entre un blanc et un noir est de 90%!
bah, forcément ça pète régulièrement. Le salaire (minable) de base est d'environ 700 reais.

Les bobos parisiens feraient bien d'arrêter de s'extasier sur une sociéte soi-disant "merveilleuse et tellement bien métissée" et regarder les choses TELLES QU'ELLES SONT = violence, racisme, inégalités, esclavage, injustice...






Le Brésil est une carte postale pour glands sous-informés.




Rappelons que l'avortement est toujours interdit dans ce paradis et certains vous regarderont comme des ahuris quand vous souleverez la question.
Par contre, parlez leur de foot et là, vous capterez l'attention, là il y aura des débats inter-minables, là vous toucherez l'essence même de la philosophie de la perte de temps, là vous partagerez leur "culture" si rayonnante, si indispensable à l'humanité, là vous toucherez du bout des doigts la grâce (ou la crasse ignorance )



Qui sait ? si ça se trouve, ce sont eux qui ont raison ? ça doit être ça.
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Allez, on va pas faire le chacal, voici des points positifs :

-1% des brésiliens sont intéressants
-la bouffe est bonne, les fruits excellents, les "sucos" d'enfer...
-les gens sont accueillants (pas futé mais accueillants).
-vous pouvez arrêter n'importe qui pour lui raconter votre vie
-vous pouvez prendre une chaise, la poser n'importe où dans la rue et boire un coup.
-le climat est sympa, le pays immense!
-Walter Salles, Chico Buarque, Mallu Magalhaes, Osklen, Guarana, Havaianas, Dorflex...
-pas besoin d'ordonnance, on vous donnera tout ce que vous voudrez!
-si vous êtes étranger et que l'on vous tue, il y aura "probablement" une enquête... ça c'est chouette!
-il y a des feux d'artifice tous les jours (ou des coups de feu? je ne suis pas allé demander comment on faisait la différence...)

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Extrait d'un article de juillet 2007, du Berliner Zeitung repris par BBC Brasil suite à l'accident d'avion de Congonhas:

(...) A reportagem fala do que chama a "eterna oscilação (brasileira) entre o sentimento de inferioridade e o otimismo em relação ao progresso", afirmando que a segunda metade da equação foi "abalada" pelo incidente.

"A idéia de progresso está na base da construção da identidade nacional brasileira", afirma o Berliner Zeitung, citando o mote nacional "Ordem e Progresso", contido na bandeira brasileira.

Mas o país de dimensões continentais e confiança no futuro entra em crise diante de um acidente que remete a lembrança à célebre frase – que ninguém sabe se foi mesmo dita pelo presidente francês Charles De Gaulle, segundo o jornal – de que "o Brasil não é um país sério".


De l'art de l'euphémisme...

Car côté réalité pure et simple = le Brésil c'est une CRECHE!

(De +, gare à vos fesses, j'ai jamais vu une telle proportion de BI)



-Le peuple S-II = Superficiel, Incompétent, Inculte

-Le peuple "accordéon": empli d'air, quand on appuie dessus ça fait une jolie musique mais ce n'est......que du vent!


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Enfin voici le rêve de tout Brésilien (et de toute l'Amérique latine mais chuuut)



"Desordem e Corrupção" serait plus approprié sur leur drapeau (omniprésent)

(ils ont horreur d'entendre ça, héhéhé)

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The View from Brazil: Is the country ready off the pitch?

Brazil's struggle to be ready for 2014 is an admission of monstrous incompetence. The country knew as far back as March 2003 that it would be staging the World Cup. Following the rotation principle, Sepp Blatter declared that 2014 would be South America's turn, and the continent's federation quickly announced that Brazil was its only candidate.

So in October 2007, when Brazil was officially named as 2014 host, it might have been expected that the plans would be in place – or at the very least that the host cities had been chosen. None of this had happened. And it gets worse. Brazil would not choose its host cities. The decision was passed on to Fifa, which finally made public its decision at the end of May 2009.

Ever since, Brazil has been playing catch-up. Jose Roberto Bernasconi, the president of an association of architects and engineers, has often voiced his exasperation with the slow pace of progress. In an article published last month he feared that poor planning could result in the opportunities of staging the World Cup being wasted. Early last year he put his finger on the problem. "There are countries which suffer natural disasters and need to reconstruct everything on an emergency basis," he said. "We create our own emergencies without any necessity."

Delays have a cost. They mean that the stadiums cost more – especially pertinent since in 2007 the then president of Brazil's FA, Ricardo Teixeira, told Brazilian society that all the money used to build them would be private. In fact, the source of the money is overwhelmingly public – and at least two (Cuiaba and Manaus) and possibly four (Brasilia and Natal as well) of the stadiums have dubious long-term viability. 

Delays also mean the cutting and scaling back of projects seen as non-essential to the World Cup. South Africa showed that a World Cup need not necessarily count on good urban transport links. The event is so special that people are happy to turn up hours in advance to soak up the atmosphere. And urban mobility is where Brazilian society had most to gain from the tournament. But it is here that cuts are being made. Two weeks ago came the announcement that Brasilia's projected monorail system would not be ready in time, and was being withdrawn from the 2014 package.

Bernasconi points out that so far less than five per cent of funds for the urban mobility projects have been allocated – and, with time running out, they are particularly vulnerable to corner-cutting. As Jérôme Valcke, the general secretary of Fifa, said in June: "We can't think of creating a new country in five or six years. Maybe some of the projects are not so important to the World Cup. What we need, of course, are the stadiums. And we also need the airports to function well so that people can move around from one city to another." The stadiums will surely be ready for 2014. But airports are the potential Achilles' heel of the entire tournament. With teams and fans travelling round a country of continental dimensions, there can be no corner-cutting on airport capacity.

 http://www.independent.co.uk/sport/football/international/the-view-from-brazil-is-the-country-ready-off-the-pitch-8209754.html

 BRÉSIL

Un faux contrôle policier qui tourne au vinaigre

Suite à une vidéo parodiant un contrôle de police, l'humoriste brésilien Fábio Porchat a reçu des menaces de mort de la part de certains policiers. Une attitude condamnée par le psychanalyste Joël Birman dans une tribune publiée par O Estado de São Paulo. 
L'humoriste  Fábio Porchat inverse les rôles entre police entre société civile. (Capture d'écran de la vidéo du sketch)L'humoriste  Fábio Porchat inverse les rôles entre police entre société civile. (Capture d'écran de la vidéo du sketch)Droits réservés
L'humoriste Fábio Porchat avait osé se moquer de la police dans un sketch (posté sur Youtube et visible ci-dessous), où inversant les rôles, il montrait deux policiers fouillés et malmenés par deux jeunes citoyens... Cela n'a pas fait rire certains policiers qui l'ont sérieusement menacé de représailles sur le Blog do Soldado, [le Blog du Soldat] une page non officielle de l'institution.

Pour l'universitaire et psychanalyste brésilien Joël Birman cette réaction démesurée montre les limites de la démocratie brésilienne. "La démocratie brésilienne ne peut pas vivre avec humour et ironie" et "ne supporte pas totalement la liberté d'expression", déplore-t-il dans le journal O Estado de São Paulo.



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J'update régulièrement ce post. Aujourd'hui je m'amuse de voir que le Brésil prend tranquillement la route des crises argentines, portugaises, espagnoles.
Et surtout les fameuses faillites immobilières américaines.
Les brésiliens ont tellement de points communs avec les américains: leur inculture, nationalisme, arrogance... 
Un truc qui me gonfle particulièrement est de les voir à NY ou Barcelone s'exprimer directement en portugais n'importe où sans demander au préalable si l'interlocuteur comprend leur chère langue qui leur vaut tant de Nobel...


Ce pays est voué à l'échec. Ce peuple ne dispose d'aucune neurone connectée à la logique, à l'organisation la plus élémentaire....